Pour 70 % des Français, « les élections ne changent rien »

Un sondage réalisé du 20 au 25 octobre intitulé « Les Français, la démocratie et ses alternatives » révèle que le soutien de la population au régime en place s’effrite continuellement. Ainsi 77 % des Français interrogés jugent que la démocratie fonctionne « de moins en moins bien », un chiffre en augmentation de 14 points en 2 ans, depuis la dernière enquête datant de 2014. Quant au 23 % restant, 20 % estime que la démocratie fonctionne de la même manière et seuls 3 % que la démocratie fonctionne « de mieux en mieux »…

Quant aux motifs de cette dégradation de l’image de la démocratie, les personnes interrogées affirment à 70 % que les élections « ne changent rien », à 74 % que les élus sont « trop souvent corrompus » ou encore à 37 % qu’il y a trop d’insécurité. Les personnes interrogées estiment encore à 65 % que les préoccupations des citoyens ne sont pas entendues et à 62 % que les citoyens ne sont pas entendus.

On peut observer là toute la nocivité du système démocratique qui fait croire aux Français que les maux qu’ils subissent sont à l’origine du mauvais fonctionnement de la démocratie. Alors qu’en réalité c’est le système qui les génère. La démocratie a été instaurée et édifiée par et pour le règne des puissances d’argent et la tyrannie des lobbies qui n’ont cure de l’intérêt national et du bien commun d’où la corruption, l’insécurité, le mépris du peuple et de ses besoins ou de ses attentes…

Mais paradoxalement si l’image du système démocratique s’effrite dans la population, les Français y restent malgré tout attachés puisqu’ils sont en effet 68 % à estimé que « le modèle démocratique est irremplaçable ». Ce chiffre s’érode quand même, il a perdu 8 points en deux ans.

Voilà bien confirmation de la doctrine nationaliste issue de la pensée de Jose Antonio : « La masse d’un peuple qui a besoin d’une révolution, ne peut faire la révolution… Un peuple effondré est incapable de voir les ressorts nécessaires pour mener à bien une révolution féconde ». C’est pourquoi il revient aux nationalistes d’être « une minorité inaccessible au découragement » et de « coucher sur le champ de bataille » jusqu’au moment où les événements renverseront ce qui existe et ouvriront le chemin de l’état prérévolutionnaire aux révolutionnaires.

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