Supposons qu’elle ait eu lieu !


Supposons qu’elle ait eu lieu, cette Shoah qui inspira la délirante et provocante chanson « Shoananas » du fascinant Dieudonné. Des millions de Juifs auraient donc été exterminés en relativement peu de temps par une engeance diabolique ayant mis la main sur un peuple connu pour sa haute conception de la civilisation, des arts, de la philosophie, de la science. Six millions de Juifs, nous précise-t-on le plus souvent, ont été mis à mort industriellement dans des chambres à gaz, avec le concours de milliers et de milliers d’aide-bourreaux, de complices, de collaborateurs, de standardistes, de cuisiniers, d’infirmières, de cheminots, de chauffagistes, de chimistes, civils et militaires, organisateurs et exécutants, originaires de tous les pays soit alliés, soit provisoirement soumis au Troisième Reich.

Personne cependant n’en avait eu connaissance, des plus hauts responsables jusqu’à l’homme de la rue. Ce fut uniquement à force de tortures abominables que certains avouèrent qu’il savaient … mais sans avoir participé ! (responsables mais non coupables ?) Dans le même temps auraient été exterminés des millions d’êtres de seconde zone, réfractaires et asociaux, tandis que faisait rage une guerre d’une sauvagerie inégalée.

Les preuves abondent, nous assure-t-on, de cet apocalyptique événement. Les programmes et les ordres d’exécution, de mise en œuvre, les traces laissées par l’arme de destruction massive, le traitement de millions de cadavres, les récits des acteurs et des témoins dont les déclarations devraient avoir été authentifiées ou rejetées après des contre-interrogatoires, rigoureux comme il se doit dans la moindre affaire criminelle, comme s’y emploient les plus banals des enquêteurs, des auxiliaires de justice ou des avocats, les Colombo les plus tatillons et par la suite des historiens dignes de ce nom. Pensez donc : six millions de victimes en quatre ans !

A tant de millions s’ajoute le chiffre d’innombrables survivants qui sont apparus depuis l’époque du drame il y a plus de soixante-dix ans. Ils réclament des réparations et prennent par hommes de paille interposés les rênes de nombreux pays, le CRIF en France (Conseil représentatif des institutions juives de France) et tous les « crifs » répartis à travers le monde jusqu’en Argentine, en Afrique du sud ou en Australie. Tout cela sans compter les disparitions pour cause naturelle, à cause de l’âge, de la maladie, des bombardements de zones d’habitation, ou encore dans les combats ou suite à l’engagement partisan qui entraînait le plus souvent de sanglantes représailles.

Ce qui conduit tout observateur honnête à se poser la question, comme le fait astucieusement Patrick Timsit dans certains de ses sketchs à propos d’autres sujets bien sûr : « Je pose seulement la question » : « Où se trouvaient donc tous ces Juifs ? » alors que les statistiques établies par les organisations sionistes du nombre des Juifs vivant en Europe faisaient état au début de la guerre d’un nombre beaucoup plus limité.

On peut en effet se poser aussi la question de savoir pour quelle raison les principaux chefs alliés occidentaux n’ont pas évoqué dans leurs mémoires de guerre cette effarante destruction massive d’un peuple alors qu’ils se sont étendus sur des détails moins importants. Tout comme le pape Pie XII. On peut également s’étonner de ce que des « témoins » de première main, comme Simone Veil, déportée dans l’antre du diable, ait rapporté des rumeurs sans jamais citer l’effroyable arme du crime, avec des salles où l’on aurait entassé jusqu’à deux mille personnes pour les gazer. On parle même de 24 000 Juifs gazés en un seul jour et dans le seul camp d’Auschwitz.

On peut être intrigué de même, avec Gerard Menuhin, par le fait que toute recherche, tout examen scientifique sur cette extermination soit interdite par la loi sous peine de prison et d’indignité nationale. Signe clair qu’il y a quelque chose à cacher. Curieuse façon de permettre à la vérité, quelle qu’elle soit, de venir au jour ! Pourquoi un délit d’antisémitisme existe-t-il à chaque fois que des arguments objectifs viennent à effleurer la question du pouvoir et du comportement des Juifs, de leurs organisations, de l’Etat d’Israël et de ses composantes militaires et diplomatiques ?

N’importe-t-il pas qu’une certitude s’impose enfin au terme d’un débat direct qui permettrait de conclure s’il existe ou non des preuves scientifiques de ce que des millions de Juifs auraient succombé à « la barbarie nazie » ? Peut-on enfin répondre aux arguments confondants des révisionnistes, des arguments qui sont de nature à ébranler les convictions les plus affirmées ? On n’aurait plus, alors, à se contenter d’aveux, de confessions, de témoignages, de déclarations et d’affirmations, c’est-à-dire d’éléments qui, si intéressants soient-ils, sont notoirement insuffisants pour fonder et justifier une accusation de crime.


Jacques Vecker

« Libre expression », Château de Vaugran, 30480 St Paul la Coste

20 juin 2017