Aemma
01-17-2009, 03:57 PM
Urgence de freiner le déclin
Mise à jour le vendredi 16 janvier 2009 à 20 h 42
La diminution constante de la population d'ours polaires au pays est au coeur des discussions d'une rencontre qui a lieu vendredi à Winnipeg.
Les provinces, les territoires et les groupes d'intérêt se penchent sur les mesures à prendre pour freiner le déclin de la population de cet animal symbolique.
Les deux tiers des ours polaires de la planète se trouvent au Canada. Sur les 13 populations recensées au pays, huit montrent des signes clairs de déclin. Selon Marco Fiesta-Bianchet, un spécialiste en conservation des espèces à l'Université de Sherbrooke, le facteur majeur est la fonte accélérée de la banquise arctique qui bouleverse toute la chaîne alimentaire. « C'est très simple. C'est un animal qui est spécialisé pour chasser le phoque à partir de la banquise, donc s'il n'y a pas de glace, pas d'ours blanc. »
D'autres menaces pèsent de plus en plus lourd, comme l'exploitation grandissante du pétrole et du gaz en Arctique, l'augmentation des polluants et la chasse sportive et de subsistance qui sème la discorde entre les scientifiques et les communautés autochtones. Les Inuits sont d'avis que les experts sont alarmistes, mais 700 ours polaires sont chassés chaque année au Canada.
Sur un autre front, de plus en plus de scientifiques se font entendre pour dénoncer le peu de sérieux que démontre le gouvernement canadien sur la question de la préservation des ours polaires. Andrew Derocher, un chercheur de renommée mondiale à l'Université de l'Alberta, est d'avis que malgré la rencontre qu'il organise vendredi, le gouvernement ne veut pas vraiment entendre la vérité sur la situation réelle des ours blancs de l'Arctique.
Source: http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2009/01/16/001-Ours-polaires_n.shtml
Mise à jour le vendredi 16 janvier 2009 à 20 h 42
La diminution constante de la population d'ours polaires au pays est au coeur des discussions d'une rencontre qui a lieu vendredi à Winnipeg.
Les provinces, les territoires et les groupes d'intérêt se penchent sur les mesures à prendre pour freiner le déclin de la population de cet animal symbolique.
Les deux tiers des ours polaires de la planète se trouvent au Canada. Sur les 13 populations recensées au pays, huit montrent des signes clairs de déclin. Selon Marco Fiesta-Bianchet, un spécialiste en conservation des espèces à l'Université de Sherbrooke, le facteur majeur est la fonte accélérée de la banquise arctique qui bouleverse toute la chaîne alimentaire. « C'est très simple. C'est un animal qui est spécialisé pour chasser le phoque à partir de la banquise, donc s'il n'y a pas de glace, pas d'ours blanc. »
D'autres menaces pèsent de plus en plus lourd, comme l'exploitation grandissante du pétrole et du gaz en Arctique, l'augmentation des polluants et la chasse sportive et de subsistance qui sème la discorde entre les scientifiques et les communautés autochtones. Les Inuits sont d'avis que les experts sont alarmistes, mais 700 ours polaires sont chassés chaque année au Canada.
Sur un autre front, de plus en plus de scientifiques se font entendre pour dénoncer le peu de sérieux que démontre le gouvernement canadien sur la question de la préservation des ours polaires. Andrew Derocher, un chercheur de renommée mondiale à l'Université de l'Alberta, est d'avis que malgré la rencontre qu'il organise vendredi, le gouvernement ne veut pas vraiment entendre la vérité sur la situation réelle des ours blancs de l'Arctique.
Source: http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2009/01/16/001-Ours-polaires_n.shtml