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View Full Version : La condition de notre salut



microrobert
10-21-2011, 12:02 PM
La condition de notre salut

Par Maurice Bardèche.

Je n’aime pas la politique. Si vous pensez que le fascisme consiste à faire défiler des garçons bottés en chemises brunes ou noires, dites-vous que ce n’est pas ma définition du fascisme. J’ai défendu les fascistes, c’est tout différent : parce que j’ai connu des fascistes et parce que je déteste le mensonge. J’ai protesté contre une falsification des faits et contre une entreprise de dénaturation des âmes et de confiscation des volontés, fondée sur cette falsification. Je reste convaincu que j’avais raison.

On nous a menti et on continue à nous mentir : parce que ce mensonge est indispensable aux politiciens en place. Mais ce mensonge s’effrite aujourd’hui, il s’effondrera demain. On finira par regarder les expériences fascistes comme des expériences politiques qui ont été obérées et défigurées par les nécessités dramatiques de la guerre, mais qui ont pour caractère essentiel l’exaltation de certaines valeurs morales : le courage, l’énergie, la discipline, la responsabilité, la conscience professionnelle, la solidarité, dont la disparition est le drame des sociétés qui ont suivi. Etre fasciste aujourd’hui, c’est souhaiter que ces mots aient un sens pour les peuples.

[...] Avant de détester le fascisme, il faudrait essayer de le comprendre. Le fascisme est né, historiquement, de la colère des anciens combattants contre les politiciens. Mais il a été, plus profondément, une opposition spontanée contre la démoralisation de la guerre et de l’après-guerre qui accompagna la transformation d’une société rurale stable, économe, patiente, courageuse, attachée à l’honnêteté et au civisme, en une société de salariés ayant pour horizon l’augmentation des salaires, pour guide l’idéologie, pour instrument la politique.

Les mouvements fascistes sont nés d’une réaction contre cette dénaturation des peuples. Cette réaction eut partout le même point d’appui. Dans leur désarroi, ceux qui refusaient ce monde nouveau de l’après-guerre se sont reportés à une image-type de la grandeur passée de leur peuple, pour l’Italie celle des légions de Rome, pour l’Allemagne celle des Germains d’Arminius qui avaient vaincu l’armée du consul Varus, pour la Roumanie ou la Hongrie celle de leurs paysans combattants, pour l’Espagne l’image de l’honneur castillan : non pas une idéologie, mais un modèle moral, celui qui incarnait le mieux ce qu’ils étaient ou ce qu’ils avaient voulu être dans les tranchées où ils s’étaient battus.

En détruisant, après la Seconde Guerre Mondiale, cette renaissance de la conscience nationale sous prétexte d’anéantir l’idéologie raciste, on a détruit une solution politique originale qui permettait à la fois de briser les idéologies destructrices de l’unité nationale et les excès du capitalisme sauvage.

Or, le racisme constitué en idéologie ne fait pas partie de la définition du fascisme ni même de la définition du national-socialisme. Comme les autres idéologies, il part d’une idée juste qui a été outrée et déformée en devenant un système. Ses excès ont été les excès auxquels aboutit toute pensée systématique.

En réalité, les régimes fascistes n’ont pas été des régimes de contrainte pour les individus. Ils ont généralement respecté les libertés individuelles et n’ont réprimé que le sabotage, le parasitisme et la spéculation. En revanche, ils ont assuré aux peuples la plus précieuse des libertés, celle d’être eux-mêmes et non pas ce qu’on a décidé qu’ils sont : liberté que nous ne connaissons plus.

[...] Les régimes fascistes ont été ou ont essayé d’être des régimes de solidarité et de justice sociale, qui ont été ensuite déformés par les contraintes de la guerre. Tout régime de solidarité et de justice sociale exige un Etat fort : mais un Etat fort n’a pas besoin d’idéologie : il a besoin seulement de bon sens et de générosité.

Je ne crois pas à l’histoire des régimes fascistes et de la Seconde Guerre Mondiale telle qu’on la présente aujourd’hui. Cette histoire n’est pas encore faite : et ce qui en a été fait, on nous le cache. Le dossier des falsifications est copieux : il porte sur les faits, les documents, les omissions. Je laisse à chacun la tâche d’en dresser ce qu’on aperçoit, dès maintenant, de ce catalogue. Tout homme qui réfléchit devrait prendre conscience de nos illusions : nous broutons comme des bêtes sans raison le mensonge de notre victoire, le mensonge de la Résistance, le mensonge de notre liberté. Ces mensonges ont nourri des idéologies d’autodestruction, l’antiracisme, la lutte des classes. Et cette nourriture frelatée est le secret de notre impuissance.

Très bientôt, dans vingt ans, dans dix ans peut-être, la race blanche en Europe devra lutter pour sa survie. Cette bataille suprême exigera des régimes forts, des gouvernements de salut public. Elle ne pourra être conduite que dans le dépérissement des idéologies et par le recours aux qualités viriles que je disais. Il ne faut pas se demander aujourd’hui si ces régimes forts sont possibles, il faut savoir qu’ils sont inévitables: sous quelque nom qu’on leur donne. Car ils sont la condition de notre salut.

microrobert
07-29-2013, 06:48 PM
30 juillet 1998 : mort de Maurice Bardèche (http://la-flamme.fr/2013/07/30-juillet-1998-mort-de-maurice-bardeche/)

http://la-flamme.fr/wp-content/uploads/2013/07/bardeche_0001-150x150.jpg (http://la-flamme.fr/wp-content/uploads/2013/07/bardeche_0001.jpg)

Maurice Bardèche est né le 1er octobre 1907 à Dun-sur-Auron.


Son intelligence et son travail lui permettent d’obtenir une bourse grâce à laquelle il poursuit de brillantes études. Il est admis en hypokhâgne au lycée Louis le Grand où il rencontre celui qui deviendra son meilleur ami : Robert Brasillach. Ils intègrent tous deux, en 1928, le célèbre établissement de la rue d’Ulm, l’Ecole normale supérieure, dans une promotion qui regroupe notamment Jacques Soustelle, Thierry Maulnier et Roger Vaillant.

Ses études se terminent avec l’agrégation de lettres qu’il obtient en 1932. Il est désormais professeur. Il assurera des cours à la Sorbonne avant d’être titularisé à l’Université de Lille en 1942.

Il se marie en juillet 1934 avec Suzanne, la sœur de Robert Brasillach. Les époux partent en voyage de noce pour l’Espagne en compagnie de Robert qui vivra avec eux jusqu’en 1944 ! Au cours de ce voyage, Maurice Bardèche faillit mourir dans un accident de la route. Bardèche fut trépané et conserva sur le front un « enfoncement dans le crâne ».

Dans les années 1930, il collabore aux revues qu’animent Brasillach et Maulnier, où il assure la chronique picturale et littéraire. De 1936 à 1939, il se rend plusieurs fois en Espagne et écrit avec Brasillach une Histoire de la guerre d’Espagne. Séduit par la Phalange espagnole de José Antonio Primo de Rivera, il prend parti pour le fascisme.

Durant la guerre, hormis quelques articles sur l’art dans Je suis partout, il se consacre essentiellement à son œuvre littéraire, étant spécialiste des écrivains du XIXe siècle. À la Libération, arrêté car proche de Brasillach, il est vite relâché.

Radié de l’enseignement national, il ne peut plus donner de cours que dans des écoles privées, jusqu’à l’intervention de Georges Pompidou dès son élection en 1969.

Il ne se remettra jamais de l’exécution de l’homme auquel il voue une admiration sans bornes. Son seul regret sera de ne s’être pas engagé d’avantage à ses côtés. Il le fera en se proscrivant d’un monde qui avait voulu la mort d’un «être aussi pur». Désormais, il s’attachera à réhabiliter l’œuvre et diffuser les écrits de Brasillach.

Dans sa Lettre à François Mauriac(1947), pamphlet vendu à 80 000 exemplaires, s’il défend l’idée de « collaboration» et les fonctionnaires nommés par Vichy, remet en cause la légalité de la Résistance et critique les excès de l’épuration permanente.

Dans Nuremberg ou la Terre promise, publié en octobre 1948 et tiré à 25 000 exemplaires, il plaide en faveur de l’Allemagne, contestant aux Alliés le droit légal et moral de juger les dirigeants du IIIe Reich pour des actes qu’ils avaient « peut-être » commis, et exprime le premier les thèses révisionnistes.

Ce livre lui vaut saisie et procès : Bardèche est condamné à un an de prison ferme et 50 000 francs d’amende pour « apologie de crimes de guerre », et le livre est interdit à la vente. Il récidive dès 1950 avec Nuremberg II ou les Faux-Monnayeurs, où il s’appuie sur les thèses de Paul Rassinier. Incarcéré à Fresnes pendant trois semaines en juillet 1954, il est amnistié par le président de la République René Coty.

Il racontera les difficultés de sa famille et son incarcération (ainsi que celle de sa femme, Suzanne Brasillach, avec qui il aura cinq enfants dont l’avocat Bruno Bardèche), sur un ton mi-humoristique, mi-dramatique, dans Suzanne et le taudis (1957).

Il participe au Mouvement social européen. A Malmö, en mai 1951, au congrès de ce mouvement, qui réunit entre autres, à l’initiative des Suédois et notamment de Per Engdahl, l’Anglais Oswald Mosley, l’Italien Ernesto Massi, l’Allemand (ancien Waffen) Karl Ernst Priester et le Français René Binet, il conduit la délégation française et reçoit pour tâche de fédérer les divers groupes français.

Après avoir fondé Les Sept Couleurs, maison d’édition publiant ses livres et ceux d’autres auteurs, il fonde Défense de l’Occident, qui sera un « lieu de rencontre » des nationalistes de 1952 à 1982.

Il meurt à Paris, le 30 juillet 1998.

Le 12 septembre 1998, une messe est célébrée à sa mémoire selon le rite tridentin en l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, messe qui réunit les figures du nationalisme français : Pierre Sidos et Henry Coston.

Jean-Marie Le Pen salue, dans Français d’abord, le journal du front National, le « prophète d’une renaissance européenne qu’il espéra longtemps », « un grand écrivain et un historien d’avant-garde ».



http://la-flamme.fr/wp-content/uploads/2013/07/Maurice_Bardèche_Cimetière_de_Charonne_Paris-300x225.jpg (http://la-flamme.fr/wp-content/uploads/2013/07/Maurice_Bardèche_Cimetière_de_Charonne_Paris.jpg)

Tombe de Maurice et Suzanne Bardèche, née Brasillach, au cimetière de Charonne.



Maurice Bardèche (http://www.histoireebook.com/index.php?category/B/Bardeche-Maurice)

Bardèche Maurice - Socialisme fasciste (http://www.histoireebook.com/index.php?post/2012/07/29/Bardeche-Maurice-Socialisme-fasciste)

Bardèche Maurice - Nuremberg Ou la terre promise Tome 1 (http://www.histoireebook.com/index.php?post/2012/07/29/Bardeche-Maurice-Nuremberg-Ou-la-terre-promise-Tome-1)

Bardèche Maurice - Nuremberg Ou les faux monayeurs Tome 2 (http://www.histoireebook.com/index.php?post/2012/07/29/Bardeche-Maurice-Nuremberg-Ou-les-faux-monayeurs-Tome-2)

Bardèche Maurice - Lettre à François Mauriac (http://www.histoireebook.com/index.php?post/2012/07/29/Bardeche-Maurice-Lettre-a-francois-Mauriac)

Bardèche Maurice - Souvenirs (http://www.histoireebook.com/index.php?post/2012/07/29/Bardeche-Maurice-Souvenirs)