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05-20-2009, 01:14 PM
Le problème de la race



"Le passé est passé, ce qui est mort est mort ...

Aux fictions de Justice, d'Égalité, de Fraternité,

La politique scientifique préfère la réalité des

Forces, des Lois, des Races, de l'Évolution.

Malheur aux peuples qui s'attarderont dans les rêves."



-- George Vacher de Lapouge


« ...En Allemagne, le gobinisme a eu une influence certaine, directement, et aussi par Wagner, par Nietzsche et par H. S. Chamberlain ...

Quant à la France-nous en sommes à chercher une élite qui ait le souci de gouverner pour l'ensemble de la population et non pour quelques privilégiés.

... le témoignage de fItalie fasciste: ... « La grande loi du monde, ce n'est pas de faire ceci et cela, d'éviter ce point ou de courir à tel autre, c'est de vivre, de grandir, et de développer ce qu'on a en soi de plus, énergique et de plus grand ... »

Clément Serpeille de Gobineau - Le Gobinisme et la politique moderne

Vers 1900, parut en France un livre de Demolins: «À quoi tient la supériorité des Anglo-Saxons?» Il eut un immense succès et fut une révélation en Amérique ... C'est ainsi qu'une élite découvrit «l'Inégalité des Races Humaines»


La guerre mondiale fut un catalyseur pour fidée raciale: les Américains fabriqués dans la dernière fournée de naturalisation jetèrent bas ce fallacieux manteau juridique et la force de l'hérédité dressa bientôt le pays entier en deux camps ennemis.

En 1916, parut le livre de Madison Grant, préfacé par H. F. Osborne, « Le Crépuscule de la Grande Race ».

Grant, comme Gobineau, exaltait la race nordique et proclamait que la guerre était le suicide de la race blanche ... Lothrop Stoddard publia alors et coup sur coup: « Les Réalités Raciales en Europe », « La Révolte contre la Civilisation », « L'Assaut des Hommes de Couleur contre la Suprématie Blanche ». Toutes ces oeuvres proclamaient l'exactitude scientifique des vérités que Gobineau avait entrevues.

Mais les travaux de Darwin, de Galton, de Lapouge, d'Ammon germaient dans les universités.

... Aujourd'hui, les lois de l'Eugénisme et de la Génétique sont enseignées partout. La Fondation pour l'Amélioration de l'Homme, l'Institut des Relations Familiales, la Commission d'Etude de l'Immigration et d'autres encore, vulgarisent ces sciences. La Smithsonian Institution à Washington fait un travail ingrat, mais fécond... dès 1902 Carnégie fondait l'Institut qui porte son nom. Bientôt, Mrs. Harriman y ajoutait un laboratoire d'études sur l'hérédité. A la tête de ces laboratoires sont le Département de Génétique de l'Institut Carnégie, fAssociation de Recherches sur fEugénisme, la Galton Society. Des hommes comme Madison Grant, H. F. Osborne, W. K. Gregory, 0. H. Campbell, Chas B. Davenport et H. H. Laughlin en sont les chefs ... Au-dessus de tous ces penseurs, de tous ces centres d'étude, on trouve la Fédération Internationale des Organisations d'Eugénisme.

« ...Depuis le début du siècle, finfluence de Gobineau est sensible en Estonie, dans les sciences médicales et naturelles ...

Il fut le ciment qui agrégea en un seul bloc la résistance nordique à la persécution moscovite, hostile à la civilisation occidentale.

... Finlandais et Finnois ... Gobineau fit sortir de leur subconscient le sentiment que leur race était la sauvegarde de leur civilisation contre la barbarie tartare.
Aujourd'hui, ces sentiments se sont cristallisés: on met au point une loi sur la Stérilisation, on répand les principes de l'Eugénique et de la Génétique.

Au Danemark ... ceux qui s'inspirent de l’anthropo-sociologie, se proclament ses disciples: leur nombre augmente constamment, et leur influence au point de vue social se fait de plus en plus sentir,

En Norvège, l'unité raciale de la nation fait que la Génétique est honorée et ses principes écoutés ... Le Storting a créé une Commission d'Eugénique et un laboratoire ...

... Gobineau fut en Suède celui qui éveilla dans l'élite de cette belle nation, la soif de connaître davantage la Génétique et l'Eugénique ... Le centre d'études est l'université d'Upsala, où existe fInstitut de Biologie Raciale, dirigé par le Prof. Lundborg ...

... L'un des travaux du Prof. Lundborg: « Les Mélanges des races chez l'homme ». Paru en 1930 dans la Bïbliographica Genetica, cet ouvrage est le développement logique des lois de Mendel et du Monisme sélectionniste. A l'appui de cette thèse et comme références, 510 savants et 1021 ouvrages sont cités !...

... Toutes ces centres d'études ont un but commun, encore trop méconnu: sauver les hommes et les races de là décrépitude vers laquelle ils glissent, les élever vers un avenir meilleur de santé, de bonheur et d'idéal, leur faire connaître ces lois biologiques auxquelles il faut se soumettre, pour ne pas disparaître. D'une telle oeuvre, Gobineau fut le Précurseur. L'éclair de génie qui lui dicta « l'Inégalité des Races Humaines » nous commande de conserver son souvenir avec respect et avec piété ».


-- Warren C. Kincaid, L'influence de l'oeuvre scientifique du comte de Gobineau en Amérique et en Scandinavie


« Cette jeunesse d'aujourd'hui (et ceux parmi les aînés qu'elle entraîne) retrouveront sans peine dans le comte de Gobineau le même dédain du libéralisme, de l'opium humanitaire, des idéaux démocratiques, la même vision tragique et hautaine de la bataille des races, le même choix volontaire du pouvoir absolu dans l'État... Enfin, l'idéal de force, d'ordre et de volonté contre celui de liberté... »

-- Romain Rolland, Le Conflit de deux générations : Tocqueville et Gobineau



De la supériorité de la race blanche



"Il ne s'agit pas de mérites et démérites, mais bien de certaines aptitudes, de certaines puissances actives de l'âme, et même du corps, qui déterminent ou paralysent le developpement de la vie dans les nations."


-- Joseph Arthur Comte de Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines


« ...Chez les peuples blancs de l'énergie réfléchie, ou pour mieux dire, une intelligence énergique ; le sens de l'utile, mais dans une signification de ce mot beaucoup plus large, plus élevée, plus courageuse, plus idéale que chez les nations jaunes ; une persévérance qui se rend compte des obstacles et trouve, à la longue, les moyens de les écarter; avec une plus grande puissance physique, un instinct extraordinaire de l'ordre, non plus seulement comme gage de repos et de paix, mais comme moyen indispensable de conservation et, en même temps, un goût prononcé de la liberté, même extrême; une hostilité déclarée contre cette organisation formaliste où s'endorment volontiers les Chinois, aussi bien que contre le despotisme hautain, seul frein suffisant aux peuples noirs. Les blancs se distinguent encore par un amour singulier de la vie: Il paraît que, sachant mieux en user, ils lui attribuent plus de prix, ils la ménagent davantage, en eux-mêmes et dans les autres. Leur cruauté, quand elle s'exerce, a la conscience de ses excès, sentiment très problématique chez les noirs. En même temps, cette vie occupée, qui leur est si précieuse, ils ont découvert des raisons de la livrer sans murmure. Le premier de ces mobiles, c'est l'honneur, qui, sous des noms à peu près identique, a occupé une énorme place dans les idées, depuis le commencement de l'espèce. Je n'ai pas besoin d'ajouter que ce mot d'honneur et la notion civilisatrice qu'il renferme sont, également, inconnus aux jaunes et aux noirs.

Pour terminer ce tableau, j'ajoute que l'immense supériorité des blancs, dans, le domaine entier de l'intelligence, s'associe à une infériorité moins marquée dans l'intensité des sensations. Le blanc est beaucoup moins doué que le noir et que le jaune sous le rapport sensuel. Il est ainsi moins sollicité et moins absorbé par l'action corporelle, bien que sa structure soit remarquablement plus vigoureuse.

La race blanche possédait originairement le monopole de la beauté, de l'intelligence et de la force.

A la suite de ses unions avec les autres races, il se rencontra des métis beaux sans être forts, forts sans être intelligents, intelligents avec beaucoup de laideur et de débilité. Il se trouva aussi que la plus grande abondance possible du sang des blancs, quand elle s'accumulait, non pas d'un seul coup, mais par couches successives, dans une nation, ne lui apportait plus ses prérogatives naturelles. Elle ne faisait souvent qu'augmenter le trouble déjà existant dans les éléments ethniques et ne semblait conserver de son excellence native qu'une plus grande puissance dans la fécondation du désordre. Cette anomalie apparente s'explique aisément, puisque chaque degré de mélange parfait produit, outre une alliance d'éléments divers, un type nouveau, un développement de facultés particulières. Aussitôt qu'à une série de créations de ce genre d'autres éléments viennent s'adjoindre encore, la difficulté d'harmoniser le tout crée l'anarchie, et plus cette anarchie augmente, plus les meilleurs, les plus riches, les plus heureux apports perdent leur mérite et, par le seul fait de leur présence, augmentent un mai qu'ils se trouvent impuissants à calmer. Si donc les mélanges sont, dans une certaine limite, favorables à la masse de l'humanité, la relèvent et l'ennoblissent, ce n'est qu'aux dépens de cette humanité même, puisqu'ils l'abaissent, l'énervent, l'humilient, l'étêtent dans ses plus nobles éléments, et quand bien même on voudrait admettre que mieux vaut transformer en hommes médiocres des myriades d'êtres intimes que de conserver des races de princes dont le sang, subdivisé, appauvri et frelaté, devient l'élément déshonoré d'une semblable métamorphose, il resterait encore ce malheur que les mélanges ne s'arrêtent pas; que les hommes médiocres, tout à l'heure formés aux dépens de ce qui était grand, s'unissent à de nouvelles médiocrités, et que de ces mariages, de plus en plus avilis, naisse une confusion qui, pareille à celle de Babel, aboutit à la plus complète impuissance, et mène les sociétés au néant auquel rien ne peut remédier.

C'est là ce que nous apprend l'histoire. Elle nous montre que toute civilisation découle de la race blanche, qu'aucune ne peut exister sans le concours de cette race, et qu'une société n'est grande et brillante qu'à proportion qu'elle conserve plus longtemps le noble groupe qui fa créée, et que ce groupe lui-même appartient au rameau le plus illustre de l'espèce. Pour exposer ces vérités dans un jour éclatant, il suffit d'énumérer, puis d'examiner les civilisations qui ont régné dans le monde, et la liste n'en est pas longue.

Du sein de ces multitudes de nations qui ont passé ou vivent encore sur la terre, dix seulement se sont élevées à l'état de sociétés complètes. Le reste, plus ou moins indépendant, gravite à l'entour comme les planètes autour de leurs soleils. Dans ces dix civilisations, s'il se trouve, soit un élément de vie étranger à l'impulsion blanche, soit un élément de mort, qui ne provienne pas des races annexées aux civilisateurs, ou du fait des désordres introduits par les mélanges, il est évident que toute la théorie exposée dans ces pages est fausse. Au contraire, si les choses se trouvent telles que je les annonce, la noblesse de notre espèce reste prouvée de la manière la plus irréfragable, et il n'y a plus moyen de la contester. C'est là que se rencontrent donc, tout à la fois la seule confirmation suffisante et le détail désirable des preuves du système. C'est là, seulement, que l'on peut suivre avec une exactitude satisfaisante le développement de cette affirmation fondamentale que les peuples ne dégénèrent que par suite et en proportion des mélanges qu'ils subissent, et dans la mesure de qualité de ces mélanges; que, quelle que soit cette mesure, le coup le plus rude dont puisse être ébranlée la vitalité d'une civilisation, c'est quand les éléments régulateurs des sociétés et les éléments développés par les faits ethniques en arrivent à ce point de multiplicité qu'il leur devient impossible de s'harmoniser, de tendre d'une manière sensible vers une homogénéité nécessaire, et, par conséquent, d'obtenir, avec une logique commune, ces instincts et ces intérêts communs, seules et uniques raisons d'être d'un lien social. Pas de plus grand fléau que ce désordre car, si mauvais qu'il puisse rendre le temps présent, il prépare un avenir pire encore... ».

-- Joseph Arthur Comte de Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines



L'origine du type français



"L'étude de l'évolution qui est l'œuvre propre de l'histoire a ... pour condition préalable la connaissance au moins sommaire défaits qui ressortissent à d'autres branches de la science : le pays, qui est du domaine de la géographie; la population, qui est l'objet de l'anthropologie et de l'ethnographie." -- Charles Seignobos



Les trois races de l'Europe



« ...Les anthropologues ont essayé de classer les peuples d'Europe en observant sur les individus vivants les caractères du corps de façon à réunir dans un même groupe et sous un même nom les individus qui présentent le même ensemble de traits physiques. Ils ont constaté d'abord que la très grande majorité des Européens vivants présentent un ensemble incohérent de traits appartenant â des types différents, de sorte qu'on ne sait dans quel groupe classer chaque individu; il y a dans le même individu un mélange de traits qui paraît provenir de croisements entre des parents de races différents. Et, sî haut qu'on remonte par l'archéologie préhistorique, on trouve toujours dans la même sépulture des squelettes de types différents et de types mélangés. D'où l'on peut conclure que, même aux temps préhistoriques, il n'y avait pas en Europe de peuple de race pure.

Pour classer ces peuples, dont la grande majorité est trop mélangée pour pouvoir être rangée dans une catégorie distincte, les anthropologistes ont été réduits à opérer seulement sur la minorité des individus qui présentent un ensemble de traits appartenant tous à un même type distinct ; ils sont arrivés par ce procédé à distinguer en Europe trois principales variétés, appelées aussi races. Pour déterminer comment les races sont distribuées sur le sol de fEurope, ils ont cherché dans quelles proportions les caractères propres à chaque race se retrouvent dans les habitants des différents pays. Ce travail a abouti à reconnaître que les trois races sont disposées sur trois zones en allant du Sud au Nord.

Au Sud, sur les deux rives de la Méditerranée, s'étend la race « méditerranée », petite, au crâne allongé (dolichocéphale), très brune, aux yeux et aux cheveux noirs. Le Centre est occupé par la race « alpine », au crâne arrondi (brachycéphale), brune, aux cheveux bruns, aux yeux bruns.

Au Nord, seulement, se trouve la race « nordique », appelée aussi « européenne », car elle est propre à l'Europe, très grande, à forte charpente, au crâne allongé, aux yeux bleus, aux cheveux blonds, à la peau blanche.

Il n'existe donc aucun rapport entre les races et les langues de l'Europe, puisqu'elles sont distribuées en sens inverses, les races en trois zones du Nord au Sud, les langues au contraire en trois zones de l'Ouest à l'Est, celtiques à l'Ouest, germaniques au Centre, slaves à l'Est. Mais le plus ancien classement des peuples a été fait en un temps où l'anthropologie n'existait pas, fait d'après les langues par des philologues qui ont employé le terme de race pour distinguer un groupe d'hommes parlant la même langue. Ils ont ainsi introduit dans l'usage les expressions « race celtique, race germanique, race latine », appliquant à la race un nom qui n'a de sens qu'en linguistique.

La population actuelle de la France présente un mélange très hétérogène des trois races de l’Europe ; la plupart des individus présentent à la fois des traits propres à des races différentes, par exemple des yeux bleus avec des cheveux noirs. Les Français sont un peuple de métis; il n'existe ni une race française, ni un type français. C'est seulement en cherchant dans quelles proportions les caractères des différentes races se retrouvent chez les habitants de chaque pays qu'on est parvenu à distinguer en France, trois régions dans chacune desquelles prédominent chez les habitants les caractères d'une des trois races de l'Europe. Au Sud, la race méditerranéenne; au Centre et dans l'Ouest, la race alpine; au Nord-Est, se trouvent en assez grand nombre des individus de type nordique, mais ils ne sont jamais qu'une minorité.

Quel est le rapport entre ces trois types de population de la France actuelle et les peuples de la Gaule ? La population de type méditerranéen peut descendre des Ligures, des Aquitains (Ibères), issus des peuples sans nom de l'âge du bronze, auxquels se sont joints les colons parlant latin ; mais ces colons n'étaient pas recrutés dans le pays des Latins, en Italie centrale. L'expression « race latine » est donc un inexcusable abus de langage.

La région au Centre et à l'Ouest, où domine un type plus voisin du type alpin, à cheveux châtains, aux yeux bruns ou gris, à la taille moyenne, est celle où César place les peuples gaulois. Mais les Gaulois, tels que les décrivent les auteurs grecs et latins, étaient des guerriers très grands, blonds, aux yeux bleus, à la peau blanche, batailleurs, grands mangeurs, grands buveurs, aimant à s'enivrer. Ce portrait conviendrait à un peuple nordique; il s'accorde mal avec les caractères physiques et moraux de la population du Centre et de fOuest, très différente des peuples nordiques et qui représente le plus exactement ce que les étrangers considèrent comme le type français. Si, les guerriers de type nordique étaient les ancêtres des Français du Centre, c'est que leurs descendants auraient complètement changé de type, ce qui n'est guère croyable. Mais, César dit qu'il y avait chez les peuples gaulois une aristocratie de cavaliers et une plèbe de cultivateurs. Il est plus probable que les guerriers de type nordique décrits par les anciens formaient une classe supérieure venue depuis l'âge du fer et superposée à une population de paysans descendue des peuples sans nom de l'âge du bronze, peut-être même du néolithique. Les manuels scolaires français ont donc tort d'enseigner aux élèves : «Les Gaulois, nos ancêtres, étaient grands et blonds », car ces enfants ne descendent pas des guerriers nordiques, mais des paysans établis plus anciennement. Tout ce qu'on a le droit de leur dire, c'est que leurs ancêtres ont parlé la langue celtique introduite par ces guerriers.

Quant à la population de type nordique du Nord-Est de la France, bien qu'elle habite la région occupée par les peuples belges que Strabon dit avoir été très semblables aux Germains, on ne peut cependant la regarder comme descendant des Belges. Car, le pays a été dépeuplé par les invasions et la population a été renouvelée par les envahisseurs de langue franque. Ce sont les Barbares, venus du Nord depuis le Vème siècle, qui ont introduit en France le type nordique. C'étaient celui des Francs qui ont occupé tout le Nord-Est; il s'est conservé chez les Flamands qui ont continué à parler la langue des Francs; et le type nordique le plus pur apparaît en Normandie où il provient incontestablement des ancêtres scandinaves appelés les «hommes du Nord» (Normands) venus au IXème siècle.

-- Charles Seignobos, Histoire sincère de la nation française, deuxième édition (1933), Chap. I

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05-20-2009, 01:16 PM
Le berceau des Aryens



« ...C'est dans une région indécise, tantôt terre et tantôt mer, le plus souvent terre et mer à la fois, que Latham plaçait le berceau des Aryens. Cet écrivain est mort avant d'avoir vu justifier par les géologues cette notion d'une plaine angloscandinave aujourd'hui disparue sous les flots. Je crois même que cette croyance de Latham ne s'est pas répandue au delà du cercle de ses amis et qu'il ne l'a jamais précisée par écrit. Je n'en ai eu connaissance que par le Dr Beddoe.

Il n'en est pas moins juste de reconnaître que Latham avait pressenti avant nous la situation nécessaire du berceau des Aryens, et c'est pourquoi je donnerai son nom à la plaine anglo -scandinave, qui n'en a pas encore en palégéographie.

Il ne faut pas un grand effort d'imagination pour reconstituer l'existence des Proto-ayrens. Dans ces plaines immenses, découpées et morcelées à l'infini par les étiers et les lagunes, sans un relief, sans un abri, la vie monotone et triste ne devait cependant pas être difficile. Le sol, humide partout, inondé deux fois par jour sur des étendues sans fin, devait être couvert de prairies abondantes, de tourbières dans les lieux où les eaux du ciel se trouvaient rassemblées, de plantes salines le long des étiers et des lagunes. La marée basse découvrait de vastes régions, où le sable et la vase alternaient avec les herbiers. La prairie nourrissait de nombreux herbivores, les grèves découvertes fournissaient à foison les coquilles, le gibier d'eau devait être d'une, prodigieuse abondance, les eaux riches en poisson se prêtaient aux modes les plus faciles de pêche. La vie matérielle était donc facile et l'alimentation suffisante pour une population nombreuse. L'hiver brumeux mais sans gels n'apportait point d'obstacle à la chasse et à la pêche, les herbivores trouvaient de quoi brouter même dans la saison la plus mauvaise et l'été sans soleil ne desséchait jamais les prairies.

L'existence morale du Proto-aryen devait être monotone et triste, comme la nature au sein de laquelle il vivait. Cet horizon vaporeux qui l'enveloppait dans un cercle étroit et mouvant avec lui, sous un ciel bas, couvert de nuages plombés qu'entr'ouvrait rarement un rayon de soleil, ces demi-ténèbres faites en haut de nuées et de brouillards en bas, diffusant la lumière oblique, les retours incessants de la pluie, douce et fine mais battante, le contact du vent du nord, froid, humide et puissant qui le secouait sans cesse, tout ce milieu d'harmonies mélancoliques devait travailler à façonner son esprit, comme l'excès d'eau et l'absence de lumière façonnaient peu à pèu son corps.

Il est facile de comprendre combien ce climat devait être supporte avec peine. Si riche en nourriture que fiât la plaine de Latham, ses habitants durent être d'abord clairsemés et une dure sélection se fit pendant des milliers d'années parmi les fils des immigrants. Toute race, tout individu gai, vif, ami du soleil et de la vie se trouvait fatalement écarté. Dans cette nature abondante mais austère, mais uniforme, mais infiniment triste, ceux-là pouvaient vivre seulement qui apportaient avec un tempérament résistant une disposition d'esprit froide et mélancolique, une énergie calme, mais inépuisable.

Ainsi se fit une race de pêcheurs; de chasseurs, de marins, de pasteurs, robuste mais lymphatique, intelligente mais triste, énergique mais froide, qui de siècle en siècle augmenta en nombre, accusa ses caractéristiques et devint enfin l'Aryen de l'antiquité la plus haute.

Peu à peu cette race s'étendit sur la grande plaine du Nord, dans la région de la Baltique, dans les grandes forêts de la Gaule, de la Germanie, de la Scandinavie, se mêlant à des éléments analogues, qui dans ces milieux frais, humides, couverts, ne devaient guère différer d'elle par les caractères du corps et se rattachaient à une même origine. C'est de la grande forêt ombreuse de l'Europe moyenne, de l'Atlantique à la Mer Noire, que sortiront peu à peu les essaims aryens, marchant à la conquête de la chaleur, de la lumière, de tout ce qui avait manqué à leur enfance terne, uniforme et sévère. Et, derrière ces essaims, d'autres viendront à leur tour, à mesure que la nature enchanteresse, l'air embaumé, les vibrants rayons d'or, les horizons infinis et la vie douce et molle de l'Orient et de la Méditerranée auront couché les premiers sous la terre perfide et couverte de fleurs. Car, le soleil a toujours attiré fAryen, l'attire sans cesse, l'amollit, le désarme et le tue. »

-- George Vacher de Lapouge, L'Aryen (1899)



L'Evolution mentale de l'Aryen moderne



« ...L'évolution mentale de l'Aryen moderne s'est faite sous l'influence de deux causes principales de sélection: la nécessité de l'adaptation au travail régulier, intensif et l'incorporation des individus dans de grandes catégories permanentes, églises, groupes féodaux ou communaux, états centralisés.


L'individu est saisi par un engrenage de plus en plus complexe de nécessités économiques et historiques, d'usages et d'institutions consolidées, qui tendent à annihiler l'individualité au bénéfice de la société. Ces causes déterminent des sélections intenses.

Les occupations des primitifs, guerre, chasse et pêche, répondent à des goûts innés, hérités des lointains ancêtres, à des instincts dont la satisfaction cause un plaisir. Ces instincts subsistent encore si bien que beaucoup de civilisés se divertissent à la chasse et à la pêche. Le travail était, donc, a l'origine récompensé directement par le plaisir, il était de plus intermittent, coupé de périodes de repos, et s'accomplissait, dans une certaine mesure, au temps et de la manière choisis par l'individu.

Les occupations des peuples pasteurs et agricoles sont déjà plus compliquées, moins récréatives, et si elles laissent de larges périodes de repos dans le jour et dans l'année, elles n'en exigent pas moins l'assujettissement à des tâches fixes, accomplies à temps fixé. Certains peuples n'ont jamais pu s'imposer cette contrainte, et ont vécu en contact avec des voisins pasteurs et agriculteurs, sans être séduits par les avantages évidents d'un genre de vie plus sûr et plus rémunéré. Il est à remarquer que chez les plus anciens peuples civilisés, le travail de la terre fut à peu près entièrement exécuté par la main d'oeuvre servile. Ce travail n'est pas beaucoup plus dur que la chasse, mais il est monotone, il exige une régularité dans les temps et dans les actes intolérable pour des esprits vifs, indépendants et amoureux de changement. Sans l'institution de l'esclavage, on ne sait dans quelle mesure l'agriculture aurait pu se développer. La plus belle conquête de l'homme ne fut pas le cheval, mais l'esclave, et une longue sélection parmi les individus contraints au travail de la terre est probablement la cause de la formation de races vraiment agricoles. Nous devons nos paysans au colonat romain et au servage du haut Moyen Age, peut-être même a des sélections beaucoup plus anciennes.

Le travail industriel est encore plus dur. Il répond encore moins aux instincts primitifs, car il s'exerce dans un local clos. Il est encore plus monotone, plus régulier. L'attention exigée par certains métiers délicats est minutieuse, et si les muscles travaillent peu, le cerveau travaille davantage. On comprend que les hommes libres aient, tant qu'ils le pouvaient, reculé devant un pareil assujettissement. Aussi voyons-nous chez des paysans comme les Romains l'industrie tout entière entre les mains des esclaves et des femmes, ce qui est à peu près la même chose. Ces esclaves furent, chez les Grecs, des Grecs et des Orientaux, chez les Romains, le recrutement devint peu à peu plus large, embrassant tout le pourtour de la Méditerranée, la Gaule et une partie de l'Europe centrale. Le recrutement des esclaves, à partir du IIème siècle de notre ère, se fit d'une manière à peu près exclusive aux dépens des Bretons et des Germains, les autres peuples en dehors de l'Empire, Sarmates, Parthes et Arabes ne fournissant que peu de prisonniers. La traite amenait aussi quelques nègres et des Indous, mais en faible quantité. Dès cette époque, les esclaves d'origine se faisaient rares, l'affranchissement venait dès la seconde ou troisième génération, et plus d'un ancien barbare, prisonnier d'abord, esclave ensuite, finissait citoyen romain, chevalier, sénateur et consul. On peut donc estimer que les travaux d'art et de construction, les objets fabriqués des deux ou trois derniers siècles de l'Empire, habituelle matière des recherches de nos antiquaires, sont le souvenir matériel des Germains, des Daces et des Goths.

Les affranchis continuaient le plus souvent à exercer leurs métiers, entraient dans les corporations d'ouvriers libres des villes, les collèges innombrables des derniers temps de l'Empire. Ils constituaient, eux et leurs descendants, l'immense majorité des populations urbaines, et furent en partie la source de la classe des artisans du Moyen Age, de cette petite bourgeoisie remuante qui peuplait les communes. L'institution du servage empêchant la migration des ruraux vers les villes, les deux classes de travailleurs manuels ne se mélangèrent que peu jusqu'à la fin du Moyen Age, et tandis que la seconde noblesse féodale se recruta presque tout entière parmi les plus vaillants des serfs, les bourgeois firent souche de robins et de fonctionnaires, qui devinrent la noblesse du roi.

Le passage au régime industriel moderne s'est donc fait en Italie et en France par gradations. Dans les régions de la Mer du Nord et de la Baltique, l'évolution fut autre, plus tardive et plus brusque. C'est surtout par importation, et d'une manière assez prompte, que se constituèrent les manufactures d'Angleterre, de Hollande, d'Allemagne. L'Angleterre du Moyen Age avait peu d'industrie, et une agriculture très arriérée. Le vaste territoire britannique comptait au plus trois ou quatre millions d'hommes, peu d'artisans, beaucoup de laboureurs, mais encore plus de gens vivant moitié de la culture, moitié des produits naturels des landes, de la rivière et de la forêt. Le reste des régions habitées par les peuples dolicho-blonds n'était pas plus avancé en comparaison de la France et de l'Italie.

L'adaptation brusque des populations de l'Angleterre, des Flandres, de la Hollande, à une agriculture plus parfaite et à un régime industriel très développé détermina une sélection intense. L'épreuve fut victorieusement subie et la race montra des aptitudes supérieures.

L'aptitude ~. la continuité d'effort, qui caractérise les races vraiment supérieures, eestait-elle déjà chez la plupart de ces Aryens plus purs, il est difficile de le dire. Il est à remarquer que les captifs des Romains s'étaient promptement adaptés au travail exigé d'eux. C'est un indice en faveur de l'ancienneté relative de l'aptitude. Cette contrainte permanente, nécessaire pour le travail d'artisan, exige une maîtrise de soi remarquable, surtout dans les temps indécis où le regime industriel est encore en formation et ou l'exemple, l'habitude font encore défaut. Se mettre chaque jour au même ouvrage, fixer sans cesse son attention et faire concorder ses mouvements nous paraît très naturel, mais il n'en est pas ainsi à l'origine, chez des hommes qu'appelle encore la voix de la nature.

Le développement de l'agriculture, des métiers, de la marine, exerça donc une sélection intense au bénéfice des plus assidus, des plus sobres, des plus attentifs, des plus maîtres de leur caractère et de leur volonté. Je ne crois pas qu'il faille invoquer l'hérédité, du moins dans le sens d'hérédité de l'aptitude acquise. L'individu acquiert, par la pratique, une habitude du travail et une perfection plus grandes, mais il n'y a pas de raison de croire que ses descendants en héritent. L'hérédité des qualités acquises, dans l'ordre physique, est si exceptionnelle, si peu évidente, qu'on est d'accord pour la rejeter ... En revanche, rien ne s'hérite de ce qui s'apprend, pas même le langage, base la plus rudimentaire de l'éducation.

Je crois que le procès a consisté dans l'élimination des moins aptes, et dans l'extinction de leur race. Cette élimination se poursuit de nos jours, entravée cependant par l'intervention inintelligente de la charité chrétienne. Le résidu de la sélection est l'ouvrier impropre au travail, soit agricole, soit industriel. Les armées de vagabonds qui fuient le travail et vivent en rentiers dans les prisons ou sur les routes, aux dépens des laborieux, ne sont point composées de paresseux en majorité. Il y a des individus très nombreux, aussi honnêtes que d'autres, quelquefois très intelligents, qui sont entièrement dépourvus de la faculté psychique de vouloir travailler. Le moindre effort utile les excède et deux jours de travail, même facile, sont une tâche au dessus de leurs moyens. Les tentatives faites en Amérique pour tirer un parti quelconque de cette classe d'individus sont restées infructueuses. Il n'y a qu'à s'arranger pour les laisser vivre au moindre dommage de la société et à prendre des mesures pour qu'ils n'aient point de postérité. Ce sont des sauvages qu'avec un peu de soin la civilisation pourra finir d'éliminer.

Entre cette catégorie des individus psychologiquement impropres au travail et les travailleurs réguliers existent de nombreuses nuances. Elles répondent aux catégories d'ouvriers intermittents qui peuvent travailler mais d'une manière discontinue. Ceux-là sont plus difficiles à distinguer des simples fainéants, si la fainéantise elle-même n'est pas une simple inaptitude psychologique au travail compris à la façon moderne. Cet état mental répond assez à celui des nègres et d'autres races inférieures, dont on peut tirer un bon travail par la contrainte, ou par intermittences, mais qui ne font jamais des travailleurs sur le rendement fixe desquels on puisse compter.

Aujourd'hui, qu'il s'agisse de surveiller plusieurs métiers à la fois, marchant avec une vitesse folle au milieu du fracas d'une filature, ou une rangée de ces prodigieuses machines-outils qui avalent des barres de fer et rendent des pièces prêtes à monter, l'ouvrier anglais ou américain est hors de pair pour la continuité absolue de l'attention, l'adresse manuelle et le rendement. De même, l'employé de commerce anglais, le fonctionnaire, car si j'ai pris l'ouvrier pour type, c'est précisément pour montrer combien l'évolution est complète, puisqu'elle s'étend jusqu'au bas de l'échelle, d'où partent ceux qui montent vers les échelons les plus élevés.

Il est évident, en effet, que le commerce, l'administration, compris à la manière moderne, étaient encore plus éloignés des aptitudes requises pour l'existence demi-sauvage des Aryens du nord, jusqu'en plein Moyen Age. La formation, ou la détermination des aptitudes a été aussi complète, avec une marche aussi rapide. Le sang-froid, le coup d'aeil, l'audace réfléchie, nécessaires dans les affaires publiques et privées, sont au plus haut degré chez les Anglais, les Hollandais, les Américains, les Allemands du Nord et les Scandinaves. Que l'aptitude ait été seulement révélée, ou qu'elle ait été créée de toutes pièces par les nécessités de la lutte pour la vie, la race qui montre aujourd'hui de pareilles qualités était déjà supérieure en puissance. Elle a dépassé en peu de temps les autres dans les voies qu'elles avaient ouvertes ...

Les groupements politiques ont été une autre cause de sélection, portant davantage à la différenciation des peuples dolicho-blonds. Je ne parle pas des groupements en partis, mais de la répartition historique en seigneuries communes et états.

Si la race zoologique est sous la dépendance nécessaire d'une commune filiation, la race politique, si je puis employer ce terme si absurde, est due au croisement et à la convergence, sous l'action de sélections communes, d'éléments ethniques différents. Le régime féodal et ses formes atténuées ont rendu le très grand service d'avoir fixé au sol, d'une manière rigoureuse des populations jusqu'ici à demi-nomades. L'oeuvre de fixation des populations, accomplie par les Romains sur leur territoire, ne remonte pour les peuples du nord qu'à la fin du Moyen Age. A partir de ce moment, les hommes furent étroitement parqués en petits groupes territoriaux, forcés d'évoluer sur place, et les conditions historiques de l'évolution variables à l'infini, malgré la généralité de l'orientation. C'est le cas ordinaire de la formation des nations, modifié par cette condition particulière que les éléments non aryens, très communs dans les autres pays, étaient fort rares dans les régions qui nous occupent.

-- George Vacher de Lapouge, L'Aryen



L'évolution du type



- Dégénération

« ...On s'est montré disposé à admettre que mille cause extérieure n'avait sur la constitution des sociétés une prise mortelle, tant qu'un principe destructif né d'elle-même et dans son sein, inhérent, attaché à ses entrailles, n'était pas puissamment développé et qu'au contraire, aussitôt que ce fait destructeur existait, le peuple, chez lequel il fallait le constater, ne pouvait manquer de mourir, fût-il le mieux gouverné des peuples...

... Je dis qu'un peuple ne mourrait jamais en demeurant éternellement composé des mêmes éléments nationaux. Si l'empire de Darius avait encore pu mettre en ligne, à la bataille d'Arbelles, des Perses, des Arians véritables; si les Romains du Bas-Empire avaient eu un sénat et une milice formés d'éléments ethniques semblables à ceux qui existaient au temps des Fabius, leurs dominations n'auraient pas pris fin et tant qu'ils auraient conservé la même intégrité de sang, Perses et Romains auraient vécu et régné. On objectera qu'ils auraient néanmoins, à la longue, vu venir à eux des vainqueurs plus irrésistibles qu'eux-mêmes, et qu'ils auraient succombé sous des assauts bien combinés, sous une longue pression ou plus simplement, sous le hasard d'une bataille perdue. Les Etats, en effet, auraient pu prendre fin de cette manière, non pas la civilisation, ni le corps social. L'invasion et la défaite n'auraient constitué que la triste mais temporairo traversée d'assez mauvais jours. Les exemples à fournir sont en grand nombre.

Dans les temps modernes, les Chinois ont été conquis à deux reprises. Toujours ils ont forcé leurs vainqueurs à s'assimiler à eux. Ils leur ont imposé le respect de leurs moeurs. Ils leur ont beaucoup donné et n'en ont presque rien reçu. Une fois, ils ont expulsé les premiers envahisseurs et dans un temps donné, ils en feront autant des seconds. Les Anglais sont les maîtres de l'Inde et pourtant leur action morale sur leurs sujets est presque absolument nulle. Ils subissent eux-mêmes, en bien des manières, finfluence de la civilisation locale et ne peuvent réussir à faire pénétrer leurs idées dans les esprits d'une foule qui redoute ses dominateurs, ne plie que physiquement devant eux, et maintient ses notions debout en face des leurs. C'est que la race hindoue est devenue étrangère à celle qui la maîtrise aujourd'hui et sa civilisation échappe à la loi du plus fort. Les formes extérieures, les royaumes, les empires ont pu varier et varieront encore, sans que le fond sur lequel de telles constructions reposent, dont elle ne sont qu'émanées, soit altéré essentiellement avec elles et Haïderabad, Lahore, Delhi cessant d'être des capitales, la société hindoue n'en subsistera pas moins.

Un moment viendra où, de façon ou d'autre, fInde recommencera à vivre publiquement d'après ses lois propres, comme elle le fait tacitement et soit par sa race actuelle, soit par des métis, reprendra la plénitude de sa personnalité politique. Le hasard des conquêtes ne saurait trancher la vie d'un peuple. Tout au plus, il en suspend pour un temps les manifestations et, en quelque sorte, les honneurs extérieurs. Tant que le sang de ce peuple et ses institutions conservent encore, dans une mesure suffisante, l'empreinte de la race initiatrice, ce peuple existe et soit qu'il ait affaire, comme les Chinois, à des conquérants qui ne sont que matériellement plus énergiques que lui soit, comme les Hindous, qu'il soutienne une lutte de patience, bien autrement ardue, contre une nation de tous points supérieure, telle qu'on voit les Anglais, son avenir certain doit le consoler, il sera libre un jour. Au contraire, ce peuple, comme les Grecs, comme les Romains du Bas-Empire, a-t-il absolument épuisé son principe ethnique et les conséquences qui en découlaient, le moment de sa défaite sera celui de sa mort. Il a usé les temps que le ciel lui avait d'avance concédés, car il a complètement changé de race, donc de nature, et par conséquent ü est dégénéré.

En vertu de cette observation, on doit considérer comme résolue la question, souvent agitée, de savoir ce qui serait advenu, si les Carthaginois, au lieu de succomber devant la fortune de Rome, étaient devenus maitres de fItalie. En tant qu'appartenant à la souche phénicienne, souche inférieure en vertus politiques aux races d'où sortaient les soldats de Scipion, l'issue contraire de la bataille de Zama ne pouvait rien changer à leur sort. Heureux un jour, le lendemain les aurait vus tomber devant une revanche ou bien encore, absorbés dans l'élément italien par la victoire, comme ils le furent par la défaite, le résultat final aurait été identiquement le même. Le destin des civilisations ne va pas au hasard, il ne dépend pas d'un coup de dé. Le glaive ne tue que des hommes et les nations les plus belliqueuses, les plus redoutables, les plus triomphantes, quand elles n'ont ou dans le caeur, dans la tête et dans la main, que bravoure, science stratégique et succès guerriers, sans autre instinct supérieur, n'ont jamais obtenu une plus belle fin que d'apprendre de leurs vaincus et de l'apprendre mal, comment on vit dans la paix. Les Celtes, les hordes nomades de l'Asie, ont des annales pour ne rien raconter de plus. »

-- Joseph Arthur Comte de Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines

-- George Vacher de Lapouge, L'Aryen

revision
05-20-2009, 01:18 PM
- Les inégalités ethniques

« ...Les inégalités ethniques ne sont pas le résultat des institutions. L'idée d'une inégalité native, originelle, tranchée et permanente entre les diverses races est dans le monde une des opinions les plus anciennement répandues et adoptées et, vu l'isolement primitif des tribus, des peuplades, et ce retirement vers elles-mêmes que toutes ont pratiqué à une époque plus ou moins lointaine et d'où un grand nombre n'est jamais sorti, on n'a pas lieu d'en être étonné. A l'exception de ce qui s'est passé dans nos temps les plus modernes, cette notion a servi de base à presque toutes les théories gouvernementales. Pas de peuple, grand ou petit, qui n'ait débuté par en faire sa première maxime d'État. Le système des castes, des noblesses, celui des aristocraties tant qu'on les fonde sur les prérogatives de la naissance et le droit d'aînesse n'ont pas d'autre origine, en supposant la préexcellence du fils premier né et de ses descendants, n'en est aussi qu'un dérivé. Avec cette doctrine concordent la répulsion pour l'étranger et la supériorité que chaque nation s'adjuge à l'égard de ses voisines. Ce n'est qu'à mesure que les groupes se mêlent et se fusionnent que désormais agrandis, civilisés et se considérant sous un jour plus bienveillant par suite de l'utilité dont ils se sont les uns aux autres, l'on voit chez eux cette maxime absolue de l'inégalité et d'abord de l'hostilité des races, battue en brèche et discutée. Puis, quand le plus grand nombre des citoyens de l'Eïat sent couler dans ses veines un sang mélangé, ce plus grand nombre, transformant en vérité universelle et absolue ce qui n'est réel que pour lui, se sent appelé à affirmer que tous les hommes sont égaux. Une louable répugnance pour l'oppression, la légitime horreur de l'abus de la force, jettent alors, dans toutes les intelligences, un assez mauvais vernis sur le souvenir des races jadis dominantes et qui n'ont jamais manqué, car tel est le train du monde, de légitimer, jusqu'à un certain point, beaucoup d'accusations. De la déciaination contre la tyrannie, on passe à la négation des causes naturelles de la supériorité qu'on insulte. On la déclare non seulement perverse, mais encore usurpatrice. On nie et, bien à tort, que certaines aptitudes soient nécessairement, fatalement, l'héritage exclusif de telles ou telles descendance>: Enfin, plus un peuple est composé d'éléments hétérogènes, plus il se compla% à proclamer que les facultés les plus diverses sont possédées ou peuvent i'êtré au même degré par toutes les fractions de l'espèce humaine sans exclusion. Cette théorie à peu près soutenable pour ce qui les concerne, les raisonneurs métis l'appliquent â l'ensemble des générations qui ont paru, paraissent et paraîtront sur la terre et ils finissent un jour par résumer leurs sentiments en ces mots, qui, comme l'outre d'Éole, renferment tant de tempêtes: «Tous les hommes sont frères!»

Voilà l'axiome politique. Veut-on l'axiome scientifique? « Tous les hommes, disent les défenseurs de l'égalité humaine, sont pourvus d'instruments intellectuels pareils, de même nature, de même valeur, de même portée. » Ce ne sont pas les paroles exactes, peut-être, mais du moins c'est le sens. Ainsi, le cervelet du Huron contient en germe un esprit tout à fait semblable à celui de l'Anglais et du Français ! Pourquoi donc, dans le cours des siècles, n'a-t-il découvert ni l'imprimerie ni la vapeur ? Je serais en droit de lui demander, à ce Huron, s'il est égal à nos compatriotes, d'où il vient que les guerriers de sa tribu n'ont pas fourni de César ni de Charlemagne et par quelle inexplicable négligence ses chanteurs et ses sorciers ne sont jamais devenus ni des Homères ni des Hippocrates ? A cette difficulté, on répond, d'ordinaire, en mettant en avant l'influence souveraine des milieux. Suivant cette doctrine, une île ne verra point, en fait de prodiges sociaux, ce que connaîtra un continent. Au nord, on ne sera pas ce qu'on est au midi. Les bois ne permettront pas les développements que favorisera la plaine découverte, que sais-je ? L'humidité d'un marais fera pousser une civilisation que la sécheresse du Sahara aurait infailliblement étouffée. Quelque ingénieuses que soient ces petites hypothèses, elles ont contre elles la voix des faits. Malgré le vent, la pluie, le froid, le chaud, la stérilité, la plantureuse abondance, partout le monde a vu fleurir tour à tour et sur les mêmes sols, la barbarie et la civilisation. Le fellah abruti se calcine au même soleil qui brûlait le puissant prêtre de Memphis ; le savant professeur de Berlin enseigne sous le même ciel inclément qui vit jadis les misères du sauvage finnois.

... les partisans de l'égalité objecteront bien haut la puissance des institutions et des maeurs. C'est ici qu'ils diront, encore une fois, combien l'essence du gouvernement par sa seule et propre vertu, combien le fait du despotisme ou de la liberté, influent puissamment sur le mérite et le développement d'une nation. mais c'est ici que moi, de même, je contesterai la force de l'argument.

Les institutions politiques n'ont à choisir qu'entre deux origines: ou bien elles dérivent de la nation qui doit vivre sous leur règle, ou bien, inventées chez un peuple influent, elles sont appliquées par lui à des États tombés dans sa sphère d'action.

Avec la première hypothèse il n'y a pas de difficulté... Dans tout pays autonome, on peut dire que la loi émane toujours du peuple. Non pas qu'il ait constamment la faculté ~p la promulguer directement, mais parce que, pour être bonne, il faut qu'elle sôvt modelée sur ses vues et telle que, bien informé, il l'aurait imaginée lui-même. Si quelque très sage législateur semble, au premier abord l'unique source de la loi, qu'on y regarde de bien près, et l'on se convaincra aussitôt que, par l'effet de sa sagesse même, le vénérable maître se borne à rendre ses oracles sous la dictée de sa nation... On ne peut donc admettre que les institutions ainsi trouvées et façonnées par les races fassent les races ce qu'on les voit être. Ce sont des effets, et non des causes...

Les institutions fausses et leurs effets ont cependant joué un grand rôle dans le monde. Quand Charles Ier, fâcheusement conseillé par le comte de Strafford, voulait plier les Anglais au gouvernement absolu, le roi et son ministre marchaient sur le terrain fangeux et sanglant des théories. Quand les calvinistes rêvaient chez nous une administration tout à la fois aristocratique et républicaine et travaillaient à l'implanter par les armes, ils se mettaient à côté du vrai.

Quand le régent prétendit donner gain de cause aux courtisans vaincus en 1652 et essayer du gouvernement d'intrigue qu'avaient souhaité le coadjuteur et ses amis, ses efforts ne plurent à personne et blessèrent également noblesse, clergé, parlement et tiers état. Quelques traitants, seuls, se réjouirent. Mais, lorsque Ferdinand le Catholique institua contre les Maures d'Espagne ses terribles et nécessaires moyens de destruction, lorsque Napoléon rétabliten France la religion flatta l'esprit militaire, organisa le pouvoir d'une manière à la fois protectrice et restrictive, fun et l'autre de ces potentats avaient bien écouté et bien compris le génie de leurs sujets et ils bâtissaient sur le terrain pratique. En un mot, les fausses institutions, très belles souvent sur le papier, sont celles qui, n'étant pas conformes aux qualités et aux travers nationaux, ne conviennent pas à un État, bien que pouvant faire fortune dans le pays voisin. Elles ne créent que le désordre et l'anarchie, fussent-elles empruntées à la législation des anges. Les autres, tout au rebours, qu'à tel ou tel point de vue, et même d'une manière absolue, le théoricien et le moraliste peuvent blâmer, sont bonnes pour les raisons contraires... » ...

-- Joseph Arthur Comte de Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines


- Les concurrents dangereux

« ...Le seul concurrent dangereux de l'Aryen, dans le présent, c'est le Juif. La question juive ne se pose cependant pas à mes yeux de la même façon qu'à ceux des antijuifs et de Drumont, en particulier, si nous prenons l'affaire du côté français. Pour Drumont et ses amis, l'Aryen c'est l'indigène, le Français de nation, c'est-à-dire en fait le brachycéphale plus ou moins pur ou mélangé d'Europaeus, résultat des longues sélections du passé. Par la Révolution, le brachycéphale a conquis le pouvoir, et par une évolution démocratique ce pouvoir tend à se concentrer, en théorie, dans les classes inférieures, les plus brachycéphales. L'antisémitisme politique a pour but de conserver foeuvre de la Révolution et d'empêcher le passage du pouvoir entre les mains des Juifs et plus généralement des étrangers. Sur cet antisémitisme politique se greffe l'antisémitisme économique, forme du protectionnisme, et l'antisémitisme religieux, forme du cléricalisme.

L'Aryen tel que je l'ai défini est tout autre, c'est M. Europaeus, une race qui a fait la grandeur de la France et qui est aujourd'hui rare chez nous et presque éteinte. C'est une race, non pas un peuple et les peuples qui s'y rattachent, Anglais, Hollandais, Américains sont des étrangers et plutôt des ennemis pour nous. La question telle que je la comprends est donc surtout de savoir qui, des Anglais et des Américains ou des Juifs, possède le plus de chances dans la lutte pour l'existence. Dans ces conditions nous autres Français sommes intéressés dans la question comme le lièvre dont on discute la sauce et notre sauce à venir peut être juive, sans que le succès définitif des Aryens soit compromis.

Le problème ainsi posé comporte une explication qu'il ne faut pas différer. Si Europaeus est bien une race zoologique, les Juifs sont plutôt une race ethnographique et par suite le problème n'est pas identique en théorie à celui de la concurrence d'Europaeus et d'Asiaticus, par exemple, ou d'Europaeus et du brachycéphale Alpinus. En pratique cela n'a pas une grande portée. Si les Juifs sont une race factice, ils ont été poussés par leur mode d'existence à un degré d'unité psychique égal à celui des races zoologiques les mieux déterminées et si l'incohérence zoologique se reflète dans la psychologie du Juif, cette instabilité même est une caractéristique de leur psychologie.

En fait les Juifs, comme les Chananéens en général, les Phéniciens, les Carthaginois, représentent une population bâtarde, issue du mélange d'envahisseurs dolïcho-blonds et d'indigènes très divers de l'ancienne Palestine. A cet élément premier se sont joints, dans les diverses régions colonisées par les Juifs, des éléments indigènes très différents. Comme les Phéniciens, les Juifs étaient de grands voyageurs et plusieurs siècles avant leur dispersion ils se répandaient déjà dans toute l'Asie occidentale et en Égypte. Partout où s'installait une colonie juive, la propagande religieuse augmentait bientôt le nombre des adeptes, mais le recrutement se faisait de telle façon que la psychologie juive était peu altérée. Il fallait pour devenir Juif une véritable affinité, semble t-il, avec le Juif d'origine. C'est pourquoi le Juif nous apparaît toujours le même au point de vue moral: à Babylone, chez les Pharaons, dans l'Égypte des Ptolémées, dans la Rome de Cicéron, à Éphèse ou en Espagne, le Juif était ce que nous le voyons aujourd'hui en France, en Pologne ou en Hongrie. La nation juive contemporaine est le meilleur exemple de convergence psychique. . . . Si l'on réfléchit que l'antisémitisme est bien antérieur au christianisme, qu'il remonte au moins au XVe siècle avant notre ère, il est difficile de voir dans le supplice du Christ la cause unique de la haine dont ils ont été poursuivis par les chrétiens.

Tel qu'il est, avec ses défauts balancés au point de vue de ses destinées futures par de hautes qualités intellectuelles et un vif esprit de race, le Juif apparaît bien comme un concurrent sérieux de l'Aryen dans la conquête du monde. Il ne faut pas cependant se faire d'illusions sur l'étendue de ses chances, limitées dans l'espace et le temps.

La situation du Juif est, en effet, tout autre dans les pays brachycéphales, d'où il paraît chasser le dolicho-blond et dans les pays vraiment aryens, où il paraît tout au plus capable de se maintenir dans une situation plutôt inférieure... »

-- George Vacher de Lapouge, L'Aryen



L'avenir du type


- Le nombre

« ... Comment faut-il considérer l'élément population? Le nombre n'est pas tout, très certainement. Ce serait une erreur grave de l'oublier. Mais il n'en reste pas moins que le nombre c'est la force. C'est une force divisible, multiple, différenciable qu'il est possible de répartir là où il en est besoin.

La force pour être utile doit être d'une part dirigée par l'intelligence et la volonté. Elle doit en outre trouver un champ d'action pour s'exercer. La force sans qualités intellectuelles et morales, n'est rien.

La force qui ne peut trouver d'emploi ne procure aucun bien, est souvent une source de mal. Mais si la force est bien dirigée et si elle a devant elle de vastes possibilités, alors son pouvoir est immense. Les biens auxquels elle permet d'accéder croissent sans fin.

Inversement, l'intelligence et la volonté ne peuvent rien, quelles que soient les occasions, s'offrant à elles, si aucune force n'est à leur service.

Dans la réalité, les trois éléments qui nous l'avons dit, ont l'action prépondérante dans le développement des peuples, le nombre, les qualités intellectuelles et morales, la richesse du sol habité exercent les uns sur les autres des actions réciproques. Des diverses combinaisons de leurs influences, résultent des effets différents. C'est pourquoi la manifestation extérieure de chacun d'eux n'est pas toujours la même. Les divers états de choses qui en sont finalement la conséquence se résument ainsi :

- Les peuples mentalement inférieurs ne tirent aucun parti de la puissance éventuelle de leur nombre. Ils souffrent à l'occasion de cette abondance même.

- Les peuples disposant d'un sol pauvre ne peuvent avoir une population élevée sous peine de misère. Ils se voient ainsi privés d'un facteur important de progrès, privation aggravant la situation défavorable déjà créée par le peu de valeur du sol.

Mais les peuples à la fois organisateurs, intelligents, énergiques et disposant d'un sol riche ont avantage à être nombreux. Leur nombre leur permet d'exécuter tout ce que leur intelligence leur propose, et de se servir des biens matériels à leur portée.

S'ils n'ont pas le nombre, ils peuvent concevoir de grands projets, mais ils doivent appeler des étrangers chez eux pour les exécuter ou attendre que leur nombre se soit accru.

La force donnée par le nombre est donc indispensable au progrès matériel des peuples: l'exemple des pays neufs le prouve, comme le montre de façon moins simple, parce que dans le cours de plus d'années, l'histoire des peuples d'ancienne formation. A l'insuffisance de force humaine, on peut pour partie suppléer par une habile organisation, une plus grande activité individuelle ou le développement du machinisme en corrélation avec l'emploi de l'énergie renfermée dans la houille. Mais cela ne peut avoir lieu de façon complète ni durable.

Nous arrivons ainsi à cette définition: dans les pays où les richesses naturelles ne sont pas encore entièrement exploitées, une population en croissance n'est pas une condition suffisante du progrès matériel, mais elle en est, entre plusieurs autres, une condition nécessaire.

C'est-à-dire en langage plus courant : la densité de la population ne peut à elle seule provoquer ce progrès, mais elle est indispensable pour qu'il se réalise.

Et maintenant, les modalités d'action de cet élément de progrès se précisent ainsi :

L'augmentation du nombre met à disposition des autres éléments de progrès, d'abord une force totale plus grande, puis des possibilités plus élevées de combinaisons et d'assemblage des forces unitaires, enfin une faculté de division du travail et de spécialisation plus complète.

Cela conduit à un accroissement de l'efficacité de chaque force unitaire, c'està-dire de la productivité de chaque individu.

Tous les hommes ne sont plus absorbés par la seule obtention des produits alimentaires. Ils peuvent se livrer aux métiers et aux arts. C'est pourquoi les sociétés nombreuses évoluent vers findustrialïsme et les activités commerciales et scientifiques qui en dépendent. Les fabrications s'y développent d'autant mieux que chaque industrie, spécialisée et fabriquant par plus grandes séries, produit mieux et à meilleur compte.

Mais à tout moment falïmentation de la population doit être assurée. Cette nécessité fixe une limite au chiffre de population à toute époque donnée.. . »

-- A. L. Galéot, L'Avenir de la Race

- Nécessité d'une classe paysanne prolifique

« ... A l'origine la population est essentiellement rurale. Elle se développe. Dans les villes qui prennent de l'importance, le commerce et l'industrie apparaissent et acquièrent de l'extension. Les villes reçoivent des campagnes bien peuplées un constant afflux d'éléments nouveaux. Ils assurent le renouvellement de la population urbaine et sa valeur intellectuelle. Puis, vient un moment où les villes deviennent prépondérantes. Leur activité suffit par voie d'échange pour assurer l'alimentation de leur population. La législation qu'elles établissent est toute en faveur de leurs habitants. Les campagnes sont, alors, bientôt désertées, les campagnards étant attirés par la vie des villes et les avantages que se réservent les citadins. Seules dès lors, les villes demeurent prospères. Mais leur population privée de l'afflux d'éléments ruraux perd progressivement en valeur, en même temps que le déclin numérique commence pour elle.

Au lieu de persévérer dans son activité passée, elle se met à vivre surtout sur la richesse acquise par les générations précédentes.

Le commerce et l'industrie notamment sont en décadence ou exercés par des étrangers. Par contre, l'activité financière est importante. Les anciens commerçants devenus des riches inoccupés se transforment en préteurs.

Mais les richesses finissent par aller là où elles sont employées de façon effective par des forces créatrices. Le pays uniquement prêteur devient peu à peu moins riche que ceux qui se servent de son argent pour prospérer et grandir.

Appauvri en hommes et en richesses, il est à la merci d'un conquérant. Ainsi s'explique l'histoire de la Florence du moyen âge, des Pays-Bas, de l'Espagne et d'autres États où une telle succession de faits s'est montrée clairement.

...Puisque les villes, centres de culture, ne sont pas capables de s'assurer à elles-mêmes leur renouvellement et le maintien de leur niveau intellectuel, un peuple ne population vers ses villes.

Mais cela exige une population paysanne bien organisée et en voie d'accroissement rapide. Car, c'est non la population rurale tout entière qui doit abandonner les champs s pour les villes, mais seulement le surplus que la culture des champs ne réclame pas...

A cela, on objectera que l'Angleterre ne montre pas de signes de décadence, malgré une population rurale très restreinte par rapport à la population urbaine. Cela provient d'une part de ce que la population de ses nombreuses colonies joue vis-à-vis de l'Angleterre le rôle d'une population rurale. Puis d'autre part, les Anglais, même ayant des occupations urbaines, vivent le plus possible au grand air et pratiquent les sports dans toutes les classes de la société.

La supériorité physique des ruraux n'est pas un privilège de classe, mais la conséquence d'un mode de vie.

...On doit donc tenir pour règle générale que l'avenir d'une civilisation ne sera assuré que si l'organisation sociale garantit l'existence des ruraux... »

-- A. L. Galéot, L'Avenir de la race

- Élite, hérédité et sélection

« ...L'éducation peut certes rendre d'immenses services dans l'amélioration de la valeur moyenne des esprits et des caractères. Mais, ce n'est pas elle qui donne évidemment les qualités naturelles.

La possession d'un grand nombre de celles-ci est nécessaire pour qu'un homme puisse être considéré comme un homme d'élite, une individualité supérieure.

Or, cet assemblage heureux d'un grand nombre de qualités remarquables est forcément la très rare exception. Les lois de fhérédité le veulent. Les qualités intellectuelles, morales et physiques, naturellement données à chaque individu, lui viennent les unes, les plus nombreuses, par voie d'hérédité en reproduction de celles de ses ascendants, les autres, par variation individuelle spontanée.

Les qualités bonnes, moyennes et mauvaises que les hasards de l'hérédité et de la variation combinent ainsi, sont nombreuses. Dès lors, le calcul des probabilités montre que le nombre de combinaisons différentes entre ces éléments divers est extrêmement grand, mais que cependant, le nombre de celles constituées exclusivement ou presque exclusivement de très bons éléments (comme d'ailleurs aussi de très mauvais seulement) est tout à fait petit.

En pratique, cela veut dire que la très grande majorité des hommes sont doués moyennement de qualités très diversement assemblées, mais, que les hommes très supérieurs, les génies (ainsi que les hommes à tous égards arriérés ou inférieurs) sont très rares.

Donc, en premier lieu, il ne peut être question de population ne contenant que des individus d'élite. En outre, si on veut sélectionner, pour en former une élite, les individus supérieurement doués par nature, on aura, toutes choses égales d'ailleurs, d'autant plus de ceux-ci que le champ de sélection, c'est-à-dire la masse des individus sur qui elle sera opérée, sera plus grande.

Un peuple aura, à condition que ses qualités moyennes de race se maintiennent, plus d'hommes de grande valeur, s'il est plus nombreux. Or, ce sont de tels hommes qui, par la direction qu'ils donnent aux conceptions du peuple tout entier, font les destinés de celui-ci.

Il n'y a pas de peuple d'élite, il y a une élite qui se dégage de la masse et organise celle-ci.

A. L. Galéot, L'Avenir de la race

Mesrine
06-07-2009, 10:30 PM
Réveille-toi, mon pauvre ami... Vacher de Lapouge, Gobineau, c'est dépassé tout ça. :rolleyes:

revision
06-11-2009, 09:36 AM
Réveille-toi, mon pauvre ami... Vacher de Lapouge, Gobineau, c'est dépassé tout ça. :rolleyes:


C'est plutôt toi qui est dépassé...:D

quand on voit les résultats de la liste de ton idole ... :D