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05-20-2009, 01:14 PM
Le problème de la race
"Le passé est passé, ce qui est mort est mort ...
Aux fictions de Justice, d'Égalité, de Fraternité,
La politique scientifique préfère la réalité des
Forces, des Lois, des Races, de l'Évolution.
Malheur aux peuples qui s'attarderont dans les rêves."
-- George Vacher de Lapouge
« ...En Allemagne, le gobinisme a eu une influence certaine, directement, et aussi par Wagner, par Nietzsche et par H. S. Chamberlain ...
Quant à la France-nous en sommes à chercher une élite qui ait le souci de gouverner pour l'ensemble de la population et non pour quelques privilégiés.
... le témoignage de fItalie fasciste: ... « La grande loi du monde, ce n'est pas de faire ceci et cela, d'éviter ce point ou de courir à tel autre, c'est de vivre, de grandir, et de développer ce qu'on a en soi de plus, énergique et de plus grand ... »
Clément Serpeille de Gobineau - Le Gobinisme et la politique moderne
Vers 1900, parut en France un livre de Demolins: «À quoi tient la supériorité des Anglo-Saxons?» Il eut un immense succès et fut une révélation en Amérique ... C'est ainsi qu'une élite découvrit «l'Inégalité des Races Humaines»
La guerre mondiale fut un catalyseur pour fidée raciale: les Américains fabriqués dans la dernière fournée de naturalisation jetèrent bas ce fallacieux manteau juridique et la force de l'hérédité dressa bientôt le pays entier en deux camps ennemis.
En 1916, parut le livre de Madison Grant, préfacé par H. F. Osborne, « Le Crépuscule de la Grande Race ».
Grant, comme Gobineau, exaltait la race nordique et proclamait que la guerre était le suicide de la race blanche ... Lothrop Stoddard publia alors et coup sur coup: « Les Réalités Raciales en Europe », « La Révolte contre la Civilisation », « L'Assaut des Hommes de Couleur contre la Suprématie Blanche ». Toutes ces oeuvres proclamaient l'exactitude scientifique des vérités que Gobineau avait entrevues.
Mais les travaux de Darwin, de Galton, de Lapouge, d'Ammon germaient dans les universités.
... Aujourd'hui, les lois de l'Eugénisme et de la Génétique sont enseignées partout. La Fondation pour l'Amélioration de l'Homme, l'Institut des Relations Familiales, la Commission d'Etude de l'Immigration et d'autres encore, vulgarisent ces sciences. La Smithsonian Institution à Washington fait un travail ingrat, mais fécond... dès 1902 Carnégie fondait l'Institut qui porte son nom. Bientôt, Mrs. Harriman y ajoutait un laboratoire d'études sur l'hérédité. A la tête de ces laboratoires sont le Département de Génétique de l'Institut Carnégie, fAssociation de Recherches sur fEugénisme, la Galton Society. Des hommes comme Madison Grant, H. F. Osborne, W. K. Gregory, 0. H. Campbell, Chas B. Davenport et H. H. Laughlin en sont les chefs ... Au-dessus de tous ces penseurs, de tous ces centres d'étude, on trouve la Fédération Internationale des Organisations d'Eugénisme.
« ...Depuis le début du siècle, finfluence de Gobineau est sensible en Estonie, dans les sciences médicales et naturelles ...
Il fut le ciment qui agrégea en un seul bloc la résistance nordique à la persécution moscovite, hostile à la civilisation occidentale.
... Finlandais et Finnois ... Gobineau fit sortir de leur subconscient le sentiment que leur race était la sauvegarde de leur civilisation contre la barbarie tartare.
Aujourd'hui, ces sentiments se sont cristallisés: on met au point une loi sur la Stérilisation, on répand les principes de l'Eugénique et de la Génétique.
Au Danemark ... ceux qui s'inspirent de l’anthropo-sociologie, se proclament ses disciples: leur nombre augmente constamment, et leur influence au point de vue social se fait de plus en plus sentir,
En Norvège, l'unité raciale de la nation fait que la Génétique est honorée et ses principes écoutés ... Le Storting a créé une Commission d'Eugénique et un laboratoire ...
... Gobineau fut en Suède celui qui éveilla dans l'élite de cette belle nation, la soif de connaître davantage la Génétique et l'Eugénique ... Le centre d'études est l'université d'Upsala, où existe fInstitut de Biologie Raciale, dirigé par le Prof. Lundborg ...
... L'un des travaux du Prof. Lundborg: « Les Mélanges des races chez l'homme ». Paru en 1930 dans la Bïbliographica Genetica, cet ouvrage est le développement logique des lois de Mendel et du Monisme sélectionniste. A l'appui de cette thèse et comme références, 510 savants et 1021 ouvrages sont cités !...
... Toutes ces centres d'études ont un but commun, encore trop méconnu: sauver les hommes et les races de là décrépitude vers laquelle ils glissent, les élever vers un avenir meilleur de santé, de bonheur et d'idéal, leur faire connaître ces lois biologiques auxquelles il faut se soumettre, pour ne pas disparaître. D'une telle oeuvre, Gobineau fut le Précurseur. L'éclair de génie qui lui dicta « l'Inégalité des Races Humaines » nous commande de conserver son souvenir avec respect et avec piété ».
-- Warren C. Kincaid, L'influence de l'oeuvre scientifique du comte de Gobineau en Amérique et en Scandinavie
« Cette jeunesse d'aujourd'hui (et ceux parmi les aînés qu'elle entraîne) retrouveront sans peine dans le comte de Gobineau le même dédain du libéralisme, de l'opium humanitaire, des idéaux démocratiques, la même vision tragique et hautaine de la bataille des races, le même choix volontaire du pouvoir absolu dans l'État... Enfin, l'idéal de force, d'ordre et de volonté contre celui de liberté... »
-- Romain Rolland, Le Conflit de deux générations : Tocqueville et Gobineau
De la supériorité de la race blanche
"Il ne s'agit pas de mérites et démérites, mais bien de certaines aptitudes, de certaines puissances actives de l'âme, et même du corps, qui déterminent ou paralysent le developpement de la vie dans les nations."
-- Joseph Arthur Comte de Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines
« ...Chez les peuples blancs de l'énergie réfléchie, ou pour mieux dire, une intelligence énergique ; le sens de l'utile, mais dans une signification de ce mot beaucoup plus large, plus élevée, plus courageuse, plus idéale que chez les nations jaunes ; une persévérance qui se rend compte des obstacles et trouve, à la longue, les moyens de les écarter; avec une plus grande puissance physique, un instinct extraordinaire de l'ordre, non plus seulement comme gage de repos et de paix, mais comme moyen indispensable de conservation et, en même temps, un goût prononcé de la liberté, même extrême; une hostilité déclarée contre cette organisation formaliste où s'endorment volontiers les Chinois, aussi bien que contre le despotisme hautain, seul frein suffisant aux peuples noirs. Les blancs se distinguent encore par un amour singulier de la vie: Il paraît que, sachant mieux en user, ils lui attribuent plus de prix, ils la ménagent davantage, en eux-mêmes et dans les autres. Leur cruauté, quand elle s'exerce, a la conscience de ses excès, sentiment très problématique chez les noirs. En même temps, cette vie occupée, qui leur est si précieuse, ils ont découvert des raisons de la livrer sans murmure. Le premier de ces mobiles, c'est l'honneur, qui, sous des noms à peu près identique, a occupé une énorme place dans les idées, depuis le commencement de l'espèce. Je n'ai pas besoin d'ajouter que ce mot d'honneur et la notion civilisatrice qu'il renferme sont, également, inconnus aux jaunes et aux noirs.
Pour terminer ce tableau, j'ajoute que l'immense supériorité des blancs, dans, le domaine entier de l'intelligence, s'associe à une infériorité moins marquée dans l'intensité des sensations. Le blanc est beaucoup moins doué que le noir et que le jaune sous le rapport sensuel. Il est ainsi moins sollicité et moins absorbé par l'action corporelle, bien que sa structure soit remarquablement plus vigoureuse.
La race blanche possédait originairement le monopole de la beauté, de l'intelligence et de la force.
A la suite de ses unions avec les autres races, il se rencontra des métis beaux sans être forts, forts sans être intelligents, intelligents avec beaucoup de laideur et de débilité. Il se trouva aussi que la plus grande abondance possible du sang des blancs, quand elle s'accumulait, non pas d'un seul coup, mais par couches successives, dans une nation, ne lui apportait plus ses prérogatives naturelles. Elle ne faisait souvent qu'augmenter le trouble déjà existant dans les éléments ethniques et ne semblait conserver de son excellence native qu'une plus grande puissance dans la fécondation du désordre. Cette anomalie apparente s'explique aisément, puisque chaque degré de mélange parfait produit, outre une alliance d'éléments divers, un type nouveau, un développement de facultés particulières. Aussitôt qu'à une série de créations de ce genre d'autres éléments viennent s'adjoindre encore, la difficulté d'harmoniser le tout crée l'anarchie, et plus cette anarchie augmente, plus les meilleurs, les plus riches, les plus heureux apports perdent leur mérite et, par le seul fait de leur présence, augmentent un mai qu'ils se trouvent impuissants à calmer. Si donc les mélanges sont, dans une certaine limite, favorables à la masse de l'humanité, la relèvent et l'ennoblissent, ce n'est qu'aux dépens de cette humanité même, puisqu'ils l'abaissent, l'énervent, l'humilient, l'étêtent dans ses plus nobles éléments, et quand bien même on voudrait admettre que mieux vaut transformer en hommes médiocres des myriades d'êtres intimes que de conserver des races de princes dont le sang, subdivisé, appauvri et frelaté, devient l'élément déshonoré d'une semblable métamorphose, il resterait encore ce malheur que les mélanges ne s'arrêtent pas; que les hommes médiocres, tout à l'heure formés aux dépens de ce qui était grand, s'unissent à de nouvelles médiocrités, et que de ces mariages, de plus en plus avilis, naisse une confusion qui, pareille à celle de Babel, aboutit à la plus complète impuissance, et mène les sociétés au néant auquel rien ne peut remédier.
C'est là ce que nous apprend l'histoire. Elle nous montre que toute civilisation découle de la race blanche, qu'aucune ne peut exister sans le concours de cette race, et qu'une société n'est grande et brillante qu'à proportion qu'elle conserve plus longtemps le noble groupe qui fa créée, et que ce groupe lui-même appartient au rameau le plus illustre de l'espèce. Pour exposer ces vérités dans un jour éclatant, il suffit d'énumérer, puis d'examiner les civilisations qui ont régné dans le monde, et la liste n'en est pas longue.
Du sein de ces multitudes de nations qui ont passé ou vivent encore sur la terre, dix seulement se sont élevées à l'état de sociétés complètes. Le reste, plus ou moins indépendant, gravite à l'entour comme les planètes autour de leurs soleils. Dans ces dix civilisations, s'il se trouve, soit un élément de vie étranger à l'impulsion blanche, soit un élément de mort, qui ne provienne pas des races annexées aux civilisateurs, ou du fait des désordres introduits par les mélanges, il est évident que toute la théorie exposée dans ces pages est fausse. Au contraire, si les choses se trouvent telles que je les annonce, la noblesse de notre espèce reste prouvée de la manière la plus irréfragable, et il n'y a plus moyen de la contester. C'est là que se rencontrent donc, tout à la fois la seule confirmation suffisante et le détail désirable des preuves du système. C'est là, seulement, que l'on peut suivre avec une exactitude satisfaisante le développement de cette affirmation fondamentale que les peuples ne dégénèrent que par suite et en proportion des mélanges qu'ils subissent, et dans la mesure de qualité de ces mélanges; que, quelle que soit cette mesure, le coup le plus rude dont puisse être ébranlée la vitalité d'une civilisation, c'est quand les éléments régulateurs des sociétés et les éléments développés par les faits ethniques en arrivent à ce point de multiplicité qu'il leur devient impossible de s'harmoniser, de tendre d'une manière sensible vers une homogénéité nécessaire, et, par conséquent, d'obtenir, avec une logique commune, ces instincts et ces intérêts communs, seules et uniques raisons d'être d'un lien social. Pas de plus grand fléau que ce désordre car, si mauvais qu'il puisse rendre le temps présent, il prépare un avenir pire encore... ».
-- Joseph Arthur Comte de Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines
L'origine du type français
"L'étude de l'évolution qui est l'œuvre propre de l'histoire a ... pour condition préalable la connaissance au moins sommaire défaits qui ressortissent à d'autres branches de la science : le pays, qui est du domaine de la géographie; la population, qui est l'objet de l'anthropologie et de l'ethnographie." -- Charles Seignobos
Les trois races de l'Europe
« ...Les anthropologues ont essayé de classer les peuples d'Europe en observant sur les individus vivants les caractères du corps de façon à réunir dans un même groupe et sous un même nom les individus qui présentent le même ensemble de traits physiques. Ils ont constaté d'abord que la très grande majorité des Européens vivants présentent un ensemble incohérent de traits appartenant â des types différents, de sorte qu'on ne sait dans quel groupe classer chaque individu; il y a dans le même individu un mélange de traits qui paraît provenir de croisements entre des parents de races différents. Et, sî haut qu'on remonte par l'archéologie préhistorique, on trouve toujours dans la même sépulture des squelettes de types différents et de types mélangés. D'où l'on peut conclure que, même aux temps préhistoriques, il n'y avait pas en Europe de peuple de race pure.
Pour classer ces peuples, dont la grande majorité est trop mélangée pour pouvoir être rangée dans une catégorie distincte, les anthropologistes ont été réduits à opérer seulement sur la minorité des individus qui présentent un ensemble de traits appartenant tous à un même type distinct ; ils sont arrivés par ce procédé à distinguer en Europe trois principales variétés, appelées aussi races. Pour déterminer comment les races sont distribuées sur le sol de fEurope, ils ont cherché dans quelles proportions les caractères propres à chaque race se retrouvent dans les habitants des différents pays. Ce travail a abouti à reconnaître que les trois races sont disposées sur trois zones en allant du Sud au Nord.
Au Sud, sur les deux rives de la Méditerranée, s'étend la race « méditerranée », petite, au crâne allongé (dolichocéphale), très brune, aux yeux et aux cheveux noirs. Le Centre est occupé par la race « alpine », au crâne arrondi (brachycéphale), brune, aux cheveux bruns, aux yeux bruns.
Au Nord, seulement, se trouve la race « nordique », appelée aussi « européenne », car elle est propre à l'Europe, très grande, à forte charpente, au crâne allongé, aux yeux bleus, aux cheveux blonds, à la peau blanche.
Il n'existe donc aucun rapport entre les races et les langues de l'Europe, puisqu'elles sont distribuées en sens inverses, les races en trois zones du Nord au Sud, les langues au contraire en trois zones de l'Ouest à l'Est, celtiques à l'Ouest, germaniques au Centre, slaves à l'Est. Mais le plus ancien classement des peuples a été fait en un temps où l'anthropologie n'existait pas, fait d'après les langues par des philologues qui ont employé le terme de race pour distinguer un groupe d'hommes parlant la même langue. Ils ont ainsi introduit dans l'usage les expressions « race celtique, race germanique, race latine », appliquant à la race un nom qui n'a de sens qu'en linguistique.
La population actuelle de la France présente un mélange très hétérogène des trois races de l’Europe ; la plupart des individus présentent à la fois des traits propres à des races différentes, par exemple des yeux bleus avec des cheveux noirs. Les Français sont un peuple de métis; il n'existe ni une race française, ni un type français. C'est seulement en cherchant dans quelles proportions les caractères des différentes races se retrouvent chez les habitants de chaque pays qu'on est parvenu à distinguer en France, trois régions dans chacune desquelles prédominent chez les habitants les caractères d'une des trois races de l'Europe. Au Sud, la race méditerranéenne; au Centre et dans l'Ouest, la race alpine; au Nord-Est, se trouvent en assez grand nombre des individus de type nordique, mais ils ne sont jamais qu'une minorité.
Quel est le rapport entre ces trois types de population de la France actuelle et les peuples de la Gaule ? La population de type méditerranéen peut descendre des Ligures, des Aquitains (Ibères), issus des peuples sans nom de l'âge du bronze, auxquels se sont joints les colons parlant latin ; mais ces colons n'étaient pas recrutés dans le pays des Latins, en Italie centrale. L'expression « race latine » est donc un inexcusable abus de langage.
La région au Centre et à l'Ouest, où domine un type plus voisin du type alpin, à cheveux châtains, aux yeux bruns ou gris, à la taille moyenne, est celle où César place les peuples gaulois. Mais les Gaulois, tels que les décrivent les auteurs grecs et latins, étaient des guerriers très grands, blonds, aux yeux bleus, à la peau blanche, batailleurs, grands mangeurs, grands buveurs, aimant à s'enivrer. Ce portrait conviendrait à un peuple nordique; il s'accorde mal avec les caractères physiques et moraux de la population du Centre et de fOuest, très différente des peuples nordiques et qui représente le plus exactement ce que les étrangers considèrent comme le type français. Si, les guerriers de type nordique étaient les ancêtres des Français du Centre, c'est que leurs descendants auraient complètement changé de type, ce qui n'est guère croyable. Mais, César dit qu'il y avait chez les peuples gaulois une aristocratie de cavaliers et une plèbe de cultivateurs. Il est plus probable que les guerriers de type nordique décrits par les anciens formaient une classe supérieure venue depuis l'âge du fer et superposée à une population de paysans descendue des peuples sans nom de l'âge du bronze, peut-être même du néolithique. Les manuels scolaires français ont donc tort d'enseigner aux élèves : «Les Gaulois, nos ancêtres, étaient grands et blonds », car ces enfants ne descendent pas des guerriers nordiques, mais des paysans établis plus anciennement. Tout ce qu'on a le droit de leur dire, c'est que leurs ancêtres ont parlé la langue celtique introduite par ces guerriers.
Quant à la population de type nordique du Nord-Est de la France, bien qu'elle habite la région occupée par les peuples belges que Strabon dit avoir été très semblables aux Germains, on ne peut cependant la regarder comme descendant des Belges. Car, le pays a été dépeuplé par les invasions et la population a été renouvelée par les envahisseurs de langue franque. Ce sont les Barbares, venus du Nord depuis le Vème siècle, qui ont introduit en France le type nordique. C'étaient celui des Francs qui ont occupé tout le Nord-Est; il s'est conservé chez les Flamands qui ont continué à parler la langue des Francs; et le type nordique le plus pur apparaît en Normandie où il provient incontestablement des ancêtres scandinaves appelés les «hommes du Nord» (Normands) venus au IXème siècle.
-- Charles Seignobos, Histoire sincère de la nation française, deuxième édition (1933), Chap. I
"Le passé est passé, ce qui est mort est mort ...
Aux fictions de Justice, d'Égalité, de Fraternité,
La politique scientifique préfère la réalité des
Forces, des Lois, des Races, de l'Évolution.
Malheur aux peuples qui s'attarderont dans les rêves."
-- George Vacher de Lapouge
« ...En Allemagne, le gobinisme a eu une influence certaine, directement, et aussi par Wagner, par Nietzsche et par H. S. Chamberlain ...
Quant à la France-nous en sommes à chercher une élite qui ait le souci de gouverner pour l'ensemble de la population et non pour quelques privilégiés.
... le témoignage de fItalie fasciste: ... « La grande loi du monde, ce n'est pas de faire ceci et cela, d'éviter ce point ou de courir à tel autre, c'est de vivre, de grandir, et de développer ce qu'on a en soi de plus, énergique et de plus grand ... »
Clément Serpeille de Gobineau - Le Gobinisme et la politique moderne
Vers 1900, parut en France un livre de Demolins: «À quoi tient la supériorité des Anglo-Saxons?» Il eut un immense succès et fut une révélation en Amérique ... C'est ainsi qu'une élite découvrit «l'Inégalité des Races Humaines»
La guerre mondiale fut un catalyseur pour fidée raciale: les Américains fabriqués dans la dernière fournée de naturalisation jetèrent bas ce fallacieux manteau juridique et la force de l'hérédité dressa bientôt le pays entier en deux camps ennemis.
En 1916, parut le livre de Madison Grant, préfacé par H. F. Osborne, « Le Crépuscule de la Grande Race ».
Grant, comme Gobineau, exaltait la race nordique et proclamait que la guerre était le suicide de la race blanche ... Lothrop Stoddard publia alors et coup sur coup: « Les Réalités Raciales en Europe », « La Révolte contre la Civilisation », « L'Assaut des Hommes de Couleur contre la Suprématie Blanche ». Toutes ces oeuvres proclamaient l'exactitude scientifique des vérités que Gobineau avait entrevues.
Mais les travaux de Darwin, de Galton, de Lapouge, d'Ammon germaient dans les universités.
... Aujourd'hui, les lois de l'Eugénisme et de la Génétique sont enseignées partout. La Fondation pour l'Amélioration de l'Homme, l'Institut des Relations Familiales, la Commission d'Etude de l'Immigration et d'autres encore, vulgarisent ces sciences. La Smithsonian Institution à Washington fait un travail ingrat, mais fécond... dès 1902 Carnégie fondait l'Institut qui porte son nom. Bientôt, Mrs. Harriman y ajoutait un laboratoire d'études sur l'hérédité. A la tête de ces laboratoires sont le Département de Génétique de l'Institut Carnégie, fAssociation de Recherches sur fEugénisme, la Galton Society. Des hommes comme Madison Grant, H. F. Osborne, W. K. Gregory, 0. H. Campbell, Chas B. Davenport et H. H. Laughlin en sont les chefs ... Au-dessus de tous ces penseurs, de tous ces centres d'étude, on trouve la Fédération Internationale des Organisations d'Eugénisme.
« ...Depuis le début du siècle, finfluence de Gobineau est sensible en Estonie, dans les sciences médicales et naturelles ...
Il fut le ciment qui agrégea en un seul bloc la résistance nordique à la persécution moscovite, hostile à la civilisation occidentale.
... Finlandais et Finnois ... Gobineau fit sortir de leur subconscient le sentiment que leur race était la sauvegarde de leur civilisation contre la barbarie tartare.
Aujourd'hui, ces sentiments se sont cristallisés: on met au point une loi sur la Stérilisation, on répand les principes de l'Eugénique et de la Génétique.
Au Danemark ... ceux qui s'inspirent de l’anthropo-sociologie, se proclament ses disciples: leur nombre augmente constamment, et leur influence au point de vue social se fait de plus en plus sentir,
En Norvège, l'unité raciale de la nation fait que la Génétique est honorée et ses principes écoutés ... Le Storting a créé une Commission d'Eugénique et un laboratoire ...
... Gobineau fut en Suède celui qui éveilla dans l'élite de cette belle nation, la soif de connaître davantage la Génétique et l'Eugénique ... Le centre d'études est l'université d'Upsala, où existe fInstitut de Biologie Raciale, dirigé par le Prof. Lundborg ...
... L'un des travaux du Prof. Lundborg: « Les Mélanges des races chez l'homme ». Paru en 1930 dans la Bïbliographica Genetica, cet ouvrage est le développement logique des lois de Mendel et du Monisme sélectionniste. A l'appui de cette thèse et comme références, 510 savants et 1021 ouvrages sont cités !...
... Toutes ces centres d'études ont un but commun, encore trop méconnu: sauver les hommes et les races de là décrépitude vers laquelle ils glissent, les élever vers un avenir meilleur de santé, de bonheur et d'idéal, leur faire connaître ces lois biologiques auxquelles il faut se soumettre, pour ne pas disparaître. D'une telle oeuvre, Gobineau fut le Précurseur. L'éclair de génie qui lui dicta « l'Inégalité des Races Humaines » nous commande de conserver son souvenir avec respect et avec piété ».
-- Warren C. Kincaid, L'influence de l'oeuvre scientifique du comte de Gobineau en Amérique et en Scandinavie
« Cette jeunesse d'aujourd'hui (et ceux parmi les aînés qu'elle entraîne) retrouveront sans peine dans le comte de Gobineau le même dédain du libéralisme, de l'opium humanitaire, des idéaux démocratiques, la même vision tragique et hautaine de la bataille des races, le même choix volontaire du pouvoir absolu dans l'État... Enfin, l'idéal de force, d'ordre et de volonté contre celui de liberté... »
-- Romain Rolland, Le Conflit de deux générations : Tocqueville et Gobineau
De la supériorité de la race blanche
"Il ne s'agit pas de mérites et démérites, mais bien de certaines aptitudes, de certaines puissances actives de l'âme, et même du corps, qui déterminent ou paralysent le developpement de la vie dans les nations."
-- Joseph Arthur Comte de Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines
« ...Chez les peuples blancs de l'énergie réfléchie, ou pour mieux dire, une intelligence énergique ; le sens de l'utile, mais dans une signification de ce mot beaucoup plus large, plus élevée, plus courageuse, plus idéale que chez les nations jaunes ; une persévérance qui se rend compte des obstacles et trouve, à la longue, les moyens de les écarter; avec une plus grande puissance physique, un instinct extraordinaire de l'ordre, non plus seulement comme gage de repos et de paix, mais comme moyen indispensable de conservation et, en même temps, un goût prononcé de la liberté, même extrême; une hostilité déclarée contre cette organisation formaliste où s'endorment volontiers les Chinois, aussi bien que contre le despotisme hautain, seul frein suffisant aux peuples noirs. Les blancs se distinguent encore par un amour singulier de la vie: Il paraît que, sachant mieux en user, ils lui attribuent plus de prix, ils la ménagent davantage, en eux-mêmes et dans les autres. Leur cruauté, quand elle s'exerce, a la conscience de ses excès, sentiment très problématique chez les noirs. En même temps, cette vie occupée, qui leur est si précieuse, ils ont découvert des raisons de la livrer sans murmure. Le premier de ces mobiles, c'est l'honneur, qui, sous des noms à peu près identique, a occupé une énorme place dans les idées, depuis le commencement de l'espèce. Je n'ai pas besoin d'ajouter que ce mot d'honneur et la notion civilisatrice qu'il renferme sont, également, inconnus aux jaunes et aux noirs.
Pour terminer ce tableau, j'ajoute que l'immense supériorité des blancs, dans, le domaine entier de l'intelligence, s'associe à une infériorité moins marquée dans l'intensité des sensations. Le blanc est beaucoup moins doué que le noir et que le jaune sous le rapport sensuel. Il est ainsi moins sollicité et moins absorbé par l'action corporelle, bien que sa structure soit remarquablement plus vigoureuse.
La race blanche possédait originairement le monopole de la beauté, de l'intelligence et de la force.
A la suite de ses unions avec les autres races, il se rencontra des métis beaux sans être forts, forts sans être intelligents, intelligents avec beaucoup de laideur et de débilité. Il se trouva aussi que la plus grande abondance possible du sang des blancs, quand elle s'accumulait, non pas d'un seul coup, mais par couches successives, dans une nation, ne lui apportait plus ses prérogatives naturelles. Elle ne faisait souvent qu'augmenter le trouble déjà existant dans les éléments ethniques et ne semblait conserver de son excellence native qu'une plus grande puissance dans la fécondation du désordre. Cette anomalie apparente s'explique aisément, puisque chaque degré de mélange parfait produit, outre une alliance d'éléments divers, un type nouveau, un développement de facultés particulières. Aussitôt qu'à une série de créations de ce genre d'autres éléments viennent s'adjoindre encore, la difficulté d'harmoniser le tout crée l'anarchie, et plus cette anarchie augmente, plus les meilleurs, les plus riches, les plus heureux apports perdent leur mérite et, par le seul fait de leur présence, augmentent un mai qu'ils se trouvent impuissants à calmer. Si donc les mélanges sont, dans une certaine limite, favorables à la masse de l'humanité, la relèvent et l'ennoblissent, ce n'est qu'aux dépens de cette humanité même, puisqu'ils l'abaissent, l'énervent, l'humilient, l'étêtent dans ses plus nobles éléments, et quand bien même on voudrait admettre que mieux vaut transformer en hommes médiocres des myriades d'êtres intimes que de conserver des races de princes dont le sang, subdivisé, appauvri et frelaté, devient l'élément déshonoré d'une semblable métamorphose, il resterait encore ce malheur que les mélanges ne s'arrêtent pas; que les hommes médiocres, tout à l'heure formés aux dépens de ce qui était grand, s'unissent à de nouvelles médiocrités, et que de ces mariages, de plus en plus avilis, naisse une confusion qui, pareille à celle de Babel, aboutit à la plus complète impuissance, et mène les sociétés au néant auquel rien ne peut remédier.
C'est là ce que nous apprend l'histoire. Elle nous montre que toute civilisation découle de la race blanche, qu'aucune ne peut exister sans le concours de cette race, et qu'une société n'est grande et brillante qu'à proportion qu'elle conserve plus longtemps le noble groupe qui fa créée, et que ce groupe lui-même appartient au rameau le plus illustre de l'espèce. Pour exposer ces vérités dans un jour éclatant, il suffit d'énumérer, puis d'examiner les civilisations qui ont régné dans le monde, et la liste n'en est pas longue.
Du sein de ces multitudes de nations qui ont passé ou vivent encore sur la terre, dix seulement se sont élevées à l'état de sociétés complètes. Le reste, plus ou moins indépendant, gravite à l'entour comme les planètes autour de leurs soleils. Dans ces dix civilisations, s'il se trouve, soit un élément de vie étranger à l'impulsion blanche, soit un élément de mort, qui ne provienne pas des races annexées aux civilisateurs, ou du fait des désordres introduits par les mélanges, il est évident que toute la théorie exposée dans ces pages est fausse. Au contraire, si les choses se trouvent telles que je les annonce, la noblesse de notre espèce reste prouvée de la manière la plus irréfragable, et il n'y a plus moyen de la contester. C'est là que se rencontrent donc, tout à la fois la seule confirmation suffisante et le détail désirable des preuves du système. C'est là, seulement, que l'on peut suivre avec une exactitude satisfaisante le développement de cette affirmation fondamentale que les peuples ne dégénèrent que par suite et en proportion des mélanges qu'ils subissent, et dans la mesure de qualité de ces mélanges; que, quelle que soit cette mesure, le coup le plus rude dont puisse être ébranlée la vitalité d'une civilisation, c'est quand les éléments régulateurs des sociétés et les éléments développés par les faits ethniques en arrivent à ce point de multiplicité qu'il leur devient impossible de s'harmoniser, de tendre d'une manière sensible vers une homogénéité nécessaire, et, par conséquent, d'obtenir, avec une logique commune, ces instincts et ces intérêts communs, seules et uniques raisons d'être d'un lien social. Pas de plus grand fléau que ce désordre car, si mauvais qu'il puisse rendre le temps présent, il prépare un avenir pire encore... ».
-- Joseph Arthur Comte de Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines
L'origine du type français
"L'étude de l'évolution qui est l'œuvre propre de l'histoire a ... pour condition préalable la connaissance au moins sommaire défaits qui ressortissent à d'autres branches de la science : le pays, qui est du domaine de la géographie; la population, qui est l'objet de l'anthropologie et de l'ethnographie." -- Charles Seignobos
Les trois races de l'Europe
« ...Les anthropologues ont essayé de classer les peuples d'Europe en observant sur les individus vivants les caractères du corps de façon à réunir dans un même groupe et sous un même nom les individus qui présentent le même ensemble de traits physiques. Ils ont constaté d'abord que la très grande majorité des Européens vivants présentent un ensemble incohérent de traits appartenant â des types différents, de sorte qu'on ne sait dans quel groupe classer chaque individu; il y a dans le même individu un mélange de traits qui paraît provenir de croisements entre des parents de races différents. Et, sî haut qu'on remonte par l'archéologie préhistorique, on trouve toujours dans la même sépulture des squelettes de types différents et de types mélangés. D'où l'on peut conclure que, même aux temps préhistoriques, il n'y avait pas en Europe de peuple de race pure.
Pour classer ces peuples, dont la grande majorité est trop mélangée pour pouvoir être rangée dans une catégorie distincte, les anthropologistes ont été réduits à opérer seulement sur la minorité des individus qui présentent un ensemble de traits appartenant tous à un même type distinct ; ils sont arrivés par ce procédé à distinguer en Europe trois principales variétés, appelées aussi races. Pour déterminer comment les races sont distribuées sur le sol de fEurope, ils ont cherché dans quelles proportions les caractères propres à chaque race se retrouvent dans les habitants des différents pays. Ce travail a abouti à reconnaître que les trois races sont disposées sur trois zones en allant du Sud au Nord.
Au Sud, sur les deux rives de la Méditerranée, s'étend la race « méditerranée », petite, au crâne allongé (dolichocéphale), très brune, aux yeux et aux cheveux noirs. Le Centre est occupé par la race « alpine », au crâne arrondi (brachycéphale), brune, aux cheveux bruns, aux yeux bruns.
Au Nord, seulement, se trouve la race « nordique », appelée aussi « européenne », car elle est propre à l'Europe, très grande, à forte charpente, au crâne allongé, aux yeux bleus, aux cheveux blonds, à la peau blanche.
Il n'existe donc aucun rapport entre les races et les langues de l'Europe, puisqu'elles sont distribuées en sens inverses, les races en trois zones du Nord au Sud, les langues au contraire en trois zones de l'Ouest à l'Est, celtiques à l'Ouest, germaniques au Centre, slaves à l'Est. Mais le plus ancien classement des peuples a été fait en un temps où l'anthropologie n'existait pas, fait d'après les langues par des philologues qui ont employé le terme de race pour distinguer un groupe d'hommes parlant la même langue. Ils ont ainsi introduit dans l'usage les expressions « race celtique, race germanique, race latine », appliquant à la race un nom qui n'a de sens qu'en linguistique.
La population actuelle de la France présente un mélange très hétérogène des trois races de l’Europe ; la plupart des individus présentent à la fois des traits propres à des races différentes, par exemple des yeux bleus avec des cheveux noirs. Les Français sont un peuple de métis; il n'existe ni une race française, ni un type français. C'est seulement en cherchant dans quelles proportions les caractères des différentes races se retrouvent chez les habitants de chaque pays qu'on est parvenu à distinguer en France, trois régions dans chacune desquelles prédominent chez les habitants les caractères d'une des trois races de l'Europe. Au Sud, la race méditerranéenne; au Centre et dans l'Ouest, la race alpine; au Nord-Est, se trouvent en assez grand nombre des individus de type nordique, mais ils ne sont jamais qu'une minorité.
Quel est le rapport entre ces trois types de population de la France actuelle et les peuples de la Gaule ? La population de type méditerranéen peut descendre des Ligures, des Aquitains (Ibères), issus des peuples sans nom de l'âge du bronze, auxquels se sont joints les colons parlant latin ; mais ces colons n'étaient pas recrutés dans le pays des Latins, en Italie centrale. L'expression « race latine » est donc un inexcusable abus de langage.
La région au Centre et à l'Ouest, où domine un type plus voisin du type alpin, à cheveux châtains, aux yeux bruns ou gris, à la taille moyenne, est celle où César place les peuples gaulois. Mais les Gaulois, tels que les décrivent les auteurs grecs et latins, étaient des guerriers très grands, blonds, aux yeux bleus, à la peau blanche, batailleurs, grands mangeurs, grands buveurs, aimant à s'enivrer. Ce portrait conviendrait à un peuple nordique; il s'accorde mal avec les caractères physiques et moraux de la population du Centre et de fOuest, très différente des peuples nordiques et qui représente le plus exactement ce que les étrangers considèrent comme le type français. Si, les guerriers de type nordique étaient les ancêtres des Français du Centre, c'est que leurs descendants auraient complètement changé de type, ce qui n'est guère croyable. Mais, César dit qu'il y avait chez les peuples gaulois une aristocratie de cavaliers et une plèbe de cultivateurs. Il est plus probable que les guerriers de type nordique décrits par les anciens formaient une classe supérieure venue depuis l'âge du fer et superposée à une population de paysans descendue des peuples sans nom de l'âge du bronze, peut-être même du néolithique. Les manuels scolaires français ont donc tort d'enseigner aux élèves : «Les Gaulois, nos ancêtres, étaient grands et blonds », car ces enfants ne descendent pas des guerriers nordiques, mais des paysans établis plus anciennement. Tout ce qu'on a le droit de leur dire, c'est que leurs ancêtres ont parlé la langue celtique introduite par ces guerriers.
Quant à la population de type nordique du Nord-Est de la France, bien qu'elle habite la région occupée par les peuples belges que Strabon dit avoir été très semblables aux Germains, on ne peut cependant la regarder comme descendant des Belges. Car, le pays a été dépeuplé par les invasions et la population a été renouvelée par les envahisseurs de langue franque. Ce sont les Barbares, venus du Nord depuis le Vème siècle, qui ont introduit en France le type nordique. C'étaient celui des Francs qui ont occupé tout le Nord-Est; il s'est conservé chez les Flamands qui ont continué à parler la langue des Francs; et le type nordique le plus pur apparaît en Normandie où il provient incontestablement des ancêtres scandinaves appelés les «hommes du Nord» (Normands) venus au IXème siècle.
-- Charles Seignobos, Histoire sincère de la nation française, deuxième édition (1933), Chap. I