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View Full Version : Paul-Eric Blanrue : Sarkozy, Israel et les juifs



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06-01-2009, 08:00 AM
Paul-Eric Blanrue


Sarkozy, Israël et les Juifs


Le livre de Paul-Eric Blanrue, "Sarkozy, Israël et les Juifs" est un outil de travail tout à fait essentiel pour combattre efficacement le sionisme. Pour le commander (19€ franco de port):

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Extrait de l'introduction


La France est-elle devenue un pays aligné sur la politique israélienne, comme elle est en passe de l’être sur la politique américaine ? Manifestant un intérêt soutenu pour toute forme de désinformation passée et présente, auteur d’un article théorique sur le « souverainisme de libération » dans lequel je prône le maintien de l’indépendance nationale en tant qu’elle constitue un bastion contre l’entreprise d’homogénéisation mondiale, je note que la question se pose pour nombre de mes contemporains, quelles que soient leurs confessions et leurs orientations politiques. Mais manifestement, c’est un sujet qui n’a pas l’heur de plaire à l’Élysée, puisque Nicolas Sarkozy évite de présenter le problème en ces termes et choisit, sans jamais expliquer pourquoi, de rendre équivalents l’antisionisme et l’antisémitisme, une tactique peu coûteuse destinée à foudroyer ses adversaires, qui désormais tremblent de peur d’être rangés à vie dans une catégorie infamante lorsqu’ils critiquent New York ou Tel Aviv. Le sentiment de culpabilité tue les meilleures âmes.


Le piège est ainsi fait que risquent d’être soupçonnés d’antisémitisme (ou, la formule, d’être un « juif honteux » si l’intéressé est de confession juive) : l’historien qui rappelle qu’en 1933, des sionistes ont signé avec les nationaux-socialistes « un accord de coopération déterminant un transfert de population et de capital »; celui qui souligne qu’en Israël, la Israël Land Authority (ILA) ne cède la terre qu’aux seuls juifs (« Pour cette raison, 93% des terres d’Israël ne sont pas accessibles aux non-juifs », écrit Lucas Catherine, spécialiste du monde arabe) ; le laïc qui critique l’existence d’un État confessionnel interdisant sur son sol les mariages entre juifs et membres d’autres religions ; l’humaniste qui rappelle que les Palestiniens bénéficient de la citoyenneté mais non de la nationalité israélienne ; l’homme politique, qui, tel le prix Nobel de la paix et ancien président des États-Unis Jimmy Carter, qualifie Israël de pays d’apartheid ; ou encore une organisation telle que l’ONU, qui, en 1975, déclara que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ».

En France, tout débat sur les relations avec Israël est devenu tabou.


L’évolution récente est une remise en cause de quarante ans de diplomatie française mesurée. Les citoyens devraient pourtant avoir le droit, au terme d’un débat démocratique loyal, au cours duquel la parole serait libre et les faits exposés avec franchise, de connaître le chemin qu’emprunte leur pays. Ils pourraient, ainsi, mesurer avec plus d’objectivité qu’à présent, les changements d’alliance en cours et prendre conscience des bouleversements qu’une telle évolution entraîne pour eux et leurs enfants.


2ième extrait


Les représentants de la communauté juive française, c’est bien ; les réseaux sionistes américains, c’est mieux, beaucoup mieux. Plus puissants, bien rodés, très actifs, ils peuvent contribuer à façonner l’opinion et contrôler le discours public. Une politique peut être menée à son terme ou stoppée net, en fonction de l’appui ou de la condamnation que leur apportent ces organismes.
L’épais ouvrage que les deux universitaires américains Mearscheimer et Walt leur ont consacré a démontré de manière implacable leur capacité de mobilisation et le rôle déterminant qu’ils jouèrent dans la politique américaine au Moyen-Orient, lors de l’invasion de l’Irak, de la confrontation avec l’Iran et la Syrie et dans la guerre au Liban, en juillet 2006. Le soutien de ce lobby (ici, le mot trouve sa pleine justification) peut s’avérer décisif pour un homme ambitieux à la conquête du pouvoir, même s’il n’est pas de nationalité américaine.


Bien avant d’être élu président, Sarkozy choisit ainsi de faire cause commune avec eux. Selon Le Monde, le « contact entre M. Sarkozy (NdA : alors ministre de l’Intérieur) et l’AJC (NdA : l’American Jewish Committee, le Comité juif américain, fondé en 1906) s’est établi en octobre2003, quand il a reçu une délégation de cette organisation américaine, venue lui demander ce que le gouvernement français faisait contre l’antisémitisme ». Avait-il déjà en tête la présidentielle de 2007 ? C’est plus que probable.

Pour le CRIF, l’AJC est « l’une des organisations américaines les plus importantes ». Selon les propres mots de l’AJC, fort de « plus de 125 000membres et amis » et possédant « des bureaux dans trente-trois États des États-Unis et huit bureaux dans le reste du monde, dont six en Europe (Paris, Berlin, Bruxelles, Genève, Rome et Varsovie), cet organisme dispose d’une grande influence sur la scène internationale ». L’un des buts principaux de cette organisation est de défendre Israël et de lutter contre l’antisémitisme.


Pour ses adversaires, il s’agit d’un « lobby qui n’est ni juif, ni américain, en ce qu’il ne sert ni les intérêts des Juifs en général, ni ceux des Américains, ni ceux des Américains juifs, mais uniquement la politique de l’axe gouvernemental américano-israélien ». Ce qui reste certain, c’est qu’il a, de son propre aveu, un grand pouvoir, et pas seulement sur le territoire américain puisqu’il se pique de peser sur le sort de la communauté juive dans les pays d’Europe, dont celle de la France.

En 2003, l’AJC mena une rude campagne contre l’antisémitisme en Europe : « Israël a été largement dépeint en Europe comme un “ agresseur ” qui “ foule aux pieds ” les droits des Palestiniens “ opprimés ” et “ sans État ” », se plaignait alors David A. Harris, son directeur exécutif. « Cette attitude est devenue d’une certaine manière une nouvelle forme d’antisémitisme». Il ciblait particulièrement la France : « En réalité, la France a manqué à ses responsabilités d’assurer la protection de ses citoyens de l’automne 2000 à l’été 2002 ».


Harris s’était beaucoup impliqué dans le passé pour soutenir la cause des juifs en Union soviétique ; il était aussi l’un de ceux qui avaient le plus combattu la résolution antisioniste adoptée par l’ONU en 1975.

Le président Chirac récusa avec fermeté ses accusations contre notre pays. Il se rendit en force aux États-Unis. Accompagné de Simone Veil, membre du Conseil constitutionnel et ancien ministre, d’Ady Steg, président de l’Alliance israélite universelle, de Roger Cukierman, président du CRIF et de David de Rothschild, président du Fonds social juif unifié (FSJU), il rencontra, au consulat général de France, à New York, les représentants de la communauté juive américaine et leur assura que la France n’était pas un pays antisémite, jugeant cette accusation « injuste ».


Loin de tenir grief à l’AJC des propos peu amènes qu’il avait proférés contre la France, Nicolas Sarkozy, en avril 2004 (à peine nommé ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin), se rendit à Washington pour un déjeuner donné en son honneur par cet organisme. Ce repas était un signe d’élection, à tout le moins.

Notes :
A voir, si ce n'est pas déjà fait...et à faire circuler en boucle.

http://www.youtube.com/watch?v=XFHLI...eature=related


Page imprimée du site toutsaufsarkozy.com
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/ar...PcmHqjiC.shtml