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View Full Version : L’abstentionnisme, saine réaction des nations européennes



Elveon
06-24-2009, 12:00 AM
Les élections au Parlement européen du 7 juin 2009, lors desquelles 60 pour cent des électeurs conviés à y participer ont préféré rester chez eux, sont en quelque sorte un référendum sur le sentiment des peuples d’Europe à l’égard de l’Union Européenne, l’U.E.. Il s’agit d’une construction artificielle, technocratique, étrangère à la nature de l’Europe ; elle n’a rien de charnel ; elle n’a pas d’âme. L’âme de l’Europe, ce sont les divers peuples qui ont construit la civilisation européenne au cours des siècles par l’expression de leur génie propre. Le fait que dans nombre de pays membres de l’U.E. les partis d’inspiration nationaliste ou patriotique, ont obtenus de bons résultats montre que la nation est la cellule active à partir de laquelle pourra se construire une véritable union européenne. Il s’agit de celle des patries, passant au-delà de la césure est-ouest nourrie fortement par cette U.E., cheval de Troie du mondialisme apatride et facteur de division entre le poumon occidental de l’Europe issu de l’Empire carolingien et le poumon européen oriental incarné principalement par la Russie. Il s’agit de cette «Europe de suppléance», celle au sein de laquelle, dans un cadre souple, conscients des liens profonds qui les unissent face au reste du monde, les Etats d’Europe sauront mettre en commun leurs forces pour réaliser des objectifs qu’ils atteindront plus efficacement à plusieurs qu’isolément. Mais la faible participation montre aussi que les gens ne sont pas stupides au point de penser que la sacro-sainte démocratie leur donne la parole. L’abstention, qui tend à croître au fil des ans, signifie qu’un nombre croissant de personnes comprennent que la démocratie est une vaste duperie, qu’elle n’est que l’habillage d’un pouvoir dont la réalité leur échappe et qui est détenu par des personnes ou des groupes de personnes sur lesquels ils n’ont aucune prise. Le fait que ceux-ci veulent imposer frauduleusement la «constitution européenne» rejetée en 2005 par les Français sous la forme du «traité de Lisbonne» en 2008 suffit démasquer l’imposture. En France, la classe moyenne vénérant l’urne plus que les autres, l’abstention a surtout permis aux partis du système de tirer officiellement leur épingle du jeu. Mais avec 12 pour cent des inscrits, c’est pour l’UMP, qui fait le meilleur résultat, une défaite qui ne dit pas son nom. A l’instar du reste de l’U.E., les socialistes ont reçu une gifle mais le gauchisme, caractéristique d’une société déliquescente, se porte bien et la percée électorale d’un Cohn Bendit rebaptisé écologiste ne peut gêner un Sarkozy dont les pratiques politiques et les mœurs montrent qu’une fois grattés les boniments électoralistes droitistes, il communie dans un même esprit délétère avec l’ancien agitateur de mai 1968. Ce scrutin a mis aussi en lumière l’incapacité de la droite nationale, patriotique, sinon «extrême» à s’organiser de manière sérieuse. Certes, l’ostracisme médiatique envers les idées nationalistes ou supposées telles n’arrange rien : le système sait rendre ses adversaires inaudibles, bénéficiant de ce que les masses, certes mécontentes mais encore assez riches pour se complaire dans leur situation, n’ont pas envie d’entendre des discours qui dérangent leur relative quiétude. Toutefois, les mesquines querelles de personnes, attisées par les sinécures parlementaires européennes grassement rétribuées, l’emportent une fois de plus sur le souci de l’intérêt de la France. D’une manière ou d’une autre, tous ces gens se sont disqualifiés pour mener le combat national si tant est que leur réflexion est éclairée par la boussole de la doctrine nationaliste. Pourtant, ces péripéties électorales ne changent rien à la réalité du monde, qui est celle d’une crise économique qui n’a pas de solution dans le système, qui est celle d’un monde européen affaibli et divisé, spirituellement, économiquement, démographiquement. En vue des tempêtes qui s’apprêtent à se lever, les nationalistes, sans négliger une éventuelle tribune électorale, doivent se former, s’organiser activement pour être en mesure de renouer les fils actuellement déchirés du destin national et européen, lorsque l’ordre mondialiste actuel s’effondrera, victime de sa dédaigneuse et idéologique ignorance des réalités de l’ordre naturel.

Atlas
06-24-2009, 02:45 PM
A la base j'ai pas été voté car j'avais perdu ma carte électorale. De toute façon il pleuvait ce jour là, pas un enjeu assez important pour moi. Municipales, législatives, présidentiels, oui je me déplace.