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View Full Version : Qui étaient les Indo-Européens originels ?



Loki
09-13-2009, 10:28 PM
http://pastmist.wordpress.com/

Qui étaient les Indo-Européens originels ? (http://pastmist.wordpress.com/)

février 22, 2009

Devant l’évidente ressemblance des racines des mots des langues Européennes et de nombreuses langues majeures de l’Asie du sud et centrale (Iran, Inde, Afghanistan, Pakistan, Kurdistan, Tadjikistan, Xinjiang, etc…), les chercheurs ont bien vite supposés un lien de parenté entre ces langues. Les études ont eues tôt fait de confirmer de manière certaine que ces langues avaient bien une origine commune. Cette famille de langue a été appelée les langues Indo-européennes et leur ancêtre commun le proto-Indo-européen.

En effet, on peut dire que le Français est apparenté à l’Hindi, l’Allemand au Farsi (la langue Iranienne), le Gaëlique au Kurde, le Latin au Sanskrit (Langue Indo-européenne Indienne antique), etc … Toutes ces langues sont parentes entre elles. Les analogies sortent du champ de la linguistique pour se poursuivre dans le champ culturel. En effet, il y a parfois des ressemblances troublantes entre les religions et cultures de l’antiquité Européenne et, par exemple, les textes les plus anciens de l’hindouisme. La parenté se lit parfois jusque dans le nom des dieux (le Dyaus pitar de l’hindouisme rappelle le Jupiter des Romains ou le Zeus (aussi dénommé parfois Zeus pater) des grecs, ayant pour origine un antique dieu père-ciel. Parfois la personnification des dieux eux-mêmes est similaire. Ainsi, l’Indra du RigVeda, texte sacré antique le plus ancien de l’hindouisme, rappelle étrangement Thor, le dieu du tonnerre du panthéon Scandinave (Indra est le dieu des éléments météorologiques, il écrase les êtres maléfiques (comme par exemple Vritra, un serpent géant) avec sa masse d’armes, nommée Vajra, qui est le symbole de la foudre. Indra trouve son reflet dans Thor, qui écrase les êtres maléfiques (comme Jörmungandr, le serpent géant qu’il combat au Ragnarök) avec son marteau nommé Mjöllnir (d’une racine Indo-européenne qui a donné aussi malleus (marteau en Latin, donnant maillet en Français)) qui est le symbole de la foudre et du tonnerre (d’autres divinités Indo-européennes antiques, par exemple le Perkunas Balte, le Perun Slave, le Taranis Gaulois, le Tarhun Hittite et d’autres, sont aussi très similaires).

Ce constat d’une origine linguistique commune de l’immense majorité des langues de l’Europe et de nombreuses langues d’Asie centrale et d’Asie du sud, ainsi que les points communs dans les cultures et religions anciennes de l’Europe païenne et des cultures anciennes et récentes des régions Asiatiques précitées, amène à se demander comment une culture et une langue (un hypothétique mais très vraissemblable langage proto-indo-Européen) a pu se répandre avec une telle ampleur à travers de telles distances parmi des peuples si différents. Qui étaient ses locuteurs originels ? Quelle était leur origine ?

Pour certains, cela ne peut que signifier une invasion de l’Europe par des peuples Asiatiques issus d’Asie Centrale ou du Sud, il y a de nombreux millénaires.

Une autre théorie existe, la théorie dite des “Kourganes“, qui pose que depuis les bords de la mère noire, en Ukraine et en Russie du sud, des gens appartenant a une civilisation de peuples blancs de type Européen (connus comme la culture des Kourganes (et comme la culture de Yamna dans son dernier stade)) aient migré pour partie vers l’est et le sud-est, vers l’Asie Centrale, tandis que d’autres étendraient leur influence vers l’ouest et l’Europe.
Sans doute installés jusque dans les environs du nord de l’Afghanistan vers 2000 avant J.C. (culture du Complexe archéologique bactro-margien ? culture Andronovo ?) les migrants Indo-européens en Asie se seraient répandus dans le nord-ouest de l’Inde entre 1800 et 1600 avant J.C., puis dans toute sa moitié nord, enfin plus tard, dans l’est de l’Iran. (Plus de détails sur l’Inde et la ressemblance du Sanskrit à des langues européennes antiques comme le Latin)

TRISHIA
02-11-2012, 08:21 PM
Anthropologiquement, il y a deux catégories distinctes de peuples nomades: les chasseurs-cueilleurs, et les pasteurs-éleveurs. Le nomadisme de ceux qui vivent de la chasse et de la cueillette est bien différent de celui de ceux pratiquant l'élevage et la transhumance, à tel point que ces deux types sont difficilement comparables: les premiers circulent sur un territoire restreint selon un cycle saisonnier précis, les seconds se déplacent dans des espaces plus vastes en fonction des pâturages et de leur cheptel. On veut considérer que le nomadisme, et la philosophie qui le soutend, s'effritent au contact des empires, des Etats, des armées, et puis du monde des villes; de doctes enseignants affirment péremprtoirement que les grands empires furent toujours affaires de métropoles : Rome, Tenochtitlan, Cuzco, Constantinople, bien d'autres encore; Gengis Khan interdisant à ses ministres de vivre dans les villes et les forçant à résider sous leurs yourtes, comme s'il pressentait le danger. Son petit-fils, Kubilaï, devenu empereur de Chine, initiera une dynastie, les Yuan, dont la vie citadine et ses fastes occasionneront sa perte. Plus jamais un peuple nomade ne disposera d'un tel pouvoir, car le modèle urbain qui s'impose partout achève à petit feu ce qui subsiste de l'esprit nomade? Voire: l'inconscient collectif reste vivace chez les individus sédentarisés, et se traduit par un comportement en apparence urbain: témoin, cette mode désertique, sémite, des "lofts" dans les années 80, qui faisaient abattre murs et cloisons de séculaires appartements européens.

Assouvir un appétit de déambulation est quitter volontairement la chaleur du foyer pour aller se frotter à la froidure ou aux vents brûlants, à la route, à l'aventure de la vie. L'opposition entre nomades et sédentaires nous renvoie aux origines culturelles de l'Occident, en particulier aux dieux grecs et aux récits qui vantent leurs exploits démesurés et leurs conquêtes féminines ou guerrières. Le dieu Hermès, grand arpenteur des routes, est également l'arrière-grand-père d'Ulysse; au fil de ses tribulations, Ulysse n'a cessé de vouloir retourner chez lui, rentrer à la maison. Mais le déracinement annonce la séparation souvent plus vite qu'on ne le pense. Et pour se faire (re)connaître chez lui, par les siens puis par les autres, Ulysse, comme tout revenant, doit ruser et même parfois tout recommencer à zéro. Pour ré-exister à nouveau. Les retrouvailles nécessitent une renaissance, voire une résurrection… le couple Hermès-Hestia témoigne d'une union possible des contraires , l'un ayant toujours besoin de l'autre, et selon le principe du yin et du yang, tout nomade est à un moment ou à un autre sédentaire, et tout sédentaire se fait pareillement nomade à ses heures… libres, de préférence. A Hermès revient l'univers du dehors, à Hestia celui du dedans. L'ordre social, sexuel et conjugal ainsi maintenu, le passage du seuil clitoridien devient l'instant de tous les possibles et le symbole d'une harmonie dissonante les liant à jamais entre fixité et mobilité, intérieur et extérieur, porte et pont, Hermès-Hestia sont unis à jamais. On établira là un parallène utile avec la rencontre du pénis nomade et du vagin sédentaire: se déplacer librement apparaissant, historiquement parlant, subversif aux yeux de nombreuses autorités, on trouve là l'origine de la morale sexuelle répressive du vieil Occident: empêcher un pénis de se mouvoir comme bon lui semble dans le vagin de son choix est à la fois une marque de domination d'un pouvoir, et une punition radicale.

L'itinérance renvoie aux idées de circulation, circuit, tour, tourisme, etc... alors que le terme migration rappelle plutôt l'idée de transplantation, de villégiature, d'installation, de séjour. Le mot grec apoikia évoque le phénomène migratoire et l'éloignement de la Cité, suggèrant la possibilité de disparition, de perte, de perdition, de déperdition, dans laquelle le nomade se retrouve sans cesse balancé entre ce qu'on appellerait de nos jours le droit du sol et le droit du sang… là aussi on retrouve l'angoisse primale du mâle voyant son pénis disparaître dans le vagin de la femme, angoisse de castration bientôt doublée d’une angoisse de pénétration, pour les deux sexes, mais dans une asymétrie qui signe la différence des sexes; ainsi, le sédentaire aspire au nomadisme et le nomade sait apprécier les délices cachés de la sédentarité recherchée: si vous rentrez le médius dans un vagin jusqu'à la deuxième phalange environ, vous sentirez, vers l'avant, une petite rugosité, pas autant qu'une langue de chat, mais perceptible toutefois; c'est là le point G. Comme toutes les zones érogènes, la sensibilité dépent de la personne et s'entretient: ainsi "nomade sur place" et "nomade de l'espace" occupent momentanément un territoire commun durant le coït, même la modernisation et la sédentarisation ont bouleversé la donne : godemichés (doubles ou triples) et autres sextoys ayant dans bien des cas remplacé le second.

En conclusion, je dirais donc que les valeurs du marché s'imposant sur l'ensemble de la surface de la planète, nous migrons tous sans arrêt dans le temps, devenant aussi nomades sans le vouloir par simple mais terrible manque d'enracinement, en raison aussi d'une inquiétante absence de projets, mais que la rencontre du corps, du regard et du sexe de la femme, la jouissance du regard englué, le plaisir de la sidération, ancrent l'homme dans le sédentarisme de la pénétration, comme le nomade plantant sa tente dans la terre, archétype féminin dur, "être-territoire" indispensable à son existence, son pénis devenant l'axe horizontal qui génère des plaisirs évidents de rencontre et de partage.

gandalf
02-11-2012, 11:27 PM
"si vous rentrez le médius dans un vagin jusqu'à la deuxième phalange environ, vous sentirez, vers l'avant, une petite rugosité, pas autant qu'une langue de chat, mais perceptible toutefois; c'est là le point G. "

Et moi qui croyais que le point G se trouve à la fin du mot "shoppinG " !

TRISHIA
02-12-2012, 08:18 AM
Ca c'est pour les consuméristes!