Tous pourris ? Non : certains plus que d’autres !

Le Chœur des Vierges effarouchées de la Ripoublique présente :



L’affaire Thomas Thévenoud et de sa femme Sandra Elouarghi-Thévenoud ne constitue jamais qu’un énième scandale…

Mais comme à chaque fois qu’un élu se fait pincer, afin de ne pas se laisser se propager la thèse du « tous pourris », ce dernier est jeté en pâture à l’opinion publique : la bonne vieille technique du bouc émissaire qui cache la forêt.

La meute de chiens, comme disait Mitterrand (un expert) en tartine ses unes : information judiciaire, les mensonges de Thévenoud, etc. Et toujours avec le goût de la formule : « Négligeant, pas malhonnête »

version resucée du fameux « responsable mais pas coupable ». On connaît !

Toutefois, dans ce grand bal des Tartuffes, certains tirent leur épingle du jeu de poker très menteur.

Ainsi, Jérôme Cahuzac se permet de faire la leçon : un Monde !

Bref : pas de quoi faire oublier la longue liste des élus condamnés… et souvent réélus.

Parmi ces braves serviteurs de la République, une mention particulière pour Henri Emmanuelli.

Se joignant à l’hallali, il y est allé de son couplet contre Thévenoud, non sans une certaine ironie : BFMTV

Puisque nous ne manquons pas d’humour nous non plus, rappelons ces petits éléments parfaitement officiels (c’est Wiki qui dit) de la biographie du chef des faux-culs :

Henri Emmanuelli
Né le 31 mai 1945 […] Issu d’un milieu populaire, orphelin de père très jeune [il a beaucoup souffert, ndlr], il intègre Sciences Po Paris puis entre à la Compagnie financière Edmond de Rothschild […]
À la même époque, il entre dans la Franc-maçonnerie qu’il quittera cinq ans plus tard.
Il poursuit son activité professionnelle à la banque Rothschild jusqu’à sa première élection comme député en 1978 […]
Le 10 juillet 2012, il est nommé membre de la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, commission dont il devient le président […]
Le 17 juillet 2012 il est l’un des signataires de l’appel à la légalisation du cannabis […]
La même année, il vote contre la ratification du pacte budgétaire européen… mais pour son application en votant la loi organique chargée de sa mise en œuvre [... vous avez dit faux-cul ?]
Inculpé le 14 septembre 1992 dans l’affaire Urba en tant que trésorier du Parti Socialiste, il est condamné pour complicité de trafic d’influences à dix-huit mois de prison avec sursis et à deux ans de privation de ses droits civiques.

… Et en septembre 2014, il vient nous donner des leçons de morale à la télé.

CQFD !