La SNCF est une machine infernale qui vous coûte très cher. Les Enquêtes du contribuable s’attaquent à l’une des vaches sacrées de la République dans un nouveau numéro « SNCF, ça déraille ! »

Le seul moment où la SNCF est à l’heure, c’est lorsqu’il s’agit d’annoncer une hausse de ses tarifs. Ceux-ci ont encore augmenté de 2,6 % au début de l’année pour une qualité de service qui ne cesse de baisser.

Les prix des billets « grandes lignes » ont progressé de 37 % en 10 ans, soit à un rythme deux fois supérieur à celui de l’inflation. Structurellement déficitaire, la SNCF préfère augmenter ses tarifs plutôt que de réduire ses coûts…

Depuis sa création en 1938, la Société nationale des chemins de fer français a pris le mauvais aiguillage. Hypertrophié, mal géré, surendetté, le mammouth ferroviaire ne doit sa survie qu’à la générosité du contribuable et à l’absence de

concurrence. Eh oui, même si vous ne prenez jamais le train, vos impôts contribuent à renflouer la SNCF…

Cet Empire du rail vit sous perfusion : endettée à hauteur de 45 milliards d’euros, la SNCF a touché 11,5 milliards d’aides publiques en 2014. Et l’État verse en plus, chaque année, une subvention de plus de 3 milliards d’euros pour

maintenir à flot le régime spécial de retraite des cheminots.
Les Enquêtes du contribuable «*SNCF, ça déraille !*» (juin/juillet 2015) | Contribuables Associés