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Carolyn Yeager — Le chemin de Croix d'Ursula Haverbeck
03/08/2018
Le commentaire du jour concerne le recours déposé en mai dernier par Ursula Haverbeck pour faire appel de sa peine de deux ans de prison ; à ce sujet, Deutsche Welle (le radiodiffuseur international public allemand) a finalement compris ce que disait Haverbeck à propos de sa critique de la loi allemande sur l'Holocauste.
Ursula Haverbeck est actuellement en prison à Bielefeld, où elle purge sa peine. Son recours vient d’être rejeté par la Cour constitutionnelle sous le prétexte de« trouble de la paix publique ». Ursula Haverberck avait affirmé publiquement « qu’Auschwitz n’était pas sur le plan historique un camp d’extermination, mais un camp de travail ».
Auparavant, DW avait rapporté de manière fallacieuse qu’Ursula Haverbeck prétendait qu'il n’y avait pas de camp de concentration. Ce que Haverbeck a dit en réalité, c'est qu'Auschwitz n'était pas un « camp de la mort ». DW confondait les deux définitions et a répété cet amalgame dans plusieurs articles qu'ils ont publiés. Je leur ai personnellement écrit en leur disant qu'ils étaient coupables de propager de fausses nouvelles, qu’ils faisaient du journalisme bâclé et qu’ils falsifiaient la critique tout en disant n’importe quoi sur « l'Holocauste ».
[…]
La Cour constitutionnelle a rejeté le recours d’Ursula Haverbeck au motif que « le droit constitutionnel à la liberté d’expression ne concerne pas le déni de l’Holocauste ». Elle est donc coupable d’avoir déclaré « qu’il n’a pas été prouvé qu’Auschwitz est un camp d’extermination », même si c'est la vérité. Elle ne peut être déclarée coupable que si elle dit quelque chose qui n’est pas protégé par le « droit constitutionnel à la liberté d’expression ». Donc, en Allemagne, vous ne pouvez pas déclarer qu’Auschwitz n’était pas un « camp de la mort ».
Ils vantent « la liberté d'expression » pour tous et pour tous les sujets, sauf... sauf... sauf pour « l'Holocauste juif » !
La véritable raison en est que la République fédérale d’Allemagne est une construction étatique anticonstitutionnelle qui a été mise en place pour imposer le récit anti-allemand dicté à Nuremberg et fondé sur l’Holocauste. La Seconde guerre mondiale n'a jamais pris fin pour l'Allemagne : il n'y a toujours pas de traité de paix entre les vainqueurs et le vaincu, donc l'Allemagne reste de jure sous le contrôle des vainqueurs. L'histoire de l'Holocauste a été pérennisée pour empêcher les Allemands de reprendre le contrôle de leur propre pays à cause du sentiment de culpabilité qu’elle continue de provoquer. C'est de l'endoctrinement pur et simple.
Cette loi spéciale (connue sous le nom de paragraphe 130) dans leur pseudo constitution stipule que la remise en question/le doute sur le récit de Holocauste établi par le jugement de Nuremberg « trouble la paix publique ». Ce qui veut dire qu’il « trouble les consciences à propos de notre grand mensonge ». Ils ne peuvent pas laisser la vérité se manifester parce que cela saperait le fondement de l’édifice politique judéo-libéral fabriqué sur ce grand mensonge. Par conséquent, cette loi d’exception doit se maintenir à tout prix, ce que DW confirme en rapportant que « la plus haute juridiction allemande a réaffirmé vendredi que le déni de l'Holocauste n'est pas couvert par le droit constitutionnel à la liberté d'expression », et que « Les remarques de la demanderesse échappent largement à la portée protectrice du droit à la liberté d’opinion. »
Ensuite DW répète la litanie habituelle : « Six millions de Juifs ont été systématiquement assassinés par le régime nazi entre 1941 et 1945. » Et « environ 1,1 million de victimes ont été assassinées dans le camp d’Auschwitz en Pologne occupée par les nazis ; 90 % des victimes étaient juives. »
La propagande tourne en boucle. Ils fondent les croyances imposées par un Etat fabriqué par la propagande de guerre, croyances décrétées mais non prouvées par un tribunal militaire faisant office de machine de guerre, affirmant ensuite que ces affirmations sont « évidentes » et n’ont pas à être prouvées (ou confirmées) devant les tribunaux. Ensuite, ils déclarent que ces croyances non prouvées sont des faits notoires qui ne peuvent pas être publiquement remis en question sans « troubler la paix publique ». Pas très convainquant, en fait. Mais les juges de la haute cour ont revêtu des toges rouges, ils trônent dans un palais et ils déclarent solennellement ce qu’il faut penser des « négationnistes » de l’Holocauste.
Ursula Haverbeck, âgée de 90 ans, défie courageusement cette entité étatique fabriquée grâce à des artifices juridiques parce qu’elle aime son pays et son peuple. Lui permettront-ils de parler quand elle voudra dire ce qu’elle pense ? Probablement pas.
La minimisation de l'Holocauste n'est pas toujours un crime. Dans une autre affaire jugée par la Cour constitutionnelle, elle a reconnu qu’un homme avait été condamné à tort pour « incitation » à nier la Shoah. L’homme avait publié des commentaires en ligne qui « minimisaient le rôle de l’armée allemande dans l’Holocauste » mais, dans ce cas, « ses propos n’ont pas été considérés comme un danger pour la paix publique ». Cela veut dire qu'il n'avait pas abordé le cœur de la question la plus sacrée pour les Juifs, qui est à l'origine de toutes ces manipulations juridiques sophistiquées.
http://carolynyeager.net/railroading-ursula-haverbeck
BOCAGE-INFO - Dépêche No 86/2018
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