Anniversaire du Professeur Robert Faurisson



25 Janvier 1929



De Jacques Vecker à Robert Faurisson à l'occasion de son 89e anniversaire


Monsieur Robert, en ce 25 janvier 2018

Ce jour de janvier est marqué par le chiffre mythique de vingt-cinq (5 x 5 étant le carré parfait et le chiffre 5 signalant l’homme en quête de vérité) ; il est le symbole de la fidélité à un idéal. La fidélité à un idéal, voilà qui caractérise le sage de Vichy, ville elle-même symbole d’une tentative de renouveau. Au seuil de sa nonantième année, il aborde la nonagénarité sans détourner son regard du but qu’il s’est fixé : RENDRE A SES CONTEMPORAINS LE DROIT DE PENSER PAR EUX-MEMES ET DE S’EXPRIMER. La fin tragique de l’Allemagne vaincue lui en fournit la matière. Il demeure simplement UN HOMME, titre choisi par Paul-Eric Blanrue pour un récit filmé de l’engagement d’un honnête homme dans le siècle.


« 25 janvier » : le temps viendra où, débarrassée d’un écrasant fardeau, l’humanité retrouvera un peu de raison grâce à la curiosité d’esprit d’un héritier des lumières de France et d’Ecosse. Il fut prénommé Robert, prénom dont l’origine germanique évoque gloire et brillance. Si cette gloire ne se manifeste que lentement, c’est en raison de l’inertie de foules encore engluées dans l’ignorance des avancées du révisionnisme historique.


Dur à la tâche, dur également pour les tièdes, Robert n’est jamais avare d’un geste de miséricorde envers ceux qui faiblissent sans pour autantrenier ce qui les liait à sa personne. Qui aurait oublié ses paroles généreuses tant à l’égard d’un Dieudonné qui, écrasé par le sort, sembla un instant quitter le navire, qu’à l’égard d’un Noam Chomsky à qui il garde gré d’avoir pris sa défense simplement au nom de la liberté d’expression tout en affirmant sa croyance en la Shoah ? Tenant Chomsky pour vraisemblable « victime d’appels à la haine et à la violence » d’organisations communautaires, Robert écrivait : « Je le comprends et je lui pardonne » (13 janvier 2018). Quel est l’homme, soucieux de justesse et de modération, qui ne se montrerait miséricordieux devant le tsunami de mensonges qui s’abat sur de faibles humains, un instant lucides, et sur de faciles dupes ignorant le conseil que se donnait Descartes : « de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle » ?


« Peut-on ne pas devenir révisionniste après avoir rencontré un vrai révisionniste ? », demande Alain Soral dans Dialogues désaccordés, texte écrit à quatre mains avec Eric Naulleau. Le signataire de ces lignes confirme. L’évidence s’impose lorsqu’on a l’honnêteté de s’élever au-dessus des préjugés et des tabous. Qu’Adolf Hitler n’ait pas été un petit saint, cela se conçoit ne fût-ce que parce que tel est le cas pour tous les « grands hommes » au cours de l’histoire ; mais de là à croire qu’il ait pu commettre l’horrible forfait qu’on évoque sans cesse depuis plus de 70 ans sans en établir vraiment la réalité, cela constitue un défi à la raison. Mille preuves se sont accumulées de ce qu’un certain « génocide » n’est qu’une légende. Grâces en soient rendues au « Geburtstagskind » (celui dont on fête l’anniversaire) du 25 janvier. Rigoureux, à la virgule près autant pour la forme que pour le fond, exact et minutieux jusqu’à la vétille, modeste tout en étant conscient du rôle central qu’il joue dans la libération de l’esprit des hommes, qu’il reçoive nos vœux d’une héroïque continuation dans l’effort !

Ephraïm Vhazimolo, chroniqueur, Libre expression, Château de Vaugran, 30480 St Paul la Coste