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Les tribunaux allemands jugent trois présumés auteurs de l'Holocauste
29/06/2018
Les procureurs allemands ont identifié trois suspects sur une liste de neuf présumés criminels de guerre de l'Holocauste, accusés d'avoir tué d'innombrables Juifs.
Kurt G., Herbert W. et Wilhelm Karl Friedrich Hoffmeister, soupçonnés d’avoir participé à des pelotons d'exécution qui ont assassiné des Juifs en Europe de l'Est pendant l'Holocauste, ont été pendant des mois sous enquête préliminaire, chacun étant pris en charge par un autre bureau régional du procureur. Le directeur du Centre Simon Wiesenthal pour l'Europe de l'Est, Efraim Zuroff, a déclaré que leur affectation au sein des Einsatzgruppen faisait d’eux des criminels de guerre.
Six des noms figurant sur la liste que Zuroff a communiquée à des procureurs allemands en 2014 n'ont pas été retrouvés, mais ils ont pu identifier trois anciens membres de l'escadron de la mort de l'Einsatzgruppe C qui a participé au massacre de dizaines de milliers de Juifs à Babi Yar, en Ukraine, en septembre 1941.
L'enquête contre deux des trois hommes a été lancée après que la chaîne de télévision ARD les ait interviewés en septembre. Ils ont admis devant la caméra être membres de ce groupe.
Les trois hommes sous enquête sont des nonagénaires.
Zuroff a déclaré qu'il ne pouvait pas savoir quelle serait la durée de l’instruction de leur procès. « Je n'ai pas les informations nécessaires pour intervenir dans la procédure ». Mais, a-t-il ajouté, « les auteurs allemands de l'Holocauste ont montré une grande détermination à tuer des Juifs. J'espère que les procureurs allemands montreront aujourd'hui la même détermination à poursuivre ces criminels de guerre. »
La voie de la poursuite pénale engagée contre les bourreaux ordinaires membres des Einsatzgruppen a été entérinée par la condamnation en 2011 de l'ancien gardien du camp de concentration John Demjanjuk à Munich, complice des meurtres de près de 30 000 Juifs dans le camp de la mort de Sobibor en Pologne. Il a fait jurisprudence en ce sens qu'être gardien dans un camp de la mort était suffisant pour prouver sa complicité dans le meurtre de masse.
Les poursuites judiciaires contre des criminels nazis se sont concentrées sur les maîtres d’œuvre du génocide, ce qui a conduit à « très peu de condamnations » des criminels qui ont effectivement assassiné, parfois même des centaines de Juifs en une seule journée, a déclaré M. Zuroff.
http://jewishnews.timesofisrael.com/...-perpetrators/
Robert Faurisson – Les Einsatzgruppen : aucun ordre de tuer les juifs
La thèse de l’existence des « chambres à gaz » nazies devenant de plus en plus difficile à soutenir, les historiens officiels et les médias se sont mis à insister sur le cas des Einsatzgruppen. Ne reculant devant aucune tricherie ils ont, dans certains cas, commencé par affubler ces « Groupes d’intervention » du nom, inventé par eux, de « Groupes mobiles de tuerie ». Les Einsatzgruppen exerçant leur activité en URSS avaient, en fait, pour mission d’assurer la sécurité à l’arrière du front en particulier à cause de la présence des francs-tireurs et des partisans qui multipliaient les assassinats de soldats allemands et les sabotages. Jamais les Einsatzgruppen n’ont reçu d’ordre d’exécuter des juifs en tant que tels. Des juifs pouvaient être exécutés ou pour actes de terrorisme, ou pour sabotage, ou en qualité d’otages à la suite, par exemple, d’attentats, ou pour tel autre motif de ce genre. Les affirmations en sens contraire et les constructions de l’esprit autour d’un prétendu « Kommissar Befehl » ou à propos de la confession du Général SS Otto Ohlendorf à Nuremberg sont de l’ordre du mythe. D’une manière générale, « malgré les recherches les plus érudites » (François Furet à la fin d’un colloque à la Sorbonne, le 2 juillet 1982), jamais un tel ordre n’a été trouvé. Même les historiens les plus complaisants ont dû l’admettre ; voyez, par exemple, pour les Einsatzgruppen, en particulier, Helmut Krausnick et Hans-Heinrich Wilhelm dans Die Truppe des Weltanschauungskrieges/Die Einsatzgruppen des Sicherheitspolizei und des SD, Stuttgart, Deutsche Verlags-Anstalt, 1981, p. 634, ou encore Yaacov Lozowick dans « Rollbahn : The Early Activities of Einsatzgruppe C », Holocaust and Genocide Studies, 1987, Vol. 2, p. 221-241.
Le cas du général Jodl et les Einsatzgruppen
Après l’affaire des chambres à gaz qui prenaient l’eau, on s’est rabattu sur la nébuleuse « Shoah par balles » pour justifier le chiffre de six millions. Les stèles du Musée d’Auschwitz ont été remplacées avec des chiffres révisés à la baisse, passant de quatre millions de victimes jusqu’en 1990 à un million et demi depuis 1995, soit une diminution de deux millions et demi de victimes.
Or, le général Alfred Jodl, chef de l’état-major de la Wehrmacht de 1939 à 1945, a été condamné à mort par le Tribunal militaire international de Nuremberg et exécuté pour avoir signé les ordres de mission des Einsatzgruppen, unités spéciales engagées sur le front de l’Est dans la lutte contre les partisans, et qui sont accusées d’avoir été les exécutants de la « Shoah par balles ». Le général Alfred Jodl a été acquitté à titre posthume et réhabilité par un tribunal de Munich lors de la révision de son procès en mars 1953, qui a déclaré Jodl « non-coupable » des crimes classés dans les groupes I (coupables majeurs) et II (coupables), sous la seule réserve, imposée par la tutelle des Alliés, que cet acquittement ne pouvait pas être invoqué pour remettre en cause le jugement de Nuremberg.
Concernant l’affaire Demjanjuk, voir le lien ci-dessous :
http://robertfaurisson.blogspot.com/...uk-et-sur.html
BOCAGE-INFO - Dépêche No 56/2018
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