Est-ce que c'est commune pour les immigres europeens en France a conserver leurs langues?

[Tooting Carmen]

En France, comme tous nous savons, il y a des grandes communautes surtout des Italiens, des Espagnols, des Portugais, des Polonnais et des Yugoslaviens. Mais est-ce qu'ils conservent leurs langues ancestrelles parmi toutes les generations, ou non?

[Samnium]

Généralement non. Moi ce que je vois, ceux qui ont des origines italiennes, espagnoles etc. ne parlent presque jamais leur langue originelle. Parfois on croise des bilingues (moi-même je suis bilingue) mais c'est rare.

[Ouistreham]

Je résume:

• 1ère génération (1940-50): ils sont étrangers en France, espèrent retourner un jour dans leurs pays pour faire la révolution (ils sont encadrés par des associations communistes anti-Mussolini, anti-Franco etc., et des associations juives pour les Est-Européens).
• 2e génération (1960-70): ils sont bilingues mais n'ont aucune perspective de retourner aux pays de leurs parents. Ils continuent cependant à voter communiste.
• 3e génération (1970-2000): ils ont vaguement conscience d'avoir des racines à l'étranger mais ne parlent plus polonais ou portugais ou italien. C'est le moment où le vote communiste en France s'effondre de 20 à 2%.
• 4e génération (maintenant): ils ne savent plus rien et ne veulent plus rien savoir de leurs arrière-grand-parents étrangers, et votent Le Pen...

[RogueState]

C'est pareil pour les immigrés et enfants d'immigrés extra-européens, qu'ils soient Africains subsahariens ou Maghrébins, ils ont eu une très faible connaissance de leurs langues d'origine (à part quelques mots balancés à gauche, à droite)

Les seuls qui arrivent à maintenir leur langue d'origine, ce sont les Turcs en général

[NSXD60]

Avec céses-là des derniers queques années, srait mieux qu' ça sort pas leurs langues ditout.

[Fraisod]

Je résume:

• 1ère génération (1940-50): ils sont étrangers en France, espèrent retourner un jour dans leurs pays pour faire la révolution (ils sont encadrés par des associations communistes anti-Mussolini, anti-Franco etc., et des associations juives pour les Est-Européens).
• 2e génération (1960-70): ils sont bilingues mais n'ont aucune perspective de retourner aux pays de leurs parents. Ils continuent cependant à voter communiste.
• 3e génération (1970-2000): ils ont vaguement conscience d'avoir des racines à l'étranger mais ne parlent plus polonais ou portugais ou italien. C'est le moment où le vote communiste en France s'effondre de 20 à 2%.
• 4e génération (maintenant): ils ne savent plus rien et ne veulent plus rien savoir de leurs arrière-grand-parents étrangers, et votent Le Pen...

I was with you until "4". Is it possible, among people from families that were Left-wing (particularly those strongly militant) that more than a (shocking) minority would shift not merely toward the liberal/less-liberal center, but go all the way to the hard Right?

[Ouistreham]

Avec céses-là des derniers queques années, srait mieux qu' ça sort pas leurs langues ditout.

Cà c'est ben dit et joliment dit !

(en Cadien ? J'avais près d'Alençon, limite Normandie-Maine, une défunte grand-tante qui jasait exactement comme ça)

[NSXD60]

Ti t'es 'rtenu de dére que j'ai fait erreur à mette "derniers" pitot que "dernières", quétchose que mes grands-parents avait jamais d' bésoin de s'en jongler. Merci pour votte réponse. Et, ouais, chus Cadjein.