Un nouveau film israélien brosse un tableau sympathique des terroristes juifs qui ont tenté d’assassiner des millions de personnes

8 septembre 2021

Un film israélien à venir dépeint avec sympathie des terroristes juifs qui tentèrent d’assassiner des millions de civils allemands en empoisonnant leur eau et leur nourriture bénéficie d’une publicité aveuglément favorable dans les médias sionistes.

Le film, « Plan A », est basé sur une histoire vraie que le réalisateur Yoav Paz a largement étudiée à travers des témoignages récemment dévoilés ainsi que le livre Li Nakam Veshilem (Vengeance et châtiment sont à moi) de l’historienne Dina Porat.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un groupe d’environ 50 Juifs dirigé par le partisan communiste et poète national israélien Abba Kovner a formé un groupe appelé « Nakam » (les Vengeurs).

Le groupe a concocté un plan pour infiltrer l’Europe d’après-guerre et tuer des millions de citoyens allemands en ajoutant de l’arsenic à leur eau potable – un complot qu’ils ont appelé « Plan A ». Si cela échouait, ils avaient un « plan B » où ils empoisonneraient les soldats allemands détenus dans les camps de prisonniers de guerre alliés. Selon le témoignage de Kovner, le futur premier président d’Israël Chaim Weizmann, a aidé l’organisation terroriste à préparer ces opérations.

Le « plan A » a échoué lorsque les forces de sécurité britanniques ont intercepté des membres de Nakam, ce qui a contraint les terroristes à se débarrasser de leur réserve de poison en la jetant par-dessus bord du bateau qui les transportait. Certains responsables du mouvement sioniste croyaient également qu’une attaque terroriste d’une telle ampleur aurait causé des problèmes diplomatiques à l’Etat sioniste en gestation et aurait pu avertir les Britanniques.

Finalement, les terroristes ont réussi à réaliser partiellement le « plan B ». Ils ont infiltré le camp d’internement américain de Langwasser et ont pu empoisonner des milliers de soldats allemands captifs en mettant de l’arsenic dans leur pain. Alors que beaucoup étaient gravement malades, le New York Times a affirmé à l’époque qu’il n’y avait pas eu de décès connus, bien que cet attentat n’ait pas fait l’objet d’une enquête approfondie. Les criminels en question ont été neutralisés avant de commettre d’autres crimes mais relâchés après quelques mois de détention.

Selon Paz et son frère et co-scénariste Doran, le but de leur film n’est pas d’examiner « le bien et le mal » ou « le noir et blanc », mais plutôt de faire en sorte que les téléspectateurs juifs sympathisent avec l’état d’esprit et les actions du Nakam.

Stephen Applebaum, critique du Jewish News, semble accepter le message que les réalisateurs essaient de transmettre : « Se mettre à la place des Avengers aujourd’hui procure une sensation de malaise. Leur souffrance et leur échec sont rendues palpables dans le film, mais il en va de même pour la souffrance, la mort et l’horreur qu’ils avaient prévu d’infliger à des millions de personnes. Qu’auriez-vous fait à leur place ? Je n’espère qu’aucun d’entre nous n’aura jamais besoin de le savoir. »

Bien que « Plan A » soit en anglais et ait un casting relativement bien connu, y compris l’acteur allemand August Diehl et Sylvia Hoeks, remarquée dans « Bladerunner 2049 », il n’y a pas beaucoup de publicité pour ce prochain long métrage qui fera ses débuts en Amérique et en Europe le 13 septembre prochain.

Cath Clarke du Guardian est jusqu’à présent la seule exception, mais elle se concentre sur les échecs techniques du film plutôt que sur le message sombre suggérant que des Juifs voulaient tuer sans discernement des personnes de groupes ethniques contre lesquelles ils en voulaient. Un film faisant la promotion d’un message aussi dangereux dans n’importe quel autre contexte racial et historique aurait sans aucun doute suscité davantage de controverses.

https://national-justice.com/new-isr...urder-millions



BOCAGE-INFO - Dépêche N°170/2021

COMMENTAIRE

Dans son livre Les Vengeurs (Editions « J'ai lu/Leur aventure », 1968), l’historien israélien Michel Bar-Zohar nous apprend que la Brigade juive incorporée dans l’Armée britannique se livra à de nombreuses exactions à l’encontre la population civile des territoires occupés. Il mentionne en outre le projet d’empoisonner des villes entières (Berlin, Nuremberg, Munich, Francfort) en déversant du poison dans les réservoirs d’eau potable. Les « Vengeurs » y renoncèrent uniquement par crainte de faire des victimes parmi les troupes alliées d’occupation, mais ils se rattrapèrent en empoisonnant le pain d’un camp de prisonniers de guerre allemands. C’était le 14 avril 1946 et la guerre était terminée depuis un an !

Quant à l’historien israélien Ilan Pappé, il se réfère au dossier G59/1/GC, G3/82 des Archives de la Croix-Rouge pour nous apprendre que lors du siège de la ville palestinienne de Saint-Jean-d’Acre, en mai 1948, des terroristes sionistes empoisonnèrent l’aqueduc qui acheminait l’eau potable depuis une source distante d’une dizaine de kilomètres. Une épidémie de typhoïde ravagea les assiégés, qui furent contraints à la reddition après avoir entendu les haut-parleurs des assaillants hurler jour et nuit : « Rendez-vous ou suicidez-vous ! Nous allons vous détruire jusqu’au dernier ! » (Ilan Pappé, Le Nettoyage ethnique de la Palestine, Fayard, 2008, p. 140)

A la fin du mois de mai 1948, une tentative similaire visant l’alimentation en eau de Gaza fut déjouée in extremis. Les Egyptiens surprirent deux terroristes israéliens, David Horin et David Mizrahi, au moment où ils tentaient de contaminer les puits de Gaza avec des germes infectieux de la dysenterie et de la fièvre typhoïde. Ben Gourion rapporta cet incident dans son journal à la date du 27 mai 1948. Les deux hommes furent condamnés à mort et exécutés par l’Egypte sans provoquer la moindre protestation de la part des autorités israéliennes.

Ce film semble éluder cet aspect du problème pour se focaliser uniquement sur les crimes commis en Allemagne.