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22 octobre :Journée d’hommage au milicien inconnu
De lui on ne sait rien : pas de procès, pas de nom, pas de témoignage : juste une photo.
Ses bourreaux ne lui permirent pas d’écrire une dernière lettre à sa pauvre mère, non plus que d’être accompagné par un prêtre.
Pas de tombe non plus : ses restes furent jetés bas au fond d’une fosse commune.
Ce n’est pas sous les balles d’une armée étrangère entraînée par des criminels dans le sanglant cycle attentat-répression, qu’il est tombé. Ce sont des balles françaises qui ont assassinées ce Français. Le sang des Français n’avait pas beaucoup de valeurs pour les séides de Staline ou les valets de Washington et Jérusalem.
D’autres s’étaient battus pour un tyran rouge qui réduirait bientôt la moitié de l’Europe en esclavage.
D’autres s’étaient battus pour leur terre promise pour laquelle ils avaient mis le monde à feu et à sang.
D’autres s’étaient battus pour étendre leur capitalisme à la planète et ceux-là ont gagné.
D’autres croyaient s’être battus pour la France en endossant l’uniforme anglais.
Toi, c’est en France que tu t’étais battu, sous un uniforme et des chefs français. Tu n’avais d’autre ambition que de servir la France et les Français, ce que tu fis jusqu’au bout.
En ce 22 octobre, journée nationale d’hommage au milicien inconnu, les Français ne vous oublient pas, toi et tes camarades.
«Je m’engage sur l’honneur à servir la France au sacrifice même de ma vie. Je jure de consacrer toutes mes forces à faire triompher l’idéal révolutionnaire de la Milice française, dont j’accepte librement la discipline. Je le jure !»
Voici le serment que prononçaient, à genoux, les miliciens, comme l'indique le début de ce Chant des cohortes.
Créée en 1943 par le gouvernement de Vichy, la Milice française rappelle les vieilles milices qui, dans les villes françaises, se formaient pour faire respecter l’ordre et pour faire face aux envahisseurs. Son secrétaire général était Joseph Darnand venant, comme la plupart de ses troupes, du Service d’ordre légionnaire. Sous l’ordre des préfets, tout ses chefs étaient nommés par le président du Conseil. Non armée durant de nombreux mois, la Milice compta de nombreux morts dans ses rangs, victimes d'attentats des valets à la solde de Staline ou du capitalisme anglo-saxon.
C’est pourquoi elle fut par la suite armée pour assurer sa sécurité. Les ennemis de la France avaient obtenu ce qu'ils souhaitaient : le déclenchement d'une terrible guerre civile dont les traces n'auraient pu être effacée que par un grand chef d'Etat que la France ne trouva pas.
La haine des gaullistes et communistes ne laissa guère de choix aux patriotes : rester en France attendre les armées d'invasion et être exécuté ou partir pour l'Allemagne et poursuivre le combat. Ce fut le choix de nombreux miliciens qui intégrèrent la Division Charlemagne, où la plupart moururent en défendant avec honneur les armes françaises, rejoint dans la tombe par les miliciens particulièrement touchés par l'épuration.
Ce chant était celui du Service d'Ordre Légionnaire (SOL) est fut adapté ensuite pour la Milice française. Il existe quelques variations entre les deux versions, les mots "SOL" remplacés par "Milice" et "légionnaires" remplacés par miliciens, comme dans le refrain : "Légionnaires de mourir en chantant" ...
A genoux nous fîmes le serment,
Miliciens de mourir en chantant,
S’il le faut pour la Nouvelle France !
Amoureux de gloire et de grandeur,
Tous unis par la même ferveur,
Nous jurons de refaire la France,
A genoux, nous fîmes ce serment.
I. Le sauveur de la France immortelle
A fait luire un radieux idéal ;
Le vainqueur de Verdun nous appelle,
Répondons : “Présent !” au Maréchal !
Refrain.
II. Accourez dans nos dures cohortes
Ô vous tous que grisent les combats :
La Milice fera la France forte
Par ceux-là qui ne trembleront pas !
Refrain.
III. Pour qu’enfin la nation se redresse,
Miliciens nous irons jusqu’au bout !
Modelons une ardente jeunesse
Et nos morts seront contents de nous !
Refrain.
IV. Nous servirons de toute notre âme
La Milice, son chef et la Nation
Miliciens, la Nation vous réclame
Pour que vive la Révolution !
Refrain.
V. Pour les hommes de notre défaite
Il n’est pas assez de dur châtiment
Nous voulons qu’on nous livre les têtes,
Nous voulons le poteau infamant !
Refrain.
VI. Miliciens faisons la France pure
Bolcheviks, francs-maçons ennemis,
Israël, ignobles pourriture,
Ecœurée la France vous vomit !
Refrain.
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