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Thread: Le nouveau Sans Concession est paru

  1. #1091
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    Annonce: Prof de Maths incarcéré propose aide gratuite


    14/02/2023

    Si des élèves ou des étudiants le souhaitent, ils peuvent envoyer leurs questions et demandes en mathématiques, physique ou chimie (questions de cours, exercice ou devoir entier pour obtenir un corrigé expliqué et détaillé).

    M. Reynouard se fera un plaisir d’y répondre gratuitement: cela lui permettra à la fois de continuer à s’entraîner dans les disciplines qu’il enseigne (“practice makes perfect”, comme disent les Anglais) et de se changer les idées.

    Pour rappel, il est possible de contacter M. Reynouard:

    par courrier postal (lire les recommandations ici);

    par courrier électronique (tout est expliqué ici).
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  2. #1092
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    Deux projets de bandes dessinées révisionnistes


    20/02/2023

    M. Reynouard remercie chaleureusement tout ceux qui lui ont envoyés du matériel de dessin.

    Il nous présente aujourd’hui une étude réalisée dans le cadre d’un projet de bande dessinée: Tatiana découvre Oradour.

    Pour l’heure, M. Reynouard travaille sur l’aspect physique de Tatiana, afin de fixer le personnage, c’est-à-dire de pouvoir toujours le dessiner la même personne d’image en image, sous tous les angles.

    Rappelons que Tatiana est l’héroïne d’une bande dessinée que M. Reynouard a réalisé en 2010, à la maison d’arrêt de Valenciennes. Il s’agissait d’une demoiselle capable de voir des événements passés survenus dans le lieu où elle se trouve.

    En 2010, M. Reynouard avait inventé une histoire dans le genre fantastique qui mettait en scène ce personnage. Il va de soi que ce don pourrait se révéler utile pour des bandes dessinées révisionnistes…

    S’il est extradé vers la France (ce qui, vu le bilan de l’audience du 9 février, est loin d’être garantie), M. Reynouard envisage de mettre à profit son temps en prison en relisant d’abord Tatiana découvre Oradour, puis Tatiana découvre Auschwitz.

    On peut menoter un militant déterminé, mais on ne peut jamais l’arrêter.

    https://blogue.sansconcession.org/20...revisionnistes
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  3. #1093
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    Être un phare dans la nuit (1)

    21/02/2023

    Depuis plusieurs semaines, nous entretenons une correspondance fournie avec M. Reynouard. Ces échanges de lettres ont amené le professeur à mettre par écrit son opinion sur des sujets très divers.

    Rapidement, nous avons pensé qu’il faudrait un jour publier ces lettres, car elles mettent en lumière un aspect important du combat de M. Reynouard: le révisionnisme n’est pas une fin, mais seulement un moyen.

    Pour améliorer la lisibilité du texte, nous avons pris le parti de présenter ces échanges sous la forme d’un dialogue, ne citant que les passages des lettres de M. Reynouard qui traitent de sa vision du combat révisionniste, et résumant les nôtres en de simples qui synthétisent nos questions et remettent en contexte les réponses apportées par le professeur.

    Comme cet échange de courrier s’est étalé sur plusieurs semaines, le texte final est relativement long. Voilà pourquoi nous le publierons en plusieurs articles au cours des prochains jours.

    Nous vous souhaitons une agréable lecture.

    =====


    [SC. Parmi les lecteurs qui écrivent, certains soulignent qu’en matière de révisionnisme, vous avez accompli votre devoir et vous suggèrent de cesser le combat pour prendre un repos bien mérité.]

    VR. Je reçois des lettres semblables. Un aimable correspondant m’écrit par exemple: «[…] ne sacrifiez pas toute votre vie. Il n’y a personne de connu qui oserait se mettre à côté de vous, donc ce n’est pas votre faute si les choses n’avancent pas.»

    Je les remercie de leur sollicitude qui me touche beaucoup. Toutefois, un élément essentiel doit être pris en compte: quand on est appelé à défendre le vrai, le beau, le nombre, la lutte n’est jamais harassante. Je puis en témoigner: même en prison, ma vie reste extrêmement enrichissante et pleine de joie. Par conséquent, je n’ai nulle envie de cesser le combat.

    [SC. Cette absence de soutien n’est-elle pas, cependant, pesante, car quand on mène un combat public, on est heureux de recevoir l’appui de gens qui ont l’oreille du public?]

    VR. Dans les années 1990, le révisionnisme a reçu indirectement le soutien de l’abbé Pierre qui était la personnalité préférée des Français. Le fondateur d’Emmaüs se plaça aux côtés de Roger Garaudy, attaqué pour avoir publié un ouvrage révisionniste intitulé: Les Mythes fondateurs de la politique israélienne.

    Quelques années plus tard, l’humoriste Dieudonné fit monter sur scène le professeur Faurisson. Le révisionnisme a donc bénéficié de l’appui de personnes connues. Bien que cela soit impossible à quantifier, je suis certain que les thèses révisionnistes se répandent dans les masses. Le sujet étant tabou, les convaincus restent discrets. Aussi a-t-on l’impression que rien n’avance; mais c’est faux, j’en suis convaincu au regard du courrier que, depuis des années, je reçois.

    [SC. Après votre arrestation, cependant, aucune personnalité n’a élevé la moindre protestation.]

    VR. Un des principes essentiels de la non-violence (qu’elle soit physique, verbale ou mentale) peut s’énoncer ainsi: face à une situation susceptible de vous contrarier, commencez toujours par vous poser sérieusement la question suivante: « quelle est ma part de responsabilité dans cette affaire? » Y répondre permet de surmonter la colère, le ressentiment et le désespoir.

    Considérons mon cas. Certes, aucune personnalité n’ose se placer à mes côtés. Toutefois, quand on se déclare révisionniste et qu’on se revendique publiquement national-socialiste, peut-on vraiment s’étonner et d’offusquer de se retrouver seul? Je n’ai rien fait pour éviter cette solitude. Dès lors, je ne dois pas m’en plaindre.

    [SC. On aurait pu espérer davantage de courage chez les responsables de la droite radicale.]

    VR. Cet espoir me semble illusoire, car, par conviction, par stratégie ou par crainte, la droite nationale se désolidarise du national-socialisme. Dès lors, comment pourrait-elle publiquement me soutenir? Ses dirigeants savent qu’ils seraient immédiatement accusés de proximité avec l’idéologie dont ils veulent à tout prix se distancier. Ce n’est donc pas leur silence à mon propos qu’il convient de dénoncer, mais, en amont, la stratégie adoptée par la droite nationale envers le national-socialisme.

    Cependant, à l’égard du national-socialisme, la droite nationale peut de diviser, grosso modo, en deux groupes: d’un côté, il y a les nationalistes opposés au national-socialisme n’ont aucune raison de défendre le IIIe Reich, ni aucune personne qui s’en réclame; de l’autre, il y a ceux dont les sympathies nationales-socialistes sont plus ou moins prononcées, qui soulignent que l’objectif de leur formation politique est de rassembler un maximum de citoyens autour d’un projet de société nationaliste. Or, on ne peut rassembler si l’on défend le nazisme, idéologie repoussoir par excellence!

    Les uns comme les autres oublient ce que Maurice Bardèche avait compris dès 1947 toutefois. Dans son œuvre magistrale Nuremberg ou la Terre promise, Bardèche prévint qu’à travers l’hitlérisme, les vainqueurs condamnaient à mort toutes formes de nationalisme, et lança cet avertissement: «Ce n’est pas seulement les Allemands, c’est nous tous qui sommes dépossédés.» Puis venait le passage prophétique dans lequel Bardèche expliquait que désormais, «toute nation, tout parti qui se souviennent du sol, de la tradition, du métier, de la race sont suspects».

    Maurice Bardèche précisait qu’après la pendaison des chefs nationaux-socialistes, nos champs et nos villes bâties par les anciens ne nous appartiendraient plus et deviendraient la proie de l’étranger. Il ajoutait: «Le monde est désormais démocratique à perpétuité. Il est démocratique par décision de justice. Désormais, un précédent judiciaire pèse sur toute espèce de renaissance nationale.» Aujourd’hui, cette condamnation de tous les nationalismes est résumée ainsi: « l’extrême droite, on sait où ça a mené.» Sous-entendu: elle mène à la dictature, aux guerres d’agression et aux « chambres à gaz ».

    Voilà pourquoi la droite nationale n’a pas d’autre choix que de dénoncer publiquement l’Histoire écrite par les vainqueurs de 1945, et de rectifier les mensonges colportés par leurs héritiers idéologiques. Elle doit monter à l’assaut de la place où les partisans de l’ordre mondial établi en 1945 ont installé leur arme idéologique de destruction massive, je veux parler du slogan: « L’Histoire montre où mène le nationalisme ».

    Certes, cette place est une forteresse très bien défendue; mais c’est justement l’importance de l’objectif qui pousse l’adversaire à multiplier les remparts et à les hérisser d’armes défensives. Intimidée, voire apeurée, la droite nationale déserte ce champ de bataille et s’engage sur d’autres: l’immigration incontrôlée, l’islamisation, l’insécurité… Mais à peine la bataille s’est-elle engagé qu’une bombe idéologique explose, décimant les troupes nationalistes: « l’extrême droite, on sait où ça a mené. » De là toutes ces batailles perdues, alors que la droite nationale dénonce depuis des années les vrais problèmes et propose des solutions adéquates.

    Le Front national a émergé voilà quarante ans, à Dreux. À l’époque, jeune adolescent, j’entendais dire: «Le Pen dit tout haut ce que les Français pensent tout bas.» Dès lors, pourquoi le F.N. n’a-t-il pas été porté au pouvoir? Parce que «l’extrême droite, on sait où ça a mené».

    Voilà pourquoi Marine Le Pen a imposé à son parti la stratégie dite de «dédiabolisation», qui consiste à condamner le national-socialisme en tant qu’idéologie criminelle, et moderniser le F.N. en abandonnant les fondamentaux de la droite nationale (mariage réservé aux hétérosexuels, interdiction de l’avortement, etc.). Le Rassemblement national se présente désormais comme un parti qui ne remet en cause ni les «acquis sociaux» (avortement, pacs, etc.) ni les grands principes républicains, et se réclame d’une République « propre », avec une immigration ramenée à un niveau « raisonnable », dans une France « en ordre ». Vous constaterez que cette stratégie porte ses fruits.

    Certes, sur le plan électoral, la dédiabolisation permet des avancées. Toutefois, après trente ans de Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, ce n’est pas l’actuelle vaguelette bleu marine qui devrait effleurer le rivage; c’est une lame de fond qui devrait tout submerger. Autrement dit: aux dernières élections présidentielles, Marine Le Pen aurait dû être élue triomphalement avec 60% à 70% des bulletins exprimés, et aux élections législatives, le RN aurait dû obtenir 200 sièges, voire davantage. On en est loin, très loin.

    Or, en démocratie, tant qu’un groupe n’est pas majoritaire à l’Assemblée nationale, son poids dans les décisions politiques reste infime. J’ajoute que même si demain le RN se hissait au pouvoir, son programme fondamentalement conforme aux principes de républicains ne permettrait aucune révolution nationale. On reviendrait peut-être à la France des années 1950 (la France d’Amélie Poulain); mais c’est cette France qui a donné 1968. Ainsi, aussi longtemps que la droite nationale se détournera du révisionnisme historique, elle n’aura le choix qu’entre rester dans son ghetto ou se trahir pour espérer une victoire par les urnes.

    =====


    La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

    https://blogue.sansconcession.org/20...dans-la-nuit-1
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
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  4. #1094
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    Être un phare dans la nuit (2)


    02/03/2023

    [SC. Les nationalistes ne devraient-ils pas, a minima, défendre la liberté d’expression des révisionnistes et, plus particulièrement, la vôtre?]

    VR. Cette stratégie présente un intérêt certain: elle permet de dévoiler l’hypocrisie de notre République qui a totalement vidé de sa substance le principe de la liberté d’expression. Le raisonnement est le suivant: «En France, le délit d’opinion n’existe pas. Toutefois, le racisme n’est pas une opinion, mais un délit, car il provoque la haine, et la haine raciale, on sait où cela a mené. Dès lors, tous les discours susceptibles de provoquer la haine ou à la discrimination doivent être réprimés au nom du “vivre ensemble”.»

    Dans ses ouvrages, Me Éric Delcroix souligne l’importance de la formule : «discours susceptible de…», car elle permet de condamner n’importe quel exposé en arguant: «J’estime que ces propos peuvent susciter la haine chez certains lecteurs ou auditeurs.» La limite tracée à la liberté d’expression est donc soumise à la seule volonté des puissants du moment. Nous sommes dans l’arbitraire le plus total. Ainsi, en France, le principe de la libre parole a été totalement vidé de sa substance…

    [SC. On ne vous entend jamais réclamer, pour vous-même, la liberté d’expression. Pourquoi cela?]

    VR. Parce que, dans mon cas, c’est inutile. En effet, considérez la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée le 10 décembre 1948 par l’Organisation des Nations Unies (ONU): les deux derniers articles traitent de l’ »abus des droits » et énoncent qu’aucun des droits garantis par l’ONU ne saurait être invoqué pour servir un objectif contraire à ceux de l’ONU. Or, en tant que national-socialiste, je suis raciste en ce que je suis conscient de l’existence des races et des disparités raciales. Dès lors, en toute logique, je suis opposé à l’égalité (égalité des sexes, égalité entre les citoyens d’un pays et les non-citoyens…). Ainsi, je m’oppose à certains buts de l’ONU. Par conséquent, je ne saurais invoquer la liberté d’expression garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme.

    L’ »abus des droits » est également prohibé par la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’homme (CESDH). Voilà pourquoi Maître Delcroix parle de Droits de l’homme «souples et modulables à souhait pour imposer l’ordre mondial antidiscrimination et antifasciste.» (Rivarol, 21.XII.2022)

    Tout est verrouillé, et voilà pourquoi je ne perds pas mon temps à mendier, pour moi-même, le droit à la liberté d’expression. Je sais que mes adversaires ne me l’accorderont jamais. Mais qu’importe, car, en tant que national-socialiste, avant de réclamer des droits, je me soucie d’accomplir mes devoirs d’homme. Or, parmi ces devoirs, figure le service du Bien commun, dont je m’acquitte en répandant des vérités historiques salvatrices. Plutôt donc que de mendier le droit à la liberté d’expression, j’invoque le devoir de défendre publiquement la vérité, et j’accomplirai ce devoir toujours, quelles que soient les limites que prétendent tracer mes adversaires.

    [SC. Une question se pose: les masses peuvent-elles accepter la vérité?]

    VR. Je réponds négativement, mais cela ne doit pas nous décourager. En effet, plutôt que d’espérer convertir les masses, œuvrons pour convaincre les individus.

    Depuis mon incarcération, je reçois des lettres de gens qui me remercient d’avoir changé leur regard non seulement en Histoire, mais aussi sur la vie. Des correspondants me disent: «Il y a eu un avant et un après à la découverte de vos travaux; vous m’avez appris énormément.» À mes yeux, c’est merveilleux.

    Une lectrice du Gard m’écrit: «Vous êtes sans doute, pour beaucoup, comme un phare dans la nuit.» La comparaison me paraît légitime: un phare subit les assauts des vagues, sans rien leur opposer que sa solidité qui lui permet de rester debout et de continuer à briller, dans la nuit, pour le bien de tous les navires. C’est exactement le principe de la non-violence: encaisser les coups et y répondre non pas par des coups, mais en restant fort et en continuant à accomplir sa mission d’enseignement, sans haine ni violence, pour le plus grand profit des individus qui, politiquement proches, en ont besoin.

    Quand on raisonne ainsi, on échappe au désespoir. S’imaginer convaincre rapidement les masses est un piège. Un boulanger confectionne-t-il son pain en cinq minutes? Non, la préparation prend du temps. Une mère élève-t-elle ses enfants en une semaine? Non, l’éducation dure des années. Alors pourquoi le révisionnisme devrait-il s’imposer rapidement?

    Certains m’objecteront que les sacrifices consentis par un révisionniste sont bien plus lourds que ceux d’un boulanger ou d’une mère de famille. Or, il est naturel d’espérer des résultats à la hauteur de ses sacrifices. Je pourrais me contenter de répondre que la notion de sacrifice est subjective. J’insiste: ma vie de révisionniste s’est révélée passionnante. Même en prison, ma vie reste enrichissante et remplie de joie. Pour moi, une existence de boulanger serait sacrificielle: je préfère écrire en prison, plutôt que de pétrir de la pâte dans mon fournil.

    Toutefois, j’irai plus loin en insistant sur un fait capital: bien que je me donne entièrement au triomphe du révisionnisme, la victoire ou la défaite m’est indifférente. On prête à Jeanne d’Arc les paroles suivantes: «Combattons, Dieu donnera la victoire.»

    =====


    La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

    https://blogue.sansconcession.org/20...dans-la-nuit-2
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  5. #1095
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    Être un phare dans la nuit (3)


    04/03/2023

    [SC. Cela rappelle un passage de l’épître de saint Paul aux Romains: «Ce n’est pas l’œuvre de celui qui veut ou de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.»]

    VR. Un enseignement identique figure dans un texte sacré de l’Inde, la Bhagavad-Gita. Dieu commande au chevalier Arjuna d’agir sans vouloir jouir du fruit de ses actes, c’est-à-dire sans s’en soucier. Plus loin, il rappelle: « Combats par devoir, sans te préoccuper ni de la victoire ni de la défaite. Ainsi, jamais tu n’encourras le péché. »

    En effet, au plan personnel, le succès ou l’échec social de ma mission de vie est sans importance. C’est Dieu qui décide en fonction de ses plans. L’important est que je remplisse du mieux possible ma tâche, afin de me bonifier, donc de mourir meilleur que je ne suis né. Un commentateur hindou souligne: « Malheur à celui qui, tels un chat ou un chien, sort de la vie tel qu’il y est entré. » Dans l’évangile selon saint Matthieu, la parabole des talents dit la même chose est va plus loin.

    Un maître, partant pour un voyage, convoque ses serviteurs: il donne cinq talents au premier, deux au deuxième, et un seul au troisième. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient, et leur fait rendre compte. Celui qui avait reçu cinq talents, les avait fait valoir, et en avait gagné cinq autres. De même, celui qui avait reçu les deux talents les avait fait valoir, et en avait gagné deux autres. L’un et l’autre sont récompensés de la même façon. En revanche, celui qui n’avait reçu qu’un talent avait pris peur et l’avait enterré, ne voulant pas risquer de le perdre. Au retour de son maître, il le déterre pour le lui rendre. Fâché, le maître dépouille ce serviteur de son talent et le chasse dans les ténèbres extérieures.

    Voici comment j’interprète cette parabole. Le maître, c’est Dieu. Les serviteurs sont les âmes. Au départ, les serviteurs vivent avec le maître: les âmes sont auprès de Dieu. Le départ du maître entraîne la séparation d’avec les serviteurs: il symbolise la naissance, lorsque les âmes quittent Dieu et s’incarnent. Le maître donne à chaque serviteur un nombre de talents différent, «chacun selon ses capacités». J’en déduis que ce ne sont pas les talents donnés qui font les capacités, mais les capacités qui déterminent les talents octroyés. Cela signifie qu’à leur naissance, les âmes sont inégales. Dieu demandant à chacun de gagner autant qu’il lui a donné, selon ses capacités, cela n’a rien d’injuste: c’est là l’interprétation chrétienne.

    Pour ma part, je pense que ces inégalités proviennent de parcours différents vécus par les âmes lors de leurs incarnations passées. En effet, je pense qu’il existe de la vie non seulement sur Terre, mais aussi sur d’autres planètes dans notre univers, ainsi que dans d’autres dimensions, certaines immatérielles, et je pense qu’une âme connaît des existences multiples sous des modalités très différentes.

    Cela dit, revenons à la parabole des talents. L’objectif des âmes est de retourner auprès de Dieu pour toujours, c’est-à-dire de s’extraire du cycle des morts et des renaissances en accédant au Paradis. Pour l’atteindre, elles doivent se bonifier jusqu’à comprendre qu’elles ne font qu’un avec Dieu.

    Si cela est facile à concevoir intellectuellement, mais on n’a vraiment compris cela que quand on ressent que tout est interconnecté dans l’univers. On reste alors d’humeur toujours égale en pratiquant l’amour (la charité, si vous préférez) inconditionnel. Tel est donc le sens de la Vie: se bonifier au fil des existences, afin de retourner auprès de Dieu. Or, on ne se bonifie qu’avec les épreuves rencontrées lors de nos existences.

    Voilà pourquoi je l’affirme: au moment de s’incarner ici-bas, l’âme choisit une mission de vie selon son degré d’avancement, afin de connaître les épreuves qui lui permettront de travailler telle ou telle vertu, donc de se bonifier dans tel ou tel domaine. Cette mission s’inscrit dans le plan divin qui regroupe toute chose.

    [SC. Les talents donnés par Dieu seraient-ils donc des aptitudes innées utiles pour l’accomplissement de la mission choisie?]

    VR. Disons qu’il s’agit de potentialités qui, s’actualisant, permettront d’accomplir la mission destinée à faire éclore et à développer d’autres vertus. Pour l’actualiser, la Providence nous fait naître avec une certaine constitution, à une époque donnée, dans un pays donné et dans un milieu donné.

    Prenons mon cas, car c’est celui que je connais le mieux. Très tôt, la question de l’existence de l’âme m’a taraudé. J’étais en classe de 5e lorsque j’ai acheté et lu le livre du docteur Raymond Moody: La vie après la vie. J’avais donc 12 ans, et mes parents ne m’avaient pas influencé (à la maison, nous n’évoquions pas ces questions): d’après moi, ce mystère de l’âme provenait de mes « capacités » issues de mes existences antérieures. En revanche, mes parents m’ont permis de comprendre que l’aisance financière ne procurait pas nécessairement le bonheur: en observant leur vie, et en la vivant avec eux, je me suis aperçu que, vécue hors de tout idéal supérieur, cette aisance pouvait être une source de malheur profond.

    Le milieu dans lequel je suis né m’a donc donné un « talent »: le détachement des choses matérielles. Pour ma mission de vie, c’était nécessaire. Par conséquent, bien que, de par leur mode de vie, mes parents m’aient fait souffrir , je leur suis reconnaissant, car il le fallait pour développer certaines qualités présentes à l’état latent. Lorsqu’aujourd’hui, j’écris heureux dans ma cellule, c’est en grande partie grâce à eux.

    D’après mon interprétation, dans la parabole des talents:
    – les capacités sont les qualités de l’âme issue de ses existences antérieures;
    – les talents accordés par Dieu sont des potentialités que la jeunesse permettra d’actualiser;
    – les talents à gagner sont les vertus à acquérir dans le cadre de la mission de vie choisie avant de naître: elles seront acquises grâce aux épreuves rencontrées et vécues positivement.

    Pour en revenir à la question de départ, je termine en soulignant le dernier enseignement capital tiré de cette parabole: le retour du maître symbolise la mort physique. Les âmes doivent alors rendre compte de leur vie. Or, le maître ne demande pas aux serviteurs le nombre de personnes auprès desquelles leur action a porté ses fruits; il leur demande uniquement s’ils ont fait fructifier les talents qui leur avaient été donnés.

    J’en conclus que Dieu vous demandera simplement si vous vous êtes bonifiés, sans tenir compte du succès ou de l’échec social de votre mission. Voilà pourquoi si je me dévoue entièrement au combat révisionniste, afin d’en assurer le triomphe, la victoire ou la défaite me laissent indifférent, car c’est sans importance pour mon destin personnel. Victoire ou défaite, c’est l’affaire de Dieu, dans le cadre de son plan.

    =====


    La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

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    Être un phare dans la nuit (4)


    06/03/2023

    [SC. Vous dites que les épreuves rencontrées dans le cadre de notre mission de vie nous permettent d’évoluer en nous bonifiant. Sachant que, le plus souvent, les épreuves ont résulté de l’action de vos adversaires, faut-il en conclure que vos adversaires vous sont bénéfiques?]

    VR. Sur le plan collectif, c’est-à-dire dans le domaine social, mes adversaires sont des ennemis que je dois combattre. Tel est l’objet de ma mission révisionniste au sens large.

    Sur le plan individuel toutefois, mes adversaires sont des gens qui jouent leur rôle dans ma vie, afin de me faire vivre les épreuves dont je dois m’efforcer de tirer parti. De la même façon, je les soumets à des expériences destinées à les faire évoluer. Au ciel (j’adopte cette expression commune par facilité), nous serons tous réconciliés, car nous comprendrons tout au regard du plan divin.

    On comprend alors pourquoi je n’éprouve nulle haine à l’encontre de mes adversaires. Si, par exemple, conduisant sur une route de France, je voyais, sur le bord de la chaussée, le maire d’Oradour à côté de sa voiture en panne, je l’aiderais bien volontiers, car dans cette situation, je verrais en lui l’instrument que la Providence a désigné pour contribuer, en se dressant sur ma route, à mon évolution. Ce sont les discours que je combats, et non ceux qui les tiennent ou qui les protègent.

    De là mon amabilité avec les forces de l’ordre qui m’arrêtent et qui m’interrogent. Le 10 novembre dernier, six policiers sont venus m’appréhender. Je leur ai demandé pourquoi ils s’étaient présentés si nombreux. «Nous ignorions qui nous allions arrêter», m’ont-ils répondu. Je leur ai dit: « Vous faites votre travail: pourquoi vous en voudrai-je? ». L’ambiance s’est très vite détendue. Sur la route d’Édimbourg, ils se sont arrêtés pour prendre un café. Ils m’en ont offert un avec plaisir et nous avons bu ensemble, en discutant tranquillement.

    À Bruxelles, l’inspecteur qui s’occupait des affaires de révisionnisme s’appelait Cornélis. Nous avions une relation de confiance. Un jour, il arriva vers 7h30 pour perquisitionner. Je partais emmener mes enfants à l’école. Je lui dis: « Commencez sans moi, inspecteur, vous savez où c’est!
    — Je ne peux pas, me dit-il, ce serait illégal.
    — Mais je dois emmener mes enfants à l’école! »
    L’inspecteur se tourna vers l’un de ses subordonnés et lui demanda de prendre la voiture pour emmener mes enfants. Le soir, ceux-ci revinrent tout excités: « On a été dans la voiture de police, il y avait plein de boutons partout! »

    Une autre fois, l’inspecteur arriva plus tard, alors que j’allais conduire mon épouse et deux de mes enfants chez le médecin. Là encore, il demanda à un subordonné de le faire pour moi. Mon épouse me raconta qu’une fois arrivé chez le médecin, le subordonné lui dit: « À quelle heure dois-je venir vous rechercher? » Elle le remercia de son amabilité et lui dit qu’elle rentrerait en transport en commun.

    L’inspecteur Cornélis était correct avec moi, car j’étais correct avec lui. Voilà pourquoi, si j’arrivais au pouvoir, je n’organiserais pas d’épuration. Je ne suis pas un homme de pouvoir, et je ne puis parler qu’en mon nom. J’ai en outre conscience que le gouvernement d’un pays impose parfois de prendre des initiatives sévères, voire radicales. Toutefois, si demain nous arrivions au pouvoir, je ne réclamerais aucune épuration. Toutefois, je demanderais que les juges qui m’ont frappé lourdement quittent leur poste, non par vengeance personnelle, mais afin d’éviter que, soucieux de se faire pardonner, ces gens ne soient impitoyables avec mes ennemis d’hier. Utiliser ce travers de la psychologie humaine serait indigne. Bref, en cas de retournement de situation, mes ennemis d’hier n’auraient rien à craindre de moi: pourquoi en voudrais-je à des individus qui ont été des outils de la Providence?

    =====


    La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

    https://blogue.sansconcession.org/20...dans-la-nuit-4
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Être un phare dans la nuit (5)


    08/03/2023

    [SC. De votre point de vue, vos adversaires et ceux qui les servent vous sont donc bénéfiques. Toutefois, leur action fait souffrir vos proches, à commencer par vos enfants qui, depuis 2011, vivent séparés de leur père. D’après la conception de l’existence que vous nous avez exposée plus haut, vos enfants devaient connaître une jeunesse sans père, afin de pouvoir réaliser leur mission de vie, et la Providence s’est servie de vous pour leur faire vivre cette épreuve. Mais n’est-il pas un peu facile d’invoquer les décrets de la Providence?]

    VR. Je ne suis pas un Ponce Pilate: je sais que nous portons la responsabilité de tous nos actes libres. C’est librement que j’ai commis la faute épouvantable d’abandonner ma famille. Par conséquent, j’en porte l’entière responsabilité et j’en rendrai compte.

    Attention toutefois à ne pas vous méprendre sur ma pensée: je n’ai pas dit que la Providence avait décidé de tout; j’ai dit que la Providence « se sert de tout« , ce qui est très différent. Si la Providence décidait à l’avance, alors nous serions prédestinés; mais il n’en est rien. Le libre arbitre existe.

    La vie est comme un film dont, sur Terre, chacun écrit quotidiennement le scénario en posant des actes libres. Plongés dans le temps, nous ignorons ce que sera la suite du film: les images doivent défiler pour que nous le découvrions et que nous poursuivions l’écriture de l’histoire. Cependant, Dieu, pour sa part, est hors du temps: il se tient dans l’éternel présent et il voit toute la bobine, du début à la fin.

    [SC. C’est la raison pour laquelle l’Apocalypse de saint Jean précise que les noms des élus sont déjà inscrits dans le Livre de la Vie. Cela signifie que Dieu connaît déjà la fin de l’histoire. Toutefois, cette histoire, nous l’avons écrite librement, jour après jour, en posant des actes. Par conséquent, nous sommes responsables de notre destin.]

    VR. Exactement, et quand on a compris cela, on peut mieux juger mon cas. Mes enfants devaient connaître une enfance ou une adolescence sans père: cela faisait partie de leur chemin de vie. Dieu sachant que j’abandonnerai ma famille, sa Providence les a fait naître dans mon foyer. Mais je le répète encore une fois: c’est librement que j’ai commis cette faute épouvantable. Dès lors, j’en porte la responsabilité qui me revient.
    Reconnaître ses fautes est un premier pas.

    Cependant, il faut aller plus loin et tenter de les réparer. Voilà pourquoi j’ai tenté de reprendre contact. J’ai envoyé une carte à mon épouse pour lui demander pardon: je l’ai fait humblement, c’est-à-dire sans lui formuler le moindre reproche, ne considérant que mes propres actes. J’ai également écrit à mes enfants en âge de comprendre. Certaines de mes tentatives ont été couronnées de succès, d’autres non.

    [SC. Pourtant, vous avez déclaré que vos enfants ne vous manquent pas. Ces propos ont profondément choqué.]

    VR. Je le comprends sans peine, mais un jugement objectif nécessite de connaître toute l’histoire. Ceux qui me connaissent savent combien j’aimais, et j’aime toujours, mes enfants: je m’en occupais énormément, jouant avec eux, leur lisant des livres, les accompagnant au parc…

    À l’automne 2015, alors que j’étais seul en exil à Londres, j’ai sombré dans le désespoir en pensant à tout ce que j’avais perdu par ma faute. J’ai alors sérieusement envisagé le suicide. Le révisionnisme m’en a préservé: j’avais encore beaucoup à dire… On pourrait donc penser que c’est le révisionnisme, et non ma famille, qui m’a sauvé; mais attendez la suite.

    Le révisionnisme étant ma mission de vie, je refusais d’abandonner. Toutefois, un fait était certain: si j’étais resté à Bruxelles avec ma famille, j’aurais été arrêté et neutralisé depuis longtemps. Par conséquent, aucun compromis n’était plus possible entre ma vie familiale et ma vie de révisionniste. Ce constat m’a poussé à la réflexion.

    Je me suis alors souvenu d’une planche de Kaleunt, cette bande dessinée de Dimitri, qui raconte l’histoire d’un sous-marin allemand traqué par des appareils alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Alors que l’équipage du sous-marin est en danger de mort, le capitaine demande au second qui pleure de désespoir: « Vous auriez préféré mourir pour les démocraties peut-être? ». « J’aurais préféré vivre », répond le second. Ce qui lui vaut cette réplique: « Ce n’est pas si simple. »

    Je n’ai jamais oublié ce dialogue. En 2015, il m’est venu à l’esprit. Transposé au combat révisionniste, j’ai imaginé un dialogue du même genre entre le professeur Faurisson et moi-même:
    « Pr Faurisson — Vous auriez préféré mener une vie de simple professeur en compagnie de votre famille, peut-être?
    Moi — J’aurais préféré combattre pour le révisionnisme et vivre avec ma famille.
    Pr Faurisson — Ce n’est pas si simple. »

    J’ai alors réalisé que certains destins nécessitent des déchirements. Depuis 2003, tous mes procès me valent de la prison ferme. En 2008, la justice française et la justice belge m’ont condamné à un an d’emprisonnement, peine que j’ai purgée à la maison d’arrêt de Valenciennes en 2010-2011. Fin 2014, les ennuis judiciaires ont recommencé: plainte, garde à vue, perquisitions, saisie… Début 2015, les juges de Coutances m’infligèrent deux ans de prison ferme. À peine condamnée, une nouvelle plainte me valut d’être convoqué à la Police judiciaire de Paris. J’ai alors compris qu’il fallait m’exiler au plus vite, c’est-à-dire partir à l’aventure. Avec une famille, c’eût été impossible.

    Notez d’ailleurs que ma compagne, Marie, a refusé de me suivre: nous avions eu un enfant et, pour elle, il était hors de question de fuir vers l’inconnu; alors, imaginez avec huit enfants! J’ajoute qu’après mon départ précipité, Marie a été agressée. Deux individus l’attendaient dans le hall de l’immeuble. Notre appartement était au rez-de-chaussée. Alors qu’elle revenait de la ville, ils l’ont poussé à l’intérieur et l’ont contrainte à s’asseoir. Terrorisée, la pauvre a dû non seulement donner mon numéro de téléphone, mais aussi m’appeler afin d’attester qu’il s’agissait bien du mien. Les inconnus lui ont montré l’adresse de ses parents, sans doute pour l’intimider et la dissuader de porter plainte. Leur stratagème a d’ailleurs réussi, puisque Marie n’a pas osé se rendre à la police.

    J’ignore qui étaient ces individus. Marie n’a rien pu (ou n’a pas voulu) me dire. Elle était terrorisée, et je la comprends, car elle avait sa petite fille. Alors, imaginez Marina et nos huit enfants! Je me suis dit qu’avoir abandonné ma famille la protégeait: personne ne pourrait s’en servir ni pour me localiser ni pour m’intimider. De plus, si, un jour, un de mes enfants était ennuyé à cause de son nom, il pourrait toujours répondre: « Oui, Vincent Reynouard est bien mon père; mais il nous a abandonnés et nous n’avons plus de contact avec lui depuis des années. »

    =====


    La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

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    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Acharnement contre Vincent Reynouard : la France délivre contre lui un second mandat d’arrêt !




    Rivarol n°3557 du 15/03/2023

    L’ACHARNEMENT contre Vincent Reynouard atteint des niveaux inouïs. Alors que la justice écossaise devait décider le Jeudi Saint, le 6 avril, de son extradition ou non vers la France, voici que, lors de l’audience “relais” du 9 mars, les autorités françaises ont délivré contre le militant révisionniste un second mandat d’arrêt (voir l’interview de l’intéressé en page 3). Pourquoi cela ? Tout simplement parce qu’elles avaient conscience que leur dossier était mal ficelé, l’affaire mal engagée car, répétons-le, outre-Manche le révisionnisme historique n’est pas un délit. Le général de gendarmerie, le très conformiste Jean-Philippe Reiland, patron de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et contre les crimes de haine (sic !), dès l’arrestation par six policiers britanniques le 10 novembre 2022 du valeureux chercheur, avait pudiquement évoqué « des difficultés juridiques ». Mais, ajoutait-il, cela ne doit pas empêcher la police et la justice françaises de traquer les auteurs de « crimes de haine ». Accuser Vincent Reynouard de commettre des « crimes de haine », c’est particulièrement fort de café quand on connaît sa personnalité qui est incapable d’éprouver la moindre haine envers qui que ce soit. Craignant de perdre leur proie, les pouvoirs publics aux ordres du Lobby de la Mémoire ont donc décidé d’ajouter de nouvelles charges contre l’historien révisionniste afin d’obtenir son extradition vers la France. C’est ainsi qu’on l’accuse tout à coup d’incitation à la haine raciale à propos d’une vidéo de 2020 où il parle des juifs. Or tout esprit intellectuellement honnête et objectif ne peut déceler la moindre haine dans cette production. Mais qu’importe, comme dit l’adage, qui veut noyer son chien l’accuse d’avoir la rage.

    Ce nouveau mandat d’arrêt, dont Vincent et son avocat, Paul Dunne, n’ont eu connaissance que lors de l’audience “relais” du 9 mars, a pour conséquence directe et immédiate le prolongement de deux mois supplémentaires du séjour en prison à Edimbourg du militant révisionniste. En effet, les magistrats écossais ne rendront finalement leur décision quant à l’éventuelle extradition de Vincent que le jeudi 8 juin 2023. De sorte qu’il sera resté au minimum sept mois derrière les barreaux, de novembre 2022 à juin 2023, de manière tout à fait arbitraire. Car encore une fois il n’a commis aucun délit au regard de la loi britannique. Son arrestation et sa détention sont donc scandaleuses. Et l’acharnement des autorités françaises à son endroit est tout à fait révoltant. On a d’ailleurs mis les grands moyens pour le repérer, le traquer et l’appréhender puisqu’on sait maintenant que le contre-espionnage britannique s’en est mêlé comme si l’on avait eu affaire à un dangereux terroriste, à un poseur de bombes.

    Mais c’est qu’en réalité la bombe que constitue le révisionnisme historique est beaucoup plus redoutable pour les dirigeants actuels car elle met ouvertement en question la clé de voûte du Système mondial depuis 1945. Et c’est pourquoi, bien que Vincent Reynouard soit isolé, esseulé, suivi et soutenu par un nombre limité de personnes, il faut absolument le faire taire. Il a fallu aller le chercher au fin fond de l’Ecosse dans un introuvable lieu-dit, dans la modeste chambre d’hôte qu’il occupait au premier étage d’une maison délabrée, aux alentours du petit port de pêche d’Anstruther sur la côte est, au nord d’Edimbourg. Le Système actuel ne souffre pas même un murmure, pas même un bourdonnement. Il faut que le silence se fasse, que la vérité officielle règne partout, à l’école, dans les médias, sur la Toile, dans les cerveaux et les consciences, dans les esprits et dans les âmes.

    CE FAIT n’est pas nouveau. Il n’est que de voir la façon dont Vincent Reynouard a été traité depuis qu’il a osé s’intéresser de près à la tragédie d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944 et que, contrairement à beaucoup d’historiens qui se contentent de lire des livres et de les régurgiter, il s’est rendu sur place, a mené une enquête sérieuse, longue et approfondie, a interrogé les villageois contemporains du drame, a examiné de fond en comble l’église et le clocher, a étudié de près les corps des cadavres, lui qui est ingénieur chimiste de formation, a analysé les différents témoignages et dépositions pour juger de leur crédibilité, de leur cohérence, de leur véracité. Le premier livre qu’il a écrit et publié sur la question, Le Massacre d’Oradour-sur-Glane : un demi-siècle de mise en scène, en 1997, a été interdit. La cassette vidéo qu’il a réalisée sur le même sujet a été elle aussi interdite en 2001 et on a même utilisé pour l’occasion une disposition destinée à protéger les bonnes mœurs des mineurs ! A deux reprises, le tribunal et la cour d’appel à Limoges, en 2003 et en 2004, ont osé condamner le chercheur pour un délit qu’il n’avait pas commis. On l’a en effet condamné à trois mois puis à six mois de prison ferme pour apologie de crime de guerre. Mais comment pouvait-il faire l’apologie d’un crime dont précisément il contestait l’existence ? Comme à cette époque la contestation d’un crime de guerre n’était pas un délit, contrairement à la contestation d’un crime contre l’humanité (depuis la loi Rocard-Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990), il a donc fallu tordre le droit pour pouvoir le condamner. Cela n’a gêné ni le juge d’instruction qui l’a mis en examen pour apologie de crime de guerre, ni les magistrats en première instance et en appel qui l’ont jugé à Limoges dans un climat de terreur.

    Il est d’ailleurs impressionnant et en même temps terrifiant de constater que de longues décennies après les faits on ne puisse pas disposer de la liberté de recherche, d’expression et de publication sur les événements de la Seconde Guerre mondiale. On parle régulièrement de la mort du communisme mais en réalité ses méthodes, son état d’esprit, ses façons d’être et d’agir n’ont peut-être jamais été aussi prégnants. Le règne du mensonge, la désinvolture vis-à-vis de la justice et de la vérité n’ont peut-être jamais été aussi écrasants. Et ce hélas dans l’indifférence générale, dans un silence sépulcral. Faut-il que l’amour de la vérité et de la justice ait considérablement diminué dans la conscience de l’homme moderne pour que l’on accepte aussi facilement qu’un innocent soit à ce point bâillonné, maltraité, pourchassé, persécuté ?

    ET IL NE faut pas croire que Vincent Reynouard soit un cas isolé. Lorsqu’on ne dénonce pas publiquement et fermement une injustice, une ignominie, alors immanquablement les injustices se multiplient, se banalisent et finissent par avoir force de loi. Et c’est bien ce qui se passe actuellement. On ne compte plus les dissolutions arbitraires de mouvements, de groupements, d’associations que prononce régulièrement le ministre de l’Intérieur, Gérald Moussa Darmanin, alors même que lesdits groupements n’ont commis aucun délit, n’ont été impliqués dans aucune violence, dans aucun acte séditieux ou terroriste. Mais qu’importe, il suffit de déclarer, d’édicter que ce sont des associations incitant à la haine, et le tour est joué. Lutte contre la haine, que de crimes, que d’infamies on commet en ton nom ! C’est ainsi que certains sites communautaires, comme BTA (Balance ton antisémite), la LICRA et quelques autres, ainsi que le vice-président du CRIF, l’inénarrable Gil Taieb, demandent désormais aux pouvoirs publics l’interdiction de RIVAROL au motif que notre modeste publication, vieille de 72 ans, inciterait à la haine. On se permet ainsi de réclamer la tête de tous ceux qui n’ont pas l’heur de plaire, de tous ceux qui dérangent. Et hélas le plus souvent cet odieux chantage est couronné de succès.

    C’est ainsi que LCP, la chaîne parlementaire, a renoncé au dernier moment sous pression à un entretien avec Kémi Séba, agent d’influence du groupe russe Wagner, parce que ce dernier a tenu par le passé des propos jugés antisémites et négationnistes et que cela est insupportable au Lobby de la Mémoire. Il y a quelques semaines, une conférence prévue à Lyon à l’occasion du trentième anniversaire des accords d’Oslo entre l’entité sioniste et l’Autorité palestinienne, alors représentée par Yasser Arafat, a pareillement été annulée au dernier moment, à la suite des vives protestations et des violentes attaques du lobby judéo-sioniste parce qu’avait été invité à ce colloque, parmi bien d’autres participants, un avocat palestinien défendant les droits de son peuple à une terre et à un Etat. Or le Lobby le considérait comme un affreux terroriste. Il est vrai que le plus modeste soutien à la cause palestinienne est aujourd’hui assimilé à de l’antisémitisme et à de la complicité active avec le terrorisme. Voilà où l’on en est ! Mais là encore l’injustice nourrit l’injustice, le mensonge appelle le mensonge, la répression suscite la répression. Beaucoup se sont tus lorsque l’on a créé un ahurissant délit de négationnisme, empêchant la libre recherche et la libre expression sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y a aucune raison pour que l’injustice et la tyrannie ne s’étendent pas à d’autres questions, concernent d’autres domaines. C’est aujourd’hui la cause palestinienne qui est délégitimée, criminalisée, diabolisée. Et ses partisans avec elle. Mais ce qui est vrai pour la Palestine l’est également pour la famille et pour la nation française. Défendre la morale naturelle et la famille traditionnelle est aujourd’hui un délit nommé homophobie, transphobie, etc. Lutter contre le Grand Remplacemernt, contre l’invasion migratoire est un délit appelé racisme, xénophobie. Et on pourrait multiplier le exemples. Tout ce qui déplaît au Système arc-en-ciel est considéré comme de l’incitation à la haine. C’est tellement facile !

    Nous sommes victimes d’un terrorisme intellectuel et moral de plus en plus violent, de plus en plus extrémiste, de plus en plus étendu qui a sans cesse besoin de chair fraîche, qui réclame quotidiennement que des têtes tombent, qui est assoiffé de sang, qui ne fonctionne que par la loi des suspects et par une impitoyable terreur. Plus que jamais le devoir de l’homme libre et brave est de résister calmement et vaillamment à cette oppression, à cette volonté d’engourdissement des consciences et d’asservissement des âmes.

    […]

    RIVAROL, <jeromebourbon@yahoo.fr>

    https://jeune-nation.com/lectures/ac...-mandat-darret

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    Bilan de l’audience du 9 mars


    16/03/2023

    L’audience du 9 mars devait être une simple audience préliminaire, en attendant celle du 6 avril au terme de laquelle la justice écossaise devait décider de l’extradition ou de ma remise en liberté de M. Reynouard. Toutefois, l’historien nous confie:

    Quand au matin du 9 mars au matin je fus conduit au tribunal, je compris tout de suite qu’il y aurait du nouveau, car habituellement un détenu n’est pas extrait de la prison pour une simple audience préliminaire. Arrivé au tribunal, j’appris que la France avait lancé un nouveau mandat d’arrêt contre moi.
    Pour être tout à fait exacte, la France a lancé un mandat rédigé il y a trois mois. En effet, ce nouveau mandat est daté du 8 décembre 2022. Voici comment nous explique ce laps de temps.

    Le 9 mars, le procureur a précisé au tribunal qu’il avait demandé à la France la traduction de la vidéo par laquelle les autorités françaises ont lancé leur premier mandat d’arrêt. C’est là la preuve que le procureur écossais pressentait l’illégalité de ce mandat dans lequel M. Reynouard est accusé de « racisme » là où il n’y a que du révisionnisme stricto sensu.

    Depuis le début de cette affaire, les autorités françaises savaient qu’elles étaient dans l’illégalité. Aussi craignaient-elles qu’au terme de l’audience du 9 décembre dernier, la justice écossaise ne décidât de remettre M. Reynouard en liberté. Si tel avait été le cas, elles auraient immédiatement lancé ce deuxième mandat d’arrêt où la case « racisme » n’est pas cochée.

    Toutefois, lors de l’audience du 9 décembre, le juge écossais décida de reporter le procès. Paris attendit donc. Et lorsque, le 9 février, il est apparu que le procureur écossais flairait l’illégalité de la manœuvre, les autorités françaises décidèrent d’abattre leur nouvelle carte; mais elles attendirent la veille de la nouvelle audience, c’est-à-dire le 8 mars, pour transmettre le deuxième mandat à Londres. De façon évidente, Paris voulait prendre M. Reynouard et son avocat par surprise, afin de les empêcher d’analyser ce document au préalable. Le professeur nous raconte:

    Le mandat me fut présenté environ une heure avant l’audience, alors que j’attendais dans une petite cellule du tribunal. L’inspecteur ne me donna même pas l’occasion de le lire; il le déposa à la réception en précisant que le document me serait communiqué plus tard. Le mandat me fut donc remis par un policier alors que l’audience avait déjà commencé.
    Mon avocat était écœuré. Après avoir constaté que la France agissait avec déloyauté, il me dit: « The case stinks (Le dossier est pourri) ».

    Dans ce deuxième mandat, trois accusations sont portées: « contestation publique d’un crime contre l’humanité » (en un mot, du révisionnisme), « négation, minoration ou banalisation publique d’un crime de guerre » (il s’agit de l’affaire d’Oradour), et « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, de l’ethnie, de la nation, de la race ou de la religion » (d’après eux, M. Reynouard susciterait l’antijudaïsme).

    Les deux premières accusations ne sont pas préoccupantes, car le principe de la double incrimination (principe qui veut qu’une extradition soit accordée si un acte est considéré comme une infraction tant par la législation de l’État requis que par celle de l’État requérant) ne s’y applique pas: en effet, la contestation de crime contre l’humanité et la contestation de crime de guerre ne sont pas des infractions en Écosse.

    La troisième accusation est la seule qui pourrait être retenue par le tribunal écossais. Toutefois, pour la formuler, les autorités françaises ont utilisé un procédé banal: elles ont retenu un extrait très court d’un exposé assez long que j’ai diffusé sous la forme d’une vidéo intitulée: « « Problème juif: quelle solution? » Voici l’extrait sélectionné (les coupures sont celles des autorités françaises):

    « Il existe un problème juif. Un problème que Hitler avait bien vu […] Mais je pousse ma réflexion plus loin et j’affirme qu’en exploitant les failles de notre société, les juifs en sont (les) révélateurs. Ce sont les révélateurs de nos propres manques. Autrement dit, si nos sociétés connaissent un problème juif, c’est parce qu’au départ elles souffrent d’un dysfonctionnement […] Certes, les juifs exploitent la situation pour nous dominer, voire nous asservir. Mais en agissant ainsi, ils nous révèlent nos déviances et nous donnent la possibilité de les résoudre. Par conséquent, les faire disparaître ne servirait à rien. »
    M. Reynouard nous révèle:

    Après avoir cet extrait, mon avocat m’a lancé: « Ce n’est pas de l’antijudaïsme, au contraire. » Nous nous entretenions alors seul à seul, un peu avant l’audience. Il a tout de suite compris ma position sur le problème juif.
    Rappelons d’ailleurs que M. Reynouard expose sa position sur la question juive depuis près de dix ans sans jamais avoir été poursuivi, car en définitive, elle compare les juifs au thermomètre qui révèle une fièvre. Pour la guérir, il est inutile de briser le thermomètre ou de le jeter au loin.

    Certains accusent les juifs d’être le « peuple du Diable ». Plusieurs des vidéos de M. Reynouard leur répondent: elles soulignent que le Diable fait partie de l’ordre divin.

    Dans la Bible, lisez le livre de Job: vous y trouvez le Diable qui, au Ciel, s’entretient avec Dieu à propos de Job, un adorateur du Seigneur. Dieu autorise le Malin à malmener son serviteur afin de voir s’il ne va pas finir par maudire le Très-Haut. Le Diable, c’est le tentateur.

    Dans la Genèse, son rôle apparaît clairement: le Malin se glisse dans un serpent pour tenter Ève, à aucun moment Dieu n’intervient ni pour le chasser, ni pour l’en empêcher, le Diable ne fait que tenir son rôle. D’ailleurs, si le Seigneur punit la race des serpents, il laisse au Diable le pouvoir de tenter tous les humains sur la Terre.

    Par conséquent, lorsque certains accusent les juifs d’être le peuple du Diable, je leur rétorque: « Même si c’est vrai, ce n’est pas à eux qu’il faut s’en prendre, mais à nous, en corrigeant nos propres manques. »

    Voilà pourquoi M. Reynouard se définit comme « judéo-indifférent ». Il ne m’intéresse pas aux Juifs et la « question juive » ne le préoccupe guère.

    Notons d’ailleurs que si, dans ce deuxième mandat d’arrêt, les citations démontrant le révisionnisme de l’historien sont nombreuses (elles s’étalent sur plus de cinq pages!), seules sept lignes concernent un antijudaïsme allégué: sept lignes qui correspond à moins d’une minute d’une vidéo qui en dure cinquante-quatre! Or, c’est tout l’exposé qu’il faut considérer pour comprendre la pensée de M. Reynouard sur les Juifs. On s’aperçoit alors que l’historien ne suscite aucune haine.

    M. Reynouard explique:

    Ce mandat d’arrêt est la meilleure preuve que je ne suis ni antijuif ni obsédé par la question juive. Cette preuve, elle est apportée par mes accusateurs eux-mêmes!

    L’accusation ridicule de « provocation à la haine » a été formulée afin de m’imputer des propos qui constituent aussi un délit en Écosse. Encore une fois, la manœuvre grossière apparaît clairement: la France espère obtenir ainsi mon extradition pour être jugée même si, au terme du procès, j’étais probablement relaxé.

    Sachant que dans les autres affaires, je serai sans doute condamné, les autorités pourront me maintenir des années en prison. Cet acharnement à mon encontre confirme l’importance primordiale du révisionnisme de la Seconde Guerre mondiale.
    Nous ne voudrions ni paraître méprisants ni offusquer qui que ce soit, mais nous désirons ici souligner un fait indéniable: celles et ceux qui passent leur temps à affirmer que la Terre est plate, que les Américains ne sont pas allés sur la Lune, que la COVID n’existe pas, que le réchauffement climatique est une fadaise ne sont pas pourchassés comme M. Reynouard l’est. Très souvent, on les laisse s’exprimer, parce que, quel que soit le degré de véracité de leurs thèses (sur lesquelles nous ne prononcerons pas), les problèmes qu’ils soulèvent ne sont pas primordiaux dans le domaine idéologique, domaine qui permet d’orienter les masses vers une société plutôt qu’une autre. Nous ne disons pas que ces sujets sont sans importance, mais nous affirmons simplement que le révisionnisme est beaucoup plus capital, car la Shoah est la clé de voûte de l’ordre mondial établi après 1945.

    Quant à son avenir, M. Reynouard demeure optimiste:

    Je sais que la Providence organise tout au mieux, sur le plan collectif comme sur le plan individuel. Dès lors, même si je suis extradé et que je reste des années en prison, la Providence m’offrira des opportunités de me bonifier.

    J’ajoute qu’à l’avenir l’acharnement dont j’ai été l’objet plaidera en faveur du révisionnisme dont je suis devenu le porte-parole au sein du monde francophone. Dès lors, pourquoi m’inquiéter? Je reste optimiste, joyeux et serein.
    https://blogue.sansconcession.org/20...nce-du-9-mars/
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Être un phare dans la nuit (6)


    20/03/2023

    [SC. Que répondez-vous à ceux qui vous lancent: « quand on choisit de mener une vie de militant révisionniste, alors on ne fonde pas une famille et on ne conçoit pas huit enfants! »]

    VR. Certes, à vue humaine, il est inconcevable de concilier famille et militantisme révisionniste; mais n’oublions pas les desseins de la Providence. J’en parlerais plus en détail dans mes mémoires, mais je souligne ici un fait important: c’est ma future épouse qui a provoqué notre rencontre.

    Un ami commun lui avait montré mon studio dont je lui avais confié les clefs lors d’une absence prolongée. Intriguée par la bibliothèque, elle avait voulu en faire la connaissance de son possesseur. Un soir de décembre 1991, elle a donc frappé à l’improviste. En ouvrant la porte, j’ai cru à une erreur:
    « — Mademoiselle, vous avez dû vous tromper.
    — Vous êtes Vincent ? » répondit-elle.
    Je tombais des nues: qui était cette charmante jeune fille (car elle était d’une beauté exquise) qui me connaissait? Elle se présenta, je la fis entrer et nous discutâmes toute la soirée. Très rapidement, je lui révélai que j’étais révisionniste.

    Cela ne l’a pas fait fuir, bien au contraire. Au terme de cette soirée, j’ai exigé de la raccompagner chez elle, car il était tard et je ne voulais pas la laisser rentrer seul chez elle. Arrivée à son foyer, elle a voulu me raccompagner chez moi, ce que j’ai accepté. Nous avons discuté jusqu’au petit matin (je précise que nous avons uniquement discuté; j’étais un jeune homme bien élevé), puis je l’ai raccompagnée encore une fois. Je suis rentré avec des étoiles dans les yeux et des clochettes qui tintinnabulaient à mes oreilles.

    Par la suite, la demoiselle vint me voir toutes les semaines, le vendredi, je crois. Elle apportait du boudin blanc et des yaourts aux fruits des bois, car je lui avais révélé qu’il s’agissait là de mon menu préféré. Au fil des mois, toutefois, elle a dû comprendre qu’avant de l’aimer, j’aimais le révisionnisme; qu’avant d’être son amant, j’étais un militant ! En septembre 1992, elle m’avoua très honnêtement être tombée amoureuse d’un autre. Marina avait 19 ans, nous n’étions ni mariés ni fiancés: dans cette situation, on la comprend.

    Sa réaction est d’autant plus compréhensible que le révisionnisme était désormais puni par la loi et que vous aviez déjà vécu un premier procès retentissant. Tout cela ne laissait rien présager de bon pour l’avenir; mais il y avait un problème: en ce mois de septembre 1992, Marina était tombée enceinte de plusieurs semaines, de moi naturellement. Malgré cela, je décidai de la quitter. Nous passions alors un séjour chez ses parents. Je pris le train pour rentrer chez moi et la laissais là, en pleine rue. Le message était donc: « débrouille-toi avec l’enfant. »

    Dans cette société moderne, la demoiselle pouvait avorter et rebâtir une nouvelle vie. À vue humaine, c’est ce qui devait arriver: il n’y avait pas d’autre scénario; mais la Providence veillait: cet enfant devait vivre, vous comprendrez un jour pourquoi. Il fut sauvé, car Marina n’a pas voulu avorter. Étant moi-même contre l’avortement et convaincu qu’il faut savoir prendre la responsabilité de ses actes, je suis revenu. Le refus d’avorter exprimer par Marina m’avait très favorablement impressionné. L’enfant est né en 1993. Quelques mois plus tard, il a bien fallu nous marier civilement. Certes, quelque chose était déjà brisé entre nous, mais qu’importe.

    Voilà les conditions chaotiques dans lesquelles j’ai fondé une famille. J’ajoute que la suite l’a été tout autant. Malgré des moments de bonheur, nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, à vue humaine bien entendu, car aux yeux du plan divin, nous devions nous rencontrer.

    J’entends déjà ceux qui m’objecteront que dans une telle situation, on ne conçoit pas sept enfants supplémentaires. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que la naissance de chacun de nos enfants fut « accidentelle »: aucune n’a été planifiée. J’étais d’ailleurs assez surpris de la fréquence des grossesses. Un jour, ma mère m’a révélé que, lors d’une discussion entre femmes, Marina lui avait dit: « Je ne suis heureuse que lorsque j’ai un bébé! » Il est vrai qu’être l’épouse du successeur de Robert Faurisson n’apporte pas le bonheur. S’y ajoutaient mes propres fautes…

    Je le dis franchement: nos enfants ne sont pas le fruit d’amours idylliques, vécus dans l’harmonie et la confiance en l’avenir; ils sont le fruit de l’inquiétude qui prévaut dans un foyer rendu instable pour de nombreuses raisons, certaines liées à la répression antirévisionniste, d’autres relevant des personnes. Dans ce foyer passablement dévasté, Marina a trouvé son bonheur en accomplissant sa mission de femme: mettre au monde et élever des enfants. De mon côté, j’accomplissais ma mission de vie: le combat révisionniste en première ligne.

    Toutefois, je m’occupais beaucoup de mes enfants. D’ailleurs, lorsque nous jouions ensemble, Marina avait coutume de demander: « Qui joue le plus ici? Le père ou les enfants? » Toutefois, si mon mariage avait tenu, mes enfants auraient été tiraillés entre un père et une mère dont les principes d’éducation divergeaient de plus en plus, notamment du fait de mon évolution personnelle. Les enfants sont bien plus perspicaces que la plupart des adultes ne veulent bien l’admettre: les miens sentaient déjà bien avant mon incarcération de 2010 que des tensions et des oppositions existaient entre leur père et leur mère.

    Certes, l’absence du père est tragique; mais je pense que mon départ — départ qui, j’insiste, me sera compté — a permis aux enfants de bénéficier d’un foyer plus apaisé, avec bien moins de tensions, et d’une sécurité face à mes adversaires.

    Tels sont les éléments à prendre en compte avant de me condamner pour avoir fondé une famille alors que je vouais au révisionnisme. Sans contester ni mes responsabilités ni mes erreurs, je repousse le portrait que certains brossent de ma personne: celui d’un individu irresponsable et égoïste.

    Quand je contemple objectivement ma vie, je me rends compte du nombre d’événements qui l’ont orientée et qui, à vue humaine, auraient dû ne jamais survenir. Rien ne me destinait à devenir ni un national-socialiste convaincu ni un révisionniste militant (je voulais devenir cinéaste). Rien ne me destinait à rencontrer Marina ni à fonder une famille avec elle: en septembre 1992, tout le monde aurait parié sur une séparation définitive. Si l’imprévu, l’impondérable même, a tant orienté ma vie, c’est parce que la Providence veillait: Elle s’est certes servie de mes travers, mais c’était pour accomplir les plans divins et pour me faire apprendre.

    =====


    La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

    https://blogue.sansconcession.org/20...ans-la-nuit-6/
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