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Thread: Le nouveau Sans Concession est paru

  1. #1081
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    Mémoires de VR — Ch.II: 1982-1986 : je découvre le national-socialisme (7)

    18/12/2022

    Dans le même temps toutefois, je refusais catégoriquement cette vie dont mes proches me donnaient l’exemple, car, outre son absence de sens, je la jugeais coupable d’un égoïsme révoltant. En effet, puisqu’il fallait vivre comme si la mort était la fin de tout, alors comment pouvait-on faire la fête pendant que d’autres demandaient la charité ? S’il n’existait rien au-delà de ce monde matériel, comment pouvait-on profiter de son aisance sans en donner une partie aux pauvres qui, eux, n’avaient pas eu cette chance ? Si la vie n’avait aucun sens, si nos conditions de naissance étaient dues au seul hasard, comment pouvait-on vivre pour soi, sans chercher à corriger ces inégalités choquantes ? Quand je les interrogeais, les adultes me répondaient : « Que veux-tu ? On n’y peut rien. » Pourtant, il me semblait qu’un homme, autrichien d’origine, né en 1889, arrivé au pouvoir en 1933, y avait pu quelque chose ; mais de celui-là, ils refusaient de parler. Ils fuyaient la discussion en lançant : « On sait où ça a mené. » Au départ, un tel aveuglement m’avait stupéfié ; mais l’aveuglement n’était-il pas une conséquence de la folie ? Les fous, c’étaient donc eux, et non moi. Je me jugeais sain d’esprit.

    Loin, toutefois, d’en éprouver un quelconque sentiment de supériorité, j’en ressentais au contraire une angoisse effroyable : j’étais effrayé à l’idée d’être seul au monde à avoir compris l’évidence. Comment pourrais-je vivre dans un tel monde ? Pourtant, il le fallait : le suicide aurait été une désertion.

    Seul dans ma chambre, il m’arrivait de feuilleter les encyclopédies et de contempler encore les photographies du IIIe Reich. « Je rêvais d’un autre monde […] où la vie serait féconde » : cette chanson du groupe Téléphone, en 1985, décrivait parfaitement ma situation à cette époque de ma vie. Je rêvais d’un autre monde où régnerait la justice sociale, comme sous Hitler. Cependant, nous n’étions plus à l’époque d’Hitler, et je rêvais d’un national-socialisme « sans les camps », un national-socialisme apaisé, uniquement tourné vers le bien de tous, donc sans rapport avec ce qui avait pu arriver de façon contingente 50 ans auparavant. Cet état d’esprit positif (être pour le bonheur) explique sans doute pourquoi ma solitude intellectuelle ne provoqua chez moi ni repli ni colère. Au collège, j’étais volubile et très apprécié. Je jouais avec tout le monde. En troisième, je fus même finaliste au tournoi de paume, battu par Emmanuel T.. En vérité, cette solitude intellectuelle me fut profitable, car ayant tout découvert seul, j’acquis sur le plan des idées une force de caractère qui m’aiderait par la suite. En particulier, je serais insensible à l’argument selon lequel une poignée de révisionnistes ne peuvent avoir raison contre le monde entier. Le monde m’avait suffisamment montré son aveuglement pour que je devienne imperméable à ce genre d’objection.

    La Providence me préparait donc à ma mission future, sans que je n’en sache rien…

    https://blogue.sansconcession.org/20...l-socialisme-7
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  2. #1082
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    Lettre de prison de V. Reynouard (5.XII.2022)

    20/12/2022

    Prison d’Édimbourg, le 5 décembre 2022

    Chères Amies, chers Amis,

    Ici, tout va très bien (et je n’ajoute pas « Madame la marquise », car tout va vraiment très bien). Depuis quatre jours, je suis en cellule avec un Bulgare nommé Gosho (cela ne s’invente pas !) Né la même année que moi (en 1969), il a été lui aussi appréhendé à la suite d’un mandat d’arrêt européen lancé par les autorités de son pays. La police l’a arrêté en août 2021 sur son lieu de travail : une laiterie écossaise (la même qui fournit la prison !) Depuis, il se bat pour éviter son extradition, car les conditions carcérales en Bulgarie sont assez mauvaises.

    Nous avons sympathisé depuis deux semaines dans le hall de l’étage. Il était dans une cellule avec un Polonais très gentil. Voilà quatre jours, celui-ci a été relâché. Ne voulant pas partager sa cellule avec un individu sale, drogué ou bruyant — c’est toujours le risque en prison —, il m’a tout de suite demandé si je souhaitais le rejoindre. J’ai accepté. Ensemble, nous avons demandé au responsable de l’étage : il a immédiatement donné son accord et, vingt minutes plus tard, j’étais dans ma nouvelle cellule. À Édimbourg comme ailleurs, les autorités carcérales font tout leur possible pour arranger les uns et les autres, afin que la détention se passe dans de bonnes conditions. Si donc on ne se révolte pas, avec un minimum de bonne volonté, l’emprisonnement se déroule bien.

    Gosho étant ici depuis seize mois, sa cellule est celle d’une personne “installée”. Aussi est-elle bien mieux aménagée et équipée que les cellules dans lesquelles les prisonniers se succèdent après des périodes assez courtes (quelques jours à quelques semaines). Sachant que les prisonniers libérés abandonnent leurs affaires de prison pour n’emporter que leurs effets personnels, la cellule de Gosho est une caverne d’Ali Baba. J’y ai trouvé des produits banals en liberté, mais très précieux ici : produit vaisselle, lessive, assouplissant, shampooing (y compris un shampooing dermatologique), ciseaux à ongles, un manteau pour sortir dans la cour, du linge de prison (chemises et pulls marron, pantalons noirs), un survêtement d’intérieur, un jeu d’échecs et 33 bouteilles de lait de soja.

    Un détenu ayant lui aussi vécu plusieurs mois dans cette cellule était très inventif, créatif et bricoleur. Avec des boîtes de produit pour cigarettes électroniques, il a confectionné un petit meuble destiné à être déposé sur la table, contre le mur. Le meuble forme des petits compartiments de tailles différentes. Dans la plupart d’entre eux, une boîte de margarine vide sert de tiroir. On y range tout : sachets de thé, de sucre, de café en poudre, tube de mayonnaise et de ketchup, post-it, médicaments… On y trouve même un Rubik’s Cube !

    J’ai également découvert des feutres, des crayons de couleur, cinq crayons à papier, une gomme, un taille-crayon, des feuilles vierges et quatre ou cinq cours de dessin. Je me suis donc remis à dessiner pour mon plus grand plaisir.

    La cellule est équipée d’un lit superposé. Pour éviter de se sentir enfermé — en prison, c’est assez inattendu ! — Gosho préfère dormir en haut. Je suis donc en bas. Le détenu inventif s’est servi d’une ficelle et d’un drap découpé afin d’aménager mon lit d’un rideau. Déployé au maximum, il entoure tout le lit et l’isole ainsi totalement de la cellule. Mais je ne l’emploie jamais, car Gosho est très calme et très discret.

    Le lit ne grince pas, ce qui est un avantage appréciable lorsqu’on dort à plusieurs dans une même pièce. Les nuits sont très calmes, sauf lorsqu’un drogué ou un alcoolique souffre d’un manque. Il peut alors crier et frapper de rage la porte de sa cellule. La crise dure de quelques minutes à une heure (avec des interruptions). C’est une simple question de patience.

    Afin de simplifier la vie en cellule, j’ai adopté les horaires de Gosho : nous nous couchons vers 23 heures. Il regarde la télévision jusqu’à une heure du matin (parfois davantage). De mon côté, je lis un peu, puis je m’endors. Gosho a la délicatesse de régler le volume toujours assez bas, ainsi ne suis-je pas dérangé. Pendant la journée, il regarde la télévision et se livre à d’autres activités : outre la gymnastique en prison et la messe le samedi matin, il fabrique lui-même son yaourt (bulgare !), prépare ses salades et nettoie la cellule (il aime l’ordre et la propreté).

    Lorsqu’il regarde un programme intéressant à la télévision, j’interromps mon travail pour le regarder moi aussi. Parfois, nous discutons dans un anglais — très — approximatif. Il a conscience des problèmes posés par l’immigration incontrôlée. En Bulgarie, me dit-il, de nombreux Tziganes font beaucoup d’enfants pour vivre des allocations. Les quartiers qu’ils occupent sont sales. Toutefois, le pays étant pauvre, les migrants venus d’Afghanistan ou d’Asie ne font qu’y passer pour se rendre en Allemagne, en France ou au Royaume-Uni, pays de cocagne. Cette politique d’accueil lui paraît insensée. En France, Gosho serait un électeur du Rassemblement national, c’est certain. Il fait partie de cette masse de citoyens simples, mais de bon sens, propres et travailleurs. Impliqué dans une affaire en Bulgarie, il s’est réfugié en Écosse. Là, il vivait en toute légalité, avec un contrat de travail, et payait ses impôts. Le Brexit a marqué le début de ses ennuis. Comme moi.

    Chaque jour, Gosho lit The Scottish Daily Mail, quotidien conservateur auquel on peut s’abonner en prison. Je le parcours ensuite avant de résoudre les jeux de logique que l’on trouve en page centrale. C’est très distrayant.

    Ici, quasiment personne ne lit. Dans la cellule, un livre de J. R. R. Tolkien, Le Silmarillion, est posé sur quatre pots de yaourt vides afin de servir de socle à la télévision. L’image est très symbolique, elle illustre la victoire de l’image sur le texte, de l’écran sur la page imprimée. Dans mon ancienne cellule, un livre servait à empêcher le lit de cogner le mur. Dans le hall, trois ouvrages ont été glissés sous le billard afin d’assurer son horizontalité. Ils ont été choisis en fonction de leur épaisseur. Bref, ici les livres servent de cales ou de support.

    Dans la cellule, je rédige mes mémoires. Elles commencent au début des années 1980, quand j’avais une douzaine d’années. Après 62 pages manuscrites, j’en suis à l’année 1989. Certains épisodes très drôles me reviennent en mémoire. Quand je les raconte, je suis souvent pris d’un fou rire. Ce sont vraiment de bons moments.

    Le matin, je me réveille désormais vers 5 heures. Après une heure de méditation, je me lève. Afin de ne pas déranger Gosho qui dort jusqu’à 9 heures, je vais dans le cabinet qui abrite les toilettes et le lavabo. Un damier posé sur les toilettes me sert d’écritoire ; un grand pot de peinture (vide) me fait office de tabouret. Ce n’est pas le grand confort, mais c’est très supportable. Là, j’écris jusqu’à 8 heures. Puis je prends mon petit-déjeuner alors que la prison s’éveille.

    Dans les années 1980, le groupe de rock OTH chantait : « Prends juste la vie comme elle vient, et tu verras, elle viendra à toi. » La prison confirme la véracité de ces paroles. La détention vous apprend que les souffrances mentales sont le fruit des attentes : on souffre ceci ou cela ; on se projette dans l’avenir pour soupeser les chances de l’obtenir ; on s’inquiète, on se ronge, on se morfond. Si on l’obtient, on éprouve de la joie jusqu’à ce qu’une autre attente la balaye. Si on ne l’obtient pas, on s’énerve. Pour s’extraire de cet enfer — car en détention, c’est un enfer —, une seule solution : abandonner toute attente. Cela ne signifie pas qu’il faudrait abandonner tout espoir, donc désespérer. Non, cela signifie éteindre tout désir qui provoque l’attente. On peut alors vivre l’instant présent et faire tranquillement tout ce qui s’impose sur le moment. Ainsi accepte-t-on bien plus facilement sa destinée.

    Ici, je vis au jour le jour. Je suis aimable et souriant avec tout le monde. The Sun of Scotland m’ayant déjà consacré deux articles, les prisonniers savent que je suis quelqu’un de connu, que j’écris des livres. Ils en apprécient d’autant plus ma simplicité. Voilà quatre jours, je sortais des douches pieds nus. Un détenu m’a dit : « Vincent, tu es pieds nus, demande des chaussons. » Le prisonnier qui, le matin, apporte le petit-déjeuner a lancé : « J’en ai en double », et il m’en a apporté une paire. Avant-hier, j’ai trouvé deux pantalons noirs devant la porte de notre cellule. Je les ai pris. Aujourd’hui, un détenu m’a demandé : « As-tu trouvé mes pantalons ? Je te voyais toujours avec ton survêtement gris, alors je t’en ai déposé deux devant ta cellule. » Je l’ai chaudement remercié.

    C’est ça la prison, quand on est aimable et souriant. À Valenciennes, j’avais vécu la même chose. On se crée soi-même son paradis ou son enfer. La détention me l’a appris. Si je l’avais su plus tôt, j’aurais évité beaucoup d’erreurs. En particulier, je n’aurais pas perdu ma famille en 2011. Mais tout comme il est inutile de s’inquiéter pour un futur qui n’existe pas encore (à vue humaine au moins), il est vain de regretter sans cesse un passé qui n’est plus. Le passé sert à tirer des leçons. Dans ma vie, j’ai beaucoup appris en reconnaissant mes erreurs et en prenant de la hauteur. Je mourrai plus sage que je ne l’étais à 20, 30 ou même 40 ans. Dans ma vision de l’éternité, c’est le plus important. Ainsi que je l’ai écrit dans l’introduction de mon nouveau livre sur Oradour, je suis en paix. J’en remercie le Ciel et ceux qui, ici — bas, me soutiennent.

    https://blogue.sansconcession.org/20...ard-5-xii-2022
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    25 ans après son interdiction

    La réédition d'un livre incontournable

    Une édition revue pour une histoire à relire

    Cette deuxième édition du fameux livre sur Oradour de Vincent Reynouard est bien plus qu'une simple réédition: elle apporte un grand nombre de documents et d'observations qui viennent conforter la thèse d'une explosion d'un dépôt de munitions clandestin dans l'église.

    Oradour-sur-Glane: le cri des victimes

    Vincent Reynouard


    Que s’est-il vraiment passé ce 10 juin 1944 tragique à Oradour? Pourquoi, depuis 1945, les autorités persistent-elles à occulter la vérité? Ce livre apporte des réponses.

    https://blogue.sansconcession.org/
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    Vincent Reynouard : Extradition ou Expulsion?

    6 janvier 2023

    Comme on sait, le jeudi 10 novembre 2022, une escouade d’élite du SO15 – le Counter-Terrorism Command, est allé dénicher en force Vincent Reynouard dans la petite ville d’Anstruther, près d’Édimbourg, en Écosse. Il faut dire que la dernière fois, les deux petits pieds nickelés qu’ils avaient envoyés n’ont pas été à la hauteur, mais c’était peut-être fait exprès, nous y reviendrons en conclusion. Au vu des conditions de l’arrestation, il est clair que Vincent est tout sauf présumé innocent, a-t-il néanmoins une chance de s’en sortir?

    À ce jour, le Royaume-Uni ne dispose pas de loi visant spécifiquement le révisionnisme historique et plusieurs historiens en Angleterre, dont le très à gauche Timothy Garton Ash, se sont de façon méritoire dressés contre de tels projets.

    En 2008 un tribunal de Londres rejetait une demande de l’Allemagne au sujet de l’extradition du Dr Fredrick Töben, un révisionniste Australien visé par un mandat d’arrêt européen (MAE), un cas très proche de celui de Vincent, donc.

    Les aménagements post-Brexit au sujet de l’extradition ne sont entré en vigueur que le 20 décembre 2020 à 23 heures, donc même si on a une idée du cadre juridique, on manque de jurisprudence (des deux côtés de la frontière).

    Sans être juriste, j’ai bien suivi le cas Töben et j’ai eu de bonnes raisons de me rafraîchir la mémoire sur les aspects juridiques concernant les citoyens de l’UE de passage ou résident au Royaume-Uni.

    La position traditionnelle du Royaume-uni sur l’extradition (qui était autrefois celle internationalement admise) repose sur deux principes essentiels. Le premier était l’existence d’un traité d’extradition avec le pays concerné, lequel entraînait un respect mutuel des systèmes juridiques. Par exemple, l’absence d’un tel traité avec l’Espagne (en raison de l’embarras politique que représentait la présence sur le sol britannique de nombreux exilés politique antifranquiste, dont des terroristes) signifiait que l’Espagne est longtemps restée connue pour être un refuge pour criminels en délicatesse avec la police de Sa Majesté – on parle des droits communs comme les voleurs de banque.

    Une fois un tel traité en place, le deuxième principe essentiel était celui de la double incrimination, c’est-à-dire que l’infraction reprochée au fugitif dans son pays d’origine devait aussi être pénalement répréhensible dans le pays où il était parti se réfugier et à qui on demandait l’extradition. Naturellement, le droit pénal en jeu est rarement identique dans les deux pays, et c’était au tribunal de juger de la double incrimination.

    Dans un cas comme celui de Vincent Reynouard, le cas aurait été litigieux pour les autorités. Il aurait fallu prouver non seulement qu’il s’était rendu coupable de «déni d’Holocauste» (qui n’est pas poursuivi en tant que tel au RU), mais qu’il l’a fait d’une manière pénalement répréhensible au regard du droit britannique (sur la base de la loi contre «l’incitation à la haine raciale»).

    Comme les lecteurs peuvent facilement se l’imaginer, le principe de «double incrimination» offrait une belle marge de manœuvre, que ce soit à de riches escrocs ou que ce soit à des terroristes de l’IRA au réseau bien financé et dont les extraditions vers le RU depuis des pays européens (ou depuis les États-Unis) ont pu se trouver parfois bloquées.

    C’est ainsi que même en mettant de côté les visées politiques des ennemis de Vincent (qui sont aussi les nôtres), aux yeux du public en général, le système du Mandat d’Arrêt Européen (MAE) pouvait présenter des avantages pratiques manifestes, en sorte qu’après de longues discussions, il a fini par remplacer au 1er janvier 2004 les lois traditionnellement en vigueur en matière d’extradition.

    Le présupposé fondamental du MAE, c’est que tous les systèmes juridiques de l’Union Européenne peuvent se faire confiance dans l’application de la justice naturelle etc.; partant, il n’y avait plus à établir de «double incrimination».

    À l’encontre du vieux principe, le MAE établissait comme cadre général une «liste des crimes et délits». Dès qu’on pouvait montrer que le fugitif était «poursuivi» (dans le double sens de poursuivi !) pour l’un des crimes et délits définis de manière assez large par la «liste cadre», son extradition, même si un tribunal devait statuer, n’était plus qu’une simple formalité express. Dans la plupart des cas, aucune disposition n’était prévue pour un examen approfondi des éléments matériels du «crime» allégué avant qu’il soit procédé à l’extradition.

    L’un des points de la liste cadre, c’était «le racisme et la xénophobie». Toutefois, en ce qui concerne la «négation de l’Holocauste», il subsistait potentiellement une échappatoire.

    Cette échappatoire n’existait que grâce aux objections soulevées devant la Chambre des Lords au moment de la transcription en droit britannique du MAE. Soumis à plusieurs reprises aux questions des pairs, le représentant du Home Office aux Lords (Baroness Scotland) donnait l’assurance spécifique que le MAE ne reviendrait pas à une criminalisation détournée du déni de l’Holocauste au Royaume-Uni. [on peut penser que Lady Michèle Renouf est pour quelque chose dans cet amendement, on ne voit pas autrement comment ses Pairs auraient songé à un point aussi spécifique]

    Le modus vivendi était le suivant : si l’un quelconque des éléments matériels du délit de «négation de l’Holocauste» se situait au Royaume-Uni, il était réputé être couvert par le droit britannique et l’extradition était refusée (sauf si on pouvait montrer que l’un de ces éléments enfreignait d’autres articles du Code pénal du RU).

    Un «négationniste» sous le coup d’un MAE ne pouvait être extradé que si on pouvait montrer que les éléments matériels du «crime» se rattachaient obligatoirement au sol du pays requérant.

    L’exemple donné au Parlement, c’était le cas d’une personne qui aurait pris la parole sur la place du marché de Cologne pour nier l’Holocauste, puis qui serait venue se réfugier au RU avant d’y être arrêtée. Dans un tel cas (si les autres conditions sont remplies, notamment que la peine encourue doit être supérieure à 12 mois) l’extradition aurait lieu. [de nouveau, l’exemple est très proche de ce qui est arrivé à Lady Michèle Renouf, sa prise de parole, il est vrai, n’était pas à Cologne, mais à Dresde]

    Par contre, si la personne avait publié un magazine ou un livre, tenu un site ou publié une vidéo «niant l’Holocauste», une telle personne ne serait pas extradée, même si tout ou partie des éléments matériels se sont déroulés en France, en Allemagne ou ailleurs, parce que dans ce cas, les éléments ne sont pas spécifiquement rattachables à un territoire, ils auraient aussi bien pu avoir été réalisés depuis le Royaume-Uni. [étonnant de voir comme on retrouve le raisonnement fiscal sur la territorialité de la TVA liée aux services: service sur place comme une coupe de cheveux ou une réparation de plomberie, ou service à distance comme un conseil ou une expertise].

    Voici les termes précis employés par le ministère en donnant ses assurances au Parlement:

    Holocaust denial …is a very particular offence. We would say that those engaging in that endeavour in part in this country would not be capable of being extradited as the offence would in part have allegedly been committed in this country, and in this country it is not an offence. So we would not extradite those involved in it.”

    La négation de l’Holocauste … est une infraction très particulière. Nous dirions que ceux qui se livrent à cette occupation pour partie dans ce pays ne sont pas susceptibles d’être extradés au motif que l’infraction aurait pu être commise pour partie dans ce pays et que dans ce pays il ne s’agit pas d’une infraction. Donc cette personne ne serait pas extradée.
    Telle était la pierre d’achoppement pour les autorités Allemandes qui avaient émis un MAE contre Töben. Töben a bien été arrêté à Londres alors qu’il n’était qu’en transit à l’aéroport d’Heathrow le 1 octobre 2008. Il était placé en détention provisoire dans l’attente de son extradition qui paraissait acquise.

    Mais après un examen plus attentif (à partir du moment où Töben a été représenté par un spécialiste de l’extradition, Kevin Lowry-Mullins, et non plus par le commis d’office), il est apparu que la demande allemande était insuffisamment précise, et la raison de ce flou était évidente: les autorités aussi bien à Berlin qu’à Londres étaient bien conscientes que la supposée conduite criminelle de Töben ne tombait pas dans les cas précis très limités pour lesquelles on pouvait être extradé du RU pour négation de l’Holocauste. Une extradition dans ces conditions aurait été une trahison flagrante de la promesse faites devant le Parlement lors du passage en droit britannique du MAE.

    Le malaise juridique et politique était palpable. Dès que les magistrats de Westminster se sont prononcés contre l’extradition, les autorités britanniques et allemandes ont décidé de ne pas faire appel et Töben est ressorti libre.

    Et maintenant, il y a ces nouvelles lois suite à «l’accord commercial et de coopération» qui régit l’ensemble du spectre des relations post-Brexit entre le RU et l’UE. L’accord a été transcrit en droit Britannique dans le cadre de l’European Union (Future Relationship) Act 2020, avec effet au 31 décembre 2020 à 23 heures.

    En gros, le MAE est repris en ce qu’il accélère les extraditions (dans les deux sens) entre les pays membres de l’UE et le RU, il est similaire à ce qui existe entre l’UE et la Norvège ou l’Islande.

    Ces lois ne sont plus couvertes par la promesse du Home Office au Parlement et on ne voit pas trop ce qui pourrait venir s’opposer à l’extradition rapide de Vincent Reynouard.

    Il est potentiellement important que les nouvelles règles – contrairement à ce qui se passait pour le MAE – ne spécifient pas explicitement que le RU et les membres de l’UE ont «une confiance mutuelle» dans leurs systèmes judiciaires respectifs.

    De plus, il est affirmé que l’extradition doit être «proportionnée» et en particulier qu’elle ne doit pas entraîner des périodes de détentions préventives trop longues.

    Un argument possible, serait que le système judiciaire français est tellement politisé au regard des délits d’opinion (en particulier du révisionnisme) qu’il y a des raisons sérieuses de penser que les droits fondamentaux de Vincent Reynouard seraient mis en péril par l’extradition.

    [Malheureusement, il y a plus simple pour les autorités britanniques si elles veulent expulser Vincent tout en maintenant encore la fiction selon laquelle la négation de l’Holocauste n’est pas criminalisée au RU ni en voie de l’être, après tout, Vincent, il y a un an, a menti sur son identité aux policiers venus le rechercher et il s’est enfui, cela peut être une bonne raison de considérer qu’il n’est plus désirable sur le sol britannique]

    Source : https://jailingopinions.com/realhist...d-in-scotland/

    https://jeune-nation.com/actualite/a...cent-reynouard
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    Bonne année 2023



    Chères Amies, Chers Amis,

    Je vous souhaite à tous une bonne et sainte année 2023.

    Je vous remercie pour vos envois: lettres, cartes et colis. C’est vraiment très gentil à vous et cela m’aide beaucoup. Dans un autre courrier, j’explique les raisons techniques qui m’ont empêché de remercier personnellement les envoyeurs. Depuis quelques jours toutefois, les problèmes ont été surmontés. J’écrirai donc personnellement à ceux qui m’envoient une carte, une lettre ou un colis et dont je dispose de l’adresse.

    Pour l’heure, j’adresse un remerciement collectif et je rassure tout le monde : les envois me parviennent, y compris l’argent qui est versé sur mon compte en prison. Ce que la prison ne peut me donner à cause du règlement (taille-crayon, certains livres…) est déposé dans mon vestiaire : rien ne sera perdu, je retrouverai tout à ma sortie.

    Vincent Reynouard

    Vincent Reynouard a rédigé un compte-rendu du Noël qu'il a passé à la prison d'Édimbourg. Son récit, tantôt amusant, tantôt émouvant, dépeint de façon très vivante un univers carcéral méconnu.

    https://blogue.sansconcession.org/20...son-dedimbourg

    Concernant les courriers, colis et virements adressés à la prison d’Édimbourg, Vincent Reynouard écrit une lettre, où il donne des explications et des recommandations. Nous vous invitons à la lire avant d'envoyer quoi que ce soit à la prison.

    https://blogue.sansconcession.org/20...son-dedimbourg

    Pour rappel, voici l'adresse complète de Vincent Reynouard en prison, écrite selon les recommandations du Scotisch Prison Service:

    160071 V Reynouard
    Glenesk 3/11
    HM Prison Edinburgh
    33 Stenhouse Road
    EDINBURGH
    EH11 3LN
    Royaume-Uni (UK)

    Soutenir V. Reynouard

    https://blogue.sansconcession.org/devenez-mecene
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Vincent Reynouard nous parle de son nouveau livre sur Oradour

    14/01/2023

    Cet entretien a été accordé à Rivarol par Vincent Reynouard en décembre 2022 depuis la prison d’Édimbourg. Dans cet entretien, Vincent Reynouard présente son nouvel opus consacré à la tragédie d’Oradour-sur-Glane. Cet ouvrage est désormais disponible dans la nouvelle Boutique Sans Concession.

    RIVAROL : Votre nouveau livre sur le drame d’Oradour-sur-Glane est-il une simple réédition de celui paru en 1997 sous le titre Le Massacre d’Oradour-sur-Glane. Un demi-siècle de mise en scène?

    Vincent REYNOUARD : Non, car depuis 1997, de nombreux faits nouveaux sont venus compléter le dossier d’Oradour. Ils confirment bien des hypothèses que j’avais formulées voilà 25 ans. Mon nouveau livre est un peu plus court que le précédent, avec un plan très différent. Mais il est beaucoup plus percutant.

    R. : Comment des faits nouveaux peuvent-ils apparaître dans un dossier vieux de 78 ans et qui a été l’objet de tant d’études ?

    V. R. : Cela démontre :

    • que les fabricateurs de la thèse officielle ont occulté de nombreux éléments ;
    • que les travaux des historiens accrédités restent très incomplets.
    • Lors de mon enquête, de 1990 à 1996, je m’en étais aperçu.


    R. : Pourriez-vous nous donner quelques exemples de faits nouveaux ?

    V. R. : Aujourd’hui, les gardiens de la Mémoire admettent qu’Oradour était une étape dans un circuit d’évasion de pilotes alliés tombés en France. Dans mon livre de 1997, j’avais été le premier chercheur à le révéler. Quatre ans plus tard, le concepteur du Centre de la Mémoire d’Oradour, Jean-Jacques Fouché, publia un ouvrage sur le drame, Oradour (2001) : de façon très révélatrice, il gardait le silence complet sur cette affaire. En 2003, à mon procès, le procureur dénia toute valeur aux documents que j’avais produits. Mais depuis 2014, les gardiens de la Mémoire ne nient plus : ils reconnaissent qu’Oradour était un village d’étape pour les pilotes alliés secourus par la Résistance. Toutefois, ils occultent le fait que ces pilotes étaient cachés dans la sacristie de l’église et qu’ils étaient nourris par la fille de madame Rouffanche, la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église. De plus, les historiens taisent le nom de celui qui, le premier, révéla l’implication d’Oradour dans cette Résistance organisée.

    Deuxième exemple : en 2001, un article publié par le bulletin des Amis du musée de la Résistance du département de la Haute-Vienne révéla qu’Oradour était entouré de maquis.

    Le plus proche se trouvait à sept kilomètres seulement du bourg. L’information avait été révélée en 1945, au détour d’une phrase, par Franck Delage, dans son livre Oradour, ville martyre. Mais par la suite, elle avait disparu de tous les ouvrages : la thèse officielle prétendait qu’Oradour était situé au cœur d’une « zone exempte de maquis ». En 1997, j’avais affirmé que le village était certainement une base arrière des maquis locaux. Mais je ne pouvais alors qu’invoquer des indices recueillis, en particulier les rapports du sous-préfet local, que j’avais découverts dans les archives départementales et qu’aucun historien n’avait exploités. L’article paru en 2001 constitue un fait nouveau qui est venu me donner raison.

    R. : Selon vous, il a donc fallu 57 ans après le drame pour que l’on révélât cette information capitale. Cela confirme-t-il, d’après vous, « la volonté d’occultation » dont vous parlez ?

    V. R. : Oui absolument, et le troisième exemple de fait nouveau apparaît comme le plus flagrant : en 2018 parut un livre capital, Oradour, le récit d’un témoin de Michel Baury. L’auteur avait pu consulter le cahier rédigé peu après le drame par un survivant, Mathieu Borie. Ce cahier n’était nullement inconnu, puisque des extraits en avaient été publiés dès 1945 dans la brochure Les Huns à Oradour. En 1994, Paris-Match en reproduisit d’autres passages. Dans l’un d’entre eux, Mathieu Borie racontait qu’ayant entendu des coups de feu lors du rassemblement de la population par les Waffen SS, il avait pensé : « Certains ne veulent pas suivre et engagent le combat ». Dans mon livre de 1997, j’en avais conclu qu’un maquis armé existait à Oradour. La totalité du cahier, dont j’ignorais la teneur, confirme qu’Oradour abritait un maquis structuré, qui disposait même d’un atelier de fabrication de faux papiers. Mathieu Borie donne de nombreux détails, dont des noms de maquisards. On comprend donc pourquoi depuis 1944 ce cahier avait été publié de façon très incomplète.

    Tous ces éléments apparus depuis 1997, je les exploite dans mon nouveau livre.

    R. : Vous considérez donc qu’en 25 ans vos thèses révisionnistes ont été confirmées et votre nouveau livre entend dresser le bilan de ce que vous appelez des « victoires intellectuelles ». C’est bien cela ?

    V. R. : Oui, mais les faits nouveaux ne sont pas les seules confirmations. La première partie de mon nouvel ouvrage dépeint la réaction des gardiens de la Mémoire à la suite de la parution de mon premier livre en 1997. Fuyant le débat loyal que je proposais, ils en ont appelé aux autorités et aux tribunaux. Aux autorités pour obtenir l’interdiction de mes travaux (mon livre en 1997, ma cassette vidéo intitulée La tragédie d’Oradour-sur-Glane : 50 ans de mensonges officiels en 2001) ; aux tribunaux pour me faire condamner lourdement, sans débat historique. Le 12 décembre 2003, j’ai été condamné par le tribunal correctionnel de Limoges, alors présidé par François Casassus-Buihlé, pour « apologie de crime de guerre » à payer de fortes sommes et à purger un an de prison, dont trois mois ferme. En appel, le 9 juin 2004, toujours à Limoges, les magistrats de la cour d’appel ont doublé la peine : vingt-quatre mois de prison dont six mois ferme !

    R. : Oui, mais en 2005 vous remportez deux grandes victoires judiciaires…

    V. R. : Oui, je le raconte dans mon livre. En 2005, la Cour administrative d’appel de Paris annula l’arrêté d’interdiction qui frappait mon livre. Puis la chambre criminelle de la Cour de cassation, le 12 avril 2005, a en effet cassé l’arrêt qui me condamnait lourdement au motif que je ne procédais à aucune apologie de crime de guerre, mais seulement à sa contestation, ce qui n’était pas un délit. J’omets ici les détails, mais ces affaires démontrent que les gardiens de la Mémoire font régner une véritable tyrannie sur les tribunaux locaux et sur les autorités. Dans l’affaire d’Oradour, le dossier monté contre moi était loufoque ! Le juge d’instruction m’avait d’abord poursuivi pour contestation d’un crime de guerre. Puis, quand mon avocat, Me Éric Delcroix, lui fit remarquer que la loi Gayssot punissait uniquement la contestation de « crimes contre l’humanité », le juge changea l’accusation : il me poursuivit pour « apologie d’un crime de guerre ». Or, je ne pouvais faire l’apologie de ce que, précisément, je contestais. Nous étions en pleine loufoquerie. Malgré cela, il a fallu aller en cassation pour qu’enfin des magistrats le reconnaissent… en quatre lignes.

    Quand on en vient à utiliser de telles méthodes contre un chercheur isolé, cela démontre qui est l’honnête homme et qui est le menteur inquiet. En applaudissant, pendant sept ans, à l’injustice, les gardiens de la Mémoire se sont démasqués. Tout cela, je le raconte dans la première partie de mon nouveau livre. Il s’agit d’arguments aussi importants que ceux développés sur le terrain de l’Histoire.

    R. : Dans votre nouveau livre, vous répondez également à ceux qui écartent d’emblée vos conclusions au motif que vous êtes politiquement engagé, donc que votre travail est orienté.

    V. R : En effet, j’invoque deux précédents pour démontrer que l’on peut être de parti pris et, en même temps, dire la vérité. Le premier précédent est l’affaire Lesnier. En 1848, cet instituteur girondin fut condamné au bagne à perpétuité pour le meurtre d’un vieillard dont il avait acquis la maison en viager. Après le rendu du verdict, seul le père du condamné clama l’innocence de son fils. Sachant, toutefois, qu’il était de parti pris, personne ne l’écouta. Mais six ans plus tard, la vérité apparut : le coupable et ses deux complices furent démasqués. Pendant toutes ces années, le père, de parti pris, avait eu raison non seulement contre la justice, mais aussi contre tous les témoins qui avaient chargé son fils. Plus près de nous, je mentionne l’affaire de Katyn, en mai 1943. Les Allemands n’ont cessé de clamer leur innocence. Bien qu’ils aient été de parti pris, ils disaient la vérité.

    R. : Vous ne vous contentez pas de réfuter l’argument qui invoque votre parti pris. Vous retournez l’accusation.

    V. R : Oui, dans mon livre, je démontre que, dès 1944, la thèse officielle du drame d’Oradour fut exploitée à des fins sociologiques et politiques.

    R. : Pourriez-vous préciser ? Parce que, pour beaucoup, c’est inconcevable.

    V. R. : La thèse officielle d’Oradour servit tout d’abord à occulter les bombardements terribles perpétrés par les Anglo-Américains et qui, de 1942 à 1944, avaient ensanglanté la France. À l’enterrement des victimes, l’évêque de Toulon avait lancé : « Ce n’est plus la guerre, c’est de l’assassinat collectif ! » En 1945, Oradour permit de montrer des ruines et des victimes « politiquement correctes ». Un timbre national fut édité qui immortaliserait le “crime” pendant que les bombardements seraient oubliés. Telle fut la première exploitation de la thèse officielle. Cette thèse permit en outre de justifier l’éradication totale du national-socialisme. Cette seconde exploitation perdure. En 2004, le directeur du Centre de la Mémoire d’Oradour qualifia le mémorial de « lieu antifasciste ». Il suffit donc de gratter le vernis de neutralité pour découvrir des gardiens de la Mémoire aux objectifs idéologiques très claire. Ces gens m’accusent d’attenter à la mémoire des victimes. Pour ma part, je leur reproche de prostituer les victimes au service d’une cause politique : la cause de l’antifascisme.

    R : D’où le titre de votre nouveau livre Oradour ; le cri des victimes ?

    V. R. : Oui, j’imagine les victimes qui, de l’au-delà, crient : « Cessez de nous prostituer. Dites la vérité sur les causes réelles de notre mort horrible ! »

    R : Dans cette affaire, on peut donc affirmer que tout le monde obéit à des motivations politiques : les « gardiens de la Mémoire » qui servent l’antifascisme et vous qui souhaitez laver le national-socialisme d’une accusation terrible.

    V. R. : Oui, c’est un fait. En conséquence, seule la vérité historique doit nous départager : qui raconte une histoire conforme aux faits ? Telle est la question, la seule question. Tout le reste n’est que diversion ou écran de fumée.

    R : En définitive, vous invoquez la « matérialité des faits » à la manière de feu le professeur Faurisson.

    V. R. : C’est exact. Mon nouvel ouvrage comprend un examen minutieux des cadavres dont les photos nous sont parvenues ainsi qu’une expertise matérielle des ruines de l’église. Le concepteur du Centre de la Mémoire d’Oradour a prétendu que les ruines étaient “muettes”. C’est faux ! Les ruines parlent, tout comme les cadavres. C’est eux qu’il faut d’abord écouter. Les témoins ne viennent qu’en second lieu. Ceux qui contredisent les constats matériels doivent être écartés. Ceux qui les confirment sont susceptibles d’apporter des précisions. Cette méthode traditionnelle d’enquête, je l’ai adoptée en 1997, je l’adopte en 2022. C’est ce qui fait la force de mes travaux sur le sujet. Voilà pourquoi les faits nouveaux ont confirmé mes premières conclusions. D’où un nouveau livre bien plus percutant que le premier.

    R : Selon vous, toutes les zones d’ombre sont-elles aujourd’hui éclaircies ?

    V. R. : Tant que les archives seront fermées aux libres chercheurs (jusqu’en 2053), des questions resteront sans réponse. La principale est : dans quelles circonstances les munitions dissimulées dans l’église ont-elles explosé ? Pour le reste toutefois, une chronologie de plus en plus précise se dégage, qui se fonde sur des documents récemment publiés. Aujourd’hui ainsi, je suis quasiment certain que des maquisards cachés dans l’église ont été dénoncés par un collaborateur habitant à Oradour. C’est à partir de là que tout s’est enchaîné rapidement.

    R : Pour la sortie de votre livre, vous êtes en prison, à Édimbourg, en Écosse. Cela vous frustre-t-il ?

    V. R. : Non, dans mon avant-propos rédigé en avril 2022, j’ai souligné ma sérénité. Quel que soit mon destin, la vérité triomphera. Les gardiens de la Mémoire pourront remporter des victoires sur le terrain judiciaire, mais intellectuellement, ils ont déjà perdu. Dans cette affaire, ma petite personne est sans importance. Je lègue mon travail à l’humanité.

    Propos recueillis par Jérôme BOURBON.

    https://blogue.sansconcession.org/20...re-sur-oradour
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Fouille de la cellule et audience du 12 janvier

    15/01/2023

    Une fouille de plus d’une heure

    10 janvier 17 h 15: trois hommes en uniformes font irruption dans la cellule. Gosho qui fait la sieste doit se lever. Je suis conduit dehors. Trois femmes et un homme se tiennent devant la porte. Sept personnes? Diable, c’est sérieux. «Fouille de la cellule,» me dit-on. Gosho sort, on fait rentrer. Les, je subis une fouille au corps: mes habits que j’ai dû enlever totalement, sont inspectés. Une fois rhabillés, Gosho et moi sommes placés assis face à la porte de la cellule, afin d’assister aux recherches.

    Je ne vois rien, mais les bruits m’indiquent que tout est inspecté après avoir été retourné, vidé, mis sens dessus dessous. Les cartons remplis de nos affaires sont sortis et leur contenu vérifié avec minutie. Je me penche pour regarder dans la cellule: nos lits sont retournés, les crochets artisanaux pour pendre nos blousons arrachés et jetés à la poubelle. Nos étagères fabriquées avec une centaine de paquets de cigarettes sont vidées et sorties pour vérifications. Fragiles, elles se brisent et finissent aux ordures: tout le rangement du bureau est compromis. Jugées inutiles, des boîtes vides que nous gardions pour des rangements ultérieurs sont jetées dehors. Soudain, un rouleau de papier toilette passe par la porte en roulant doucement au sol, comme s’il sortait de lui-même pour fuir la tempête. Je suis pris d’un fou rire.

    Deux téléphones portables saisis

    La fouille dure plus d’une heure. Elle permet de saisir deux téléphones portables: celui de Gosho, dont le scellé empêchant de remplacer la carte SIM a disparu, et un autre, trouvé je ne sais où, porteur d’une carte SIM venue de l’extérieur. J’ignorais sa présence dans la cellule. Sans doute était-il parmi les affaires laissées par un ancien détenu. Quoi qu’il en soit, les deux appareils sont placés dans deux sacs plastiques numérotés. Le mien, en revanche, m’est laissé, car il est en règle. Toutefois, l’équipe a saisi deux croquis de la prison découverts parmi mes dessins: eux aussi sont glissés dans un sac.

    Réintroduits dans la cellule après le départ de l’équipe, Gosho et moi restons interdits: on dirait qu’une tornade est passée. Habits, crayons, chaussures, serviettes, papier à dessin, vaisselle… tout est entassé sur nos lits dans le plus grand désordre. Sur le bureau, les affaires rangées auparavant dans les étagères brisées reposent mélangées. Dans cette petite cellule, il nous faudra trois heures et demie pour tout trier, ranger et réorganiser au mieux.

    Pourquoi cette fouille?

    L’équipe m’a dit qu’il s’agissait d’une fouille de routine dans une cellule choisie au hasard. J’en doute, et d’autres détenus également.

    À mon avis, « on » me soupçonne d’utiliser un téléphone illégal, afin d’accorder des entretiens à Rivarol: celui qui présentait mon nouvel ouvrage sur Oradour a sans aucun doute offusqué les gardiens de la Mémoire. Ne pouvant me faire taire, ils tentent de me nuire par tous les moyens.

    L’entretien est paru au début des vacances de Noël, la fouille a eu lieu une semaine après la rentrée: j’ai du mal à y voir un hasard. Les autorités françaises savent que l’utilisation illégale d’un téléphone en prison est sévèrement réprimée: ici, des prisonniers m’ont informé qu’une telle infraction pouvait être punie de six mois de prison, sans compter les sanctions supplémentaires et tous les désagréments possibles pour le détenu condamné.

    Punis comme des enfants

    Pour l’heure, Gosho et moi sommes punis comme des enfants pris la main dans le pot de confiture: nous sommes privés pendant sept jours de sortie du matin. De 9 h à 10 h, notre cellule reste fermée. Je pense toutefois que la carte SIM illégale découverte dans le troisième téléphone sera analysée, afin de déterminer les appels passés avec cet appareil. Si l’utilisateur peut être identifié, il se verra infliger une punition bien plus lourde.

    Toutefois, là encore, les autorités françaises échoueront, car je n’ai jamais touché ni à ce téléphone ni aucun autre qui serait équipé d’une carte SIM illégale. Aussi tenteront-elles par tous les moyens de me faire extrader.

    Des informations sur le «contexte de la vidéo»

    Le 12 janvier, j’ai comparu devant la cour chargée de statuer sur mon extradition. Le ministère public (qui appuie la demande de la France) a demandé un report d’audience au motif qu’il attend de la justice française des informations sur le «contexte de la vidéo» qui m’a valu la condamnation de 2015 pour laquelle mon extradition est réclamée.

    Pourquoi cette demande? Sans doute parce que, de façon évidente et contrairement aux allégations des autorités françaises, cette vidéo n’appelle ni à la haine raciale ni à la violence. Pour rappel, cette vidéo dénonçait l’embrigadement idéologique de la jeunesse à l’aide des mensonges ressassés depuis 1945. Sachant donc que j’ai été condamné pour révisionnisme (et non pour incitation à la haine raciale), le ministère public semble vouloir prouver que j’ai agi par antisémitisme. C’est ce qu’il appelle le «contexte de la vidéo».

    Je fais confiance en la Providence

    La manœuvre réussira-t-elle? Mon avocat pense que non, car en droit écossais, c’est l’acte délictueux lui-même qui compte, non les motivations, quelles qu’elles soient. J’ai été condamné pour «négation de l’Holocauste», qu’importe mes motivations réelles ou supposées. Le révisionnisme étant légal en Écosse, mon extradition devrait donc être refusée. Le sera-t-elle? Nous le saurons le 9 février, date à laquelle l’audience a été reportée.

    Initialement, le report avait été fixé au 23 février. Que signifie cet empressement? À mes yeux, c’est sans intérêt: comme d’habitude, je fais confiance en la Providence. En prison ou en liberté, j’ai des projets plein la tête. Je laisse le reste entre les mains de Dieu.

    https://blogue.sansconcession.org/20...-du-12-janvier
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  9. #1089
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    Entretien avec VR – «Gardez toujours un esprit positif et joyeux»

    07/02/2023

    À deux jours de l’audience pendant laquelle sera débattue son extradition potentielle, Vincent Reynouard nous parle:
    – des nouvelles que lui a apporté son avocat, voilà quelques jours;
    – de ses relations avec les prisonniers et les gardiens de la prison d’Edimbourg;
    – de quelques conseils qu’il donne aux militants.


    SC. La fouille de votre cellule, le 10 janvier, a-t-elle connu d’autres suites?

    VR. Aucune. Pendant sept jours, mon codétenu et moi avons été privés de sortie du matin. Puis tout est rentré dans l’ordre. Je pense que les autorités écossaises ont agi sur demande de la France, et, une fois la cellule fouillée, elles ont répondu: «Nous avons fouillé la cellule. Monsieur Reynouard ne détenait rien d’illégal. Point final.»

    SC. Le 9 février, la justice écossaise se prononcera sur la demande d’extradition formulée par la France. Êtes-vous confiant?

    VR. Je fais confiance, comme toujours, à la Providence. Dès lors, je ne m’inquiète ni de la manière dont je parlerai ni de ce que je dirai. Ce serait en pure perte que je me tracasserai de cette audience, puisque je ne connais rien au droit écossais; mon avocat fait son travail, cela me suffit.

    SC. Avez-vous des contacts avec lui?

    VR. Il se trouve qu’il est venu me rendre visite, à l’improviste, il y a quelques jours. Il avait des nouvelles à me communiquer.

    SC. Des nouvelles encourageantes?

    VR. Oui, plutôt encourageantes. Je vous livre ce qu’il m’a expliqué, d’après les notes que j’ai prises durant notre entretien.

    « Lorsqu’un État lance un mandat d’arrêt européen, afin d’obtenir l’extradition d’une personne reconnue coupable d’un délit ou d’un crime, sa demande sera acceptée si les faits constituent également un délit ou un crime dans le pays où réside le justiciable. Si donc la personne s’oppose à son extradition, la justice du pays d’accueil doit examiner le dossier, sauf dans le cas de 23 délits et crimes qui figurent sur une liste prévue par les accords internationaux d’extradition. Parmi ces 23 délits et crimes, figurent, par exemple, le viol, l’incendie criminel, ainsi que le “racisme”.

    » La raison d’être de cette liste est simple: a) les délits et crimes qu’elle rassemble sont réprimés dans tous les pays d’Europe; b) la définition desdits délits et crimes ne pose aucun problème. Que ce soit en Angleterre, en Italie ou en Pologne, un incendie criminel est un incendie criminel. Donc, pour ces 23 crimes et délits de la liste, l’extradition est automatique, même si le justiciable s’y oppose.

    » Dans votre cas, les autorités françaises ont fondé leur demande d’extradition en vous accusant d’un des 23 crimes et délits de la liste: celui de «racisme/xénophobie». Pourquoi ont-elles agi de la sorte? Parce que les faits pour lesquels vous avez été condamné en France, à savoir «négation de l’Holocauste», ne constituent pas un délit au Royaume-Uni, ce qui empêche légalement votre extradition. Conscientes de cet empêchement, les autorités françaises ont tenté de contourner la loi en cochant, dans leur demande d’extradition, la case «racisme/xénophobie».

    » Il y a deux ans encore, je n’aurais rien pu faire: la case étant cochée, la Justice écossaise aurait écarté toute discussion. Cependant, voilà deux ans, l’Écosse a reconnu que dans une procédure d’extradition, un État peut se rendre coupable de procédure abusive.

    » Je compte donc soulever l’argument suivant: la vidéo pour laquelle vous avez été condamné et qui est décrite dans le mandat d’arrêt correspond à du «négationnisme», et non à du «racisme». Pour m’en assurer, je prévois de demander à la Justice française des précisions sur votre condamnation.

    » Lorsque j’ai discuté de tout cela avec le procureur, afin de lui expliquer pourquoi je m’apprêtais à demander un délai supplémentaire, il m’a répondu qu’il comptait formuler la même demande. J’en ai été agréablement surpris, car cela semble indiquer que le procureur (qui n’est pas de votre côté) estime lui aussi qu’il y a un problème…

    » La France semble réclamer abusivement un de ses ressortissants qu’elle n’aime pas pour ses opinions; elle le veut à tout prix, pour l’enfermer après lui avoir intenté un procès politique.

    » Ça, on peut dire qu’elle vous veut! Et pour parvenir à ses fins, elle semble prête à tout, même à tromper la Justice écossaise. Votre affaire, ici, c’est du jamais vu. J’aime ce genre d’affaires, et j’aime défendre les gens mal-aimés auxquels on intente des procès politiques. Si l’on en revient aux procès politiques, alors il n’y a plus de justice et on peut revenir à l’esclavage. Voilà pourquoi je vous défendrai mordicus.

    » Le 9 février, je demanderai un délai. Sachant que le procureur a déjà effectué la même démarche de demande d’infirmations à la France, ma demande sera acceptée. Votre affaire sera jugée en mai ou juin 2023, car elle est très importante. C’est du jamais vu dans ce pays où la liberté d’expression existe, qu’on soit d’accord ou pas avec ce qui est dit.»

    SC. Pensez-vous être libéré en mai ou juin?

    VR. Si la justice écossaise est indépendante et respectueuse du Droit, elle ordonnera ma remise en liberté. Dans le cas contraire, elle me livrera à la France. Ni mon avocat ni moi n’y pourrons quoi que ce soit. Voilà pourquoi je m’en remets à la Providence, sachant qu’elle organise tout au mieux.

    SC. Est-ce à dire que vous n’êtes pas préoccupé d’une potentielle extradition vers la France?

    VR. Que je sois remis en liberté ou extradé, la Providence m’offrira des opportunités. Dès lors, pourquoi s’inquiéter? Si je me morfondais, je ne pourrais pas profiter de mon séjour à la prison d’Édimbourg, car il faut dire que c’est loin, bien loin d’être le bagne. Ici, on s’occupe de tout pour vous: chauffage, douches propres, repas, linge, sports… tout est inclus. Pour moi qui déteste m’occuper des choses matérielles, c’est très agréable. Dans les faits, je me considère comme en vacances, sur un navire de croisière: je ne peux certes pas quitter le bâtiment, mais je suis bien à l’intérieur. Ce sont des vacances que la Providence m’offre lien récompense de toutes ces années de travail intensif et de tribulations. Elle a attendu que j’achève l’œuvre de ma vie: mon livre sur Oradour.

    SC. Vu ainsi, il est vrai que la Providence vous semble très favorable.

    VR. Oui, et je serais ingrat, si je refusais ou critiquais le cadeau qu’Elle m’offre. Ici, je vois tout et tout le monde comme la manifestation de Sa bonté, d’où mon respect envers les choses.

    Par exemple, la prison peut tout vous fournir le nécessaire gratuitement: savon, rasoir, brosse à dents et dentifrice. Certes, ce qu’elle vous donne est l’équivalent des articles premiers prix dans les supermarchés; si vous souhaitez mieux, il faut l’acheter à la cantine. Pour ma part, je reçois mon nécessaire de la prison comme s’il s’agissait d’un cadeau de la Providence, et j’en prends soin, je ne gâche rien. Dernièrement, lorsque le gardien a vu le petit bout de savon qu’il me restait alors que j’en demandais un nouveau, il a été très surpris, car, m’a-t-il dit, beaucoup de prisonniers jettent leur savonnette après quelques utilisations seulement, car c’est gratuit. Pour ma part, j’utilise mon savon jusqu’au bout: c’est une façon d’exprimer ma reconnaissance envers la Providence.

    De même, je remercie toujours les prisonniers qui nous servent les repas. Un jour, celui qui distribuait les desserts a hésité à me donner une banane, car elles étaient très abîmées. J’ai insisté avec le sourire. Le lendemain, dans le grand hall, je suis venu lui dire que la banane avait été très bonne (ce qui était vrai) et qu’il avait eu raison de me la donner. Cela lui a fait plaisir. Depuis lors, quand j’arrive pour le dessert, il sélectionne vite pour moi, dans le sac, le fruit qui a la meilleure apparence. Mes remerciements à toute l’équipe me valent également d’être bien servi en soupe (le prisonnier de service prend soin de remplir mon bol à ras bord et me dit: «Voilà, mon ami!») et en légumes. En effet, je suis connu comme le «vegan» (comprenez «végétalien») qui ne fait jamais d’histoire si le menu n’est pas entièrement conforme a son régime. Quand le plat ne me convient pas, je dis avec le sourire: «Pas grave; j’ai mes Weetabix!» Alors, quand le plat me convient, on me sert abondamment en légumes. Hier, le détenu qui sert la soupe est venu me voir pour me dire qu’il en restait toujours beaucoup après le service: «On la jette; alors sachant que tu es végétalien, si tu m’apportes un récipient, je t’en donnerai plus.»

    SC. Et avec les gardiens?

    VR. Il en va de même avec eux. Je suis très aimable, toujours poli et souriant. Je les considère comme le personnel du navire de croisière sur lequel la Providence m’a embarqué. Je les respecte donc, et, en échange, ils sont très gentils avec moi, parfois même très proches.

    L’un d’entre eux connaît le début de la chanson: «Sur le bon d’Avignon» (un souvenir de classe de français, sans doute); alors, quand il me voit, il la chante, après m’avoir salué en français.

    Voilà quelques jours, j’allais à la petite salle de sports de l’étage pour courir. J’étais en short, avec mes chaussettes remontées à mi-mollet. Un gardien m’a vu et m’a lancé: «Vincent, je vais te donner un conseil de mode vestimentaire: tes chaussettes, là, c’est nase! Tu devrais les descendre.» Tout cela avec un fort accent écossais et sur le ton de la rigolade. Je lui ai répondu en souriant: «Mais je suis en Grande-Bretagne!», et j’ai descendu mes chaussettes pour ma course quotidienne sur tapis roulant.

    SC. Pouvez-vous faire du sport quotidiennement?

    VR. Oui, chaque matin, je cours vingt minutes (je règle le tapis roulant à une vitesse de 12 km/h) et je rame quinze minutes avec une deuxième machine qui se trouve en accès libre à l’étage. L’après-midi, je cours quinze minutes, juste avant d’aller marcher 45 minutes dans la cour de la prison. En outre, trois fois par semaine, je me rends à la grande salle de sport de la prison. On peut y rester une heure. Elle est équipée comme une salle de gymnastique que l’on trouve en ville, avec plusieurs machines très modernes.

    Hier, elle a pris livraison d’une machine qui permet de s’entraîner au ski de fond. C’est très physique: il faut « skier » le plus vite possible pendant deux minutes. Les trois moniteurs qui savent que je fais trois fois par semaine 40 minutes de vélo et quinze minutes de rame, m’ont proposé de la tester. J’ai tenu 1 min 20 s avant d’arrêter, tant c’était physique. L’un des moniteurs m’a alors encouragé: «Allez Vincent, encore 40 secondes! Tu vas y arriver!» J’ai repris et j’y suis parvenu. Ils m’ont félicité en me tendant la main. J’avoue que j’étais fier d’avoir un peu porté les couleurs de la France…

    SC. Une France qui réclame votre extradition.

    VR. Non; ça, c’est le gouvernement temporaire du pays. La France, à mes yeux, c’est autre chose: c’est un héritage matériel et spirituel légué par des siècles et des siècles de sacrifices. Ce sont des générations que je représentais hier, et cela même si, aujourd’hui, leurs descendants en sont indignes, allant jusqu’à réélire Emmanuel Macron. De façon générale, mon Europe, c’est celle de l’Allemand Adolf Hitler, du Belge Léon Degrelle, du Français Jacques Doriot, du Britannique John Amery… Physiquement, elle est morte; mais spirituellement, elle est toujours vivante. De 1941 à 1945, elle a eu besoin de soldats armés de fusils; depuis lors, elle a besoin de combattants armés de stylos: j’en fais partie. Pour moi, c’est un honneur et une joie. Cette joie et cet honneur, je les vis même en prisons en l’acceptant comme une permission que la Providence m’accorde. Je l’en remercie, et parce que je l’en remercie, Elle me rend la vie plus douce, agréable même, au sein d’un univers qui généralement effraye.

    SC. Il est vrai qu’à vous écouter, la prison n’a jamais été un enfer. Il y a treize ans déjà, à Valenciennes, vous la décriviez sous un jour sympathique.

    VR. Je le redis, car c’est essentiel: la réalité émane de notre perception des événements. Si nous portons un regard sombre, notre réalité sera sombre; si nous portons un regard lumineux, notre réalité s’éclaircira. Je souhaite que mon expérience serve aux militants présents et futurs: gardez toujours un esprit positif et joyeux, sans peur de la prison. La première force, la plus importante, réside dans la confiance en la Providence et dans le détachement. Quand vous vous y fixez, non seulement, la force vous habite, mais d’agréables surprises vous attendent aussi. Je n’entrerais pas dans les détails, mais à l’heure qu’il est, j’ai devant moi la photographie de l’une de mes filles que je n’ai pas vue depuis des années (je ne l’ai d’ailleurs pas reconnue). Je ne pensais plus jamais avoir le moindre contact… et pourtant! Par conséquent, confiance et courage; la noblesse de la cause en vaut la peine, et le combat ne vous apportera pas que des souffrances, bien au contraire.

    https://blogue.sansconcession.org/20...itif-et-joyeux
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Bilan de l’audience du 9 février

    10/02/2023

    Ce 9 février, la question de l’extradition de M. Reynouard vers la France était débattue au Tribunal du Shérif d’Édimbourg.

    M. Reynouard devait comparaître en visioconférence, mais à cause d’un problème technique, il ne comparut pas. Toutefois, l’audience fut maintenue, car son avocat a affirmé avoir le soutien complet de son client dans la défense de ses intérêts.

    L’avocat de M. Reynouard a informé le tribunal qu’il a reçu la vidéo qui a valu à son client la condamnation pour laquelle la France réclame son extradition. Cette vidéo est en effet très importante dans cette affaire.

    Rappelons que les autorités françaises ont fondé leur demande d’extradition en accusant le M. Reynouard de «racisme/xénophobie» (l’un des 23 crimes et délits pour lesquels l’extradition depuis le Royaume-Uni vers la France est immédiate), car les faits pour lesquels le révisionniste a été condamné en France (à savoir «négation de l’Holocauste») ne constituent pas un délit au Royaume-Uni, ce qui empêche légalement son extradition.

    L’avocat de M. Reynouard a donc déclaré qu’il désire établir si la vidéo incriminée relève bien du racisme et de la xénophobie, car si tel n’est pas le cas, la demande d’extradition de la France sera jugée irrecevable.

    Le Shérif Alistair Noble a donc décidé qu’une nouvelle audience préliminaire se tiendrait le 9 mars, et une audience pour débattre de la question de l’extradition a pour le moment été fixée au 6 avril.

    https://blogue.sansconcession.org/20...e-du-9-fevrier
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