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Thread: Le nouveau Sans Concession est paru

  1. #1131
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    Les « bons » ne commettent pas de crime, seulement des « fautes » dues à la guerre (1/2)

    20/09/2023

    L’affaire peut paraître anecdotique, mais elle est révélatrice d’un état d’esprit encore répandu. En mai dernier, la presse a rapporté le témoignage tardif d’un ancien maquisard corrézien âgé de 98 ans, Edmond Réveil.

    Le 12 juin 1944, lui et ses compagnons ont tué 47 soldats allemands prisonniers ainsi qu’une Française qui travaillait pour l’Occupant. E. Réveil confesse: « c’était une faute de tuer comme ça des prisonniers de guerre. »

    Faute ou crime ? Ça dépend de la victime (ou du bourreau).

    Des mots qui masquent mal une réalité criminelle


    Une « faute »? Pardon: un crime! Un crime de guerre si l’on considère les maquisards comme ayant été des combattants légaux; un crime de droit commun si on leur dénie toute légitimité.

    D’ailleurs, à supposer qu’il se soit agi d’une simple « faute », l’affaire aurait été dévoilée depuis bien longtemps. Le journaliste de Sud-Ouest qui rapporte l’information écrit:

    Ce douloureux souvenir aurait pu être révélé bien plus tôt, dès 1967. Cette année-là, onze corps ont été exhumés à quelques mètres du lieu aujourd’hui indiqué par Edmond Réveil.
    Dès lors, pourquoi le secret a-t-il été préservé? Parce que tout a été occulté:

    il n’y a aucune trace de cette exhumation, ni dans les archives municipales ni dans la presse de l’époque, pas plus que de détails sur l’exécution.
    Cette décision de tout cacher démontre que, dans l’esprit des gens informés, il s’agissait d’un crime inexcusable.

    Sachant, toutefois, que cette conclusion ne saurait être formulée, le journaliste avance une autre explication:

    Dans les années 1960, le sujet était encore sensible sur ce territoire limousin, marqué par la pendaison de 99 habitants de Tulle et le massacre de 643 personnes par les Allemands à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944.
    Cette interprétation est inepte: en quoi ces deux tragédies empêchaient-elles de révéler l’assassinat de 47 soldats allemands et d’une collaboratrice?

    Écrire une légende dorée sur une réalité sanguinolente

    Ainsi, loin de justifier le silence observé, la raison invoquée résonne comme un aveu: à partir de 1944, acteurs et historiens ont tu les crimes commis par la Résistance, non seulement pour forger une légende dorée, mais aussi pour présenter l’Occupant comme un « barbare » qui aurait frappé arbitrairement par sadisme et par goût du sang.

    Or, je rappelle qu’à Tulle, les Allemands ont pendu 99 personnes en représailles de l’assassinat bestial de plusieurs dizaines de soldats de la Wehrmacht. Les victimes avaient été découvertes atrocement mutilées.

    On pourrait multiplier les exemples: des maquisards organisaient des attentats sanglants, ils tuaient des policiers, des collaborateurs, des membres de la milice, du PPF, du RNP, des journalistes, etc.

    Parfois, ils s’en prenaient aux épouses ou aux parents. J’ai consacré une vidéo à ce sujet. Aujourd’hui, toutes ces victimes sont oubliées, aucune cérémonie n’est organisée en leur mémoire.

    La Résistance et ses héritiers idéologiques n’ont cessé de travestir l’Histoire en taisant les faits gênants et en propagent des contre-vérités.

    Quant à la tragédie d’Oradour, l’histoire vraie reste cachée au public. Sachant que pendant 79 ans, et malgré des exhumations qui avaient confirmé les faits, l’assassinat de 47 soldats allemands et une collaboratrice fut dissimulé, les cachotteries constatées dans l’affaire du « village martyr » ne me surprennent pas.

    La Résistance et ses héritiers idéologiques n’ont cessé de travestir l’Histoire en taisant les faits gênants et en propagent des contre-vérités.

    Un exemple tiré de la tragédie d’Oradour

    Pour Oradour, un exemple frappant d’occultation mérite d’être mentionné. Dans mon ouvrage paru en 1997, j’avais, le premier, révélé qu’un réseau d’évasion de pilotes alliés tombés en France et en Belgique passait par le village. Je m’appuyais sur les renseignements exclusifs recueillis auprès d’un ancien pilote de la RAF, Len Cotton.

    Quatre ans plus tard, le concepteur du Centre de la Mémoire d’Oradour, Jean-Jacques Fouché, publia un livre consacré à la tragédie. Si j’avais été abusé par un affabulateur, J.-J. Fouché en aurait profité pour me discréditer. Si, en revanche, j’avais dit vrai, alors il aurait dû confirmer l’existence de ce réseau d’évasion passant par Oradour.

    J.-J. Fouché avait eu accès aux archives militaires et devait donc connaître la vérité. Or, dans son ouvrage, il garda un silence complet sur cette affaire. De façon évidente, le concepteur du Centre de la Mémoire avait jugé ce fait très gênant pour la thèse officielle. Aussi l’avait-il occulté.

    Les « bons » doivent être présentés comme innocents de tout crime et ne portant aucune responsabilité dans les tragédies.

    À mon procès, en 2003, le Tribunal limougeaud écarta le témoignage de Len Cotton, parce qu’il n’avait aucune garantie d’authenticité. Il fallut attendre une dizaine d’années pour qu’enfin, les historiens reconnaissent la présence d’un réseau d’évasion à Oradour.

    Toutefois, le grand public l’ignore: à la connaissance, le Centre de la Mémoire omet encore aujourd’hui de mentionner ce fait. Je ne l’ai pas relevé non plus dans le site de l’Association nationale des familles des martyrs d’Oradour-sur-Glane.

    Quant à l’existence d’un maquis armé dans le village, maquis ayant organisé un dépôt clandestin de munitions sous les combles de l’église, les historiens accrédités persistent à la nier, car aujourd’hui encore, les « bons » doivent être présentés comme innocents de tout crime et ne portant aucune responsabilité dans les tragédies. L’affaire des 47 soldats allemands assassinés avec une collaboratrice démontre ce fait une fois de plus.

    « C’est pas marrant… » À qui le dites-vous?

    Edmond Réveil prétend justifier les maquisards en expliquant: « On ne savait pas quoi en faire […] On n’avait pas prévu le ravitaillement, toute l’intendance. Il fallait les nourrir, les surveiller. » D’où la décision prise « de les exécuter ».

    Ah! Si ces Boches avaient accepté de manger des pissenlits et s’étaient enchaînés eux-mêmes avant de jeter la clé au loin, rien de tout cela ne serait arrivé!

    L’ancien maquisard ajoute: « C’est pas marrant, vous savez, de fusiller quelqu’un… »

    Pauvres maquisards! C’est eux qu’il faut plaindre. À aucun moment, le journaliste n’objecte que si « c’est pas marrant » de fusiller quelqu’un, c’est encore moins « marrant » d’être fusillé sans procès, après avoir été contraint de creuser sa propre tombe.

    L’éternel deux-poids-deux-mesures

    Barbarie chez les uns, acte de guerre regrettable chez les autres


    Non seulement le journaliste ne plaint pas les victimes, mais il ne parle jamais d’assassinat; il parle seulement d’exécutions, comme s’il s’était agi de personnes condamnées à mort par un tribunal.

    Certes, écrit-il, le massacre a été une « atroce exécution », mais les maquisards ne sont pas coupables de cette atrocité; la seule coupable, c’est la guerre.

    Quand un « nazi » tue, c’est parce qu’il est un barbare avide de sang; quand un « bon » tue, c’est parce qu’il a été entraîné malgré lui dans la guerre.

    En effet, l’article ne dit pas qu’Edmond Réveil aurait confessé un crime qui le hantait; l’ancien maquisard, lit-on, « a révélé des atrocités de la guerre qui lui pesaient sur la conscience ».

    Bref: quand un « nazi » tue, c’est parce qu’il est un barbare avide de sang; quand un « bon » tue, c’est parce qu’il a été entraîné malgré lui dans la guerre.

    Un civil tué par un Allemand? « C’est la barbarie nazie! »; un civil tué par un maquisard français ou un pilote allié? « Que voulez-vous? La guerre est atroce. Hitler n’avait qu’à ne pas la déclencher. »

    Tel est le deux-poids-deux-mesures pratiqué depuis 1944, afin d’éduquer les peuples.

    Hiroshima et Oradour: si loin, si proche

    À ce sujet, la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki doit être rappelée. « Certes, nous dit-on en soupirant, ce fut terrible, mais les Américains en ont été réduits à cette extrémité pour tétaniser les Japonais, afin qu’ils cessent une guerre dont ils portaient l’entière responsabilité. »

    Admettons un instant cette explication. Toutefois, si l’on en croit l’Histoire officielle, à Oradour, la motivation des Waffen SS aurait été identique à celle des Américains à Hiroshima et Nagasaki: détruite un village pour tétaniser la Résistance, afin qu’elle cesse la guérilla qu’elle avait commencée.

    Si l’on en croit l’Histoire officielle, à Oradour, la motivation des Waffen SS aurait été identique à celle des Américains à Hiroshima et Nagasaki. Dès lors, pourquoi ce traitement si différent?

    Dès lors, pourquoi ce traitement si différent? Pourquoi ce qui est considéré, chez les Allemands, comme une manifestation de « barbarie » est-il présenté, chez les Américains, comme un acte de guerre regrettable non susceptible d’amener à la sanction de ses auteurs ni à la condamnation du régime politique qui l’a décidé?

    « C’est sans rapport, rétorqueront certains. Les nazis ont commis des Oradour partout, preuve qu’il s’agissait d’un système. » Ah? Mais que ce soit à l’uranium, au plutonium, au phosphore, ou au TNT, les Alliés n’ont-ils pas bombardé systématiquement les villes ennemies? N’ont pas eux-mêmes commencé à bombarder des objectifs civils?

    Hiroshima et Nagasaki ne furent pas des accidents, mais le point d’orgue d’une stratégie minutieusement planifiée et méthodiquement appliquée, une stratégie criminelle qui consistait à favoriser la victoire en assassinant les civils du camp adverse.

    La résistance à outrance est licite; le massacre de civils ne l’est jamais

    Ici, mon contradicteur pourrait sourire et me remercier de lui avoir offert son ultime argument: « En frappant Hiroshima et Nagasaki, les Américains voulaient écourter une guerre déjà virtuellement perdue par les Japonais. La bombe atomique a permis d’éviter une résistance à outrance nipponne qui aurait inutilement coûté la vie de millions de soldats, sans compter les civils. »

    Cet argument, je l’ai lu et entendu à de multiples reprises. Beaucoup le croient donné et définitif: en tuant des dizaines de milliers de femmes, d’enfants et de vieillards, les Américains ont préservé la vie de millions d’hommes, parmi lesquels de nombreux pères de famille…

    Toutefois, ce raisonnement n’impressionnera pas celui qui connaît le Droit international, dont l’objectif est de moraliser la guerre. En effet, depuis quand est-il permis d’écourter une guerre en massacrant les civils du camp adverse? En quoi la résistance à outrance aurait-elle autorisé le camp d’en face à raser des villes entières?

    La résistance à outrance était (et demeure) une stratégie licite. Certes, celui qui la pratique sait qu’il a perdu la guerre, mais il espère que, s’apercevant du prix très lourd à payer pour obtenir une victoire totale, son ennemi préférera négocier une paix. Bien entendu, cette paix sera en faveur de l’adversaire virtuellement vainqueur, mais le vaincu pourra espérer sauver ce qui peut l’être.

    Tel est l’objectif parfaitement licite de la résistance à outrance. Si l’ennemi veut la briser, il doit y parvenir avec ses soldats, en combattant selon les règles de la guerre, et non en massacrant des femmes et des enfants.

    En vitrifiant Hiroshima et Nagasaki, les Américains se sont rendus coupables de deux crimes de guerre sans précédent dans l’Histoire.

    La guerre juste n’existe pas en Droit international

    « Peut-être, me répondra-t-on, mais si le Japon n’avait pas agressé les États-Unis après avoir envahi la Chine, rien de cela ne serait arrivé. Les Américains menaient une guerre juste contre un empire impérialiste. »

    Encore faudrait-il savoir pourquoi le Japon a débarqué en Chine et pourquoi il a bombardé Pearl Harbor. Les révélations du procès de Tokyo et le journal du général Tojo démontrent que les Japonais estimaient mener une guerre de légitime défense.

    C’est toujours la même chose: chaque camp prétend que sa cause est juste contre un ennemi injuste. Voilà pourquoi le Droit international ignore la notion de guerre juste: dans un conflit armé, tous les belligérants doivent respecter les conventions qu’ils ont signées.

    https://blogue.sansconcession.net/20...-la-guerre-1-2
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  2. #1132
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    Les « bons » ne commettent pas de crime, seulement des « fautes » dues à la guerre (2/2)

    21/09/2023

    Un épisode armé d’une lutte idéologique…

    Hiroshima et Nagasaki furent des crimes de guerre monstrueux1. Bien que d’une ampleur considérablement moindre, la tuerie de prisonniers à laquelle le maquisard Edmond Réveil participa fut un crime. Pourquoi refuse-t-on de l’admettre?

    Parce que la Seconde Guerre mondiale fut une lutte idéologique. Dans son discours prononcé au début du mois de janvier 1942, le président Roosevelt affirma que cette guerre opposait le christianisme au paganisme2, donc la lumière aux ténèbres.

    Or, il est bien évident que les forces de la lumière ne peuvent commettre aucun crime, seulement des fautes ou des excès dus à une guerre déclenchée, bien évidemment, par les légions des ténèbres.

    En réalité, cette guerre fut un épisode armé d’une lutte plus générale entre les valeurs traditionnelles de l’humanité et la modernité incarnée par la démocratie libérale et populaire.

    … dont l’ultralibéralisme est sorti vainqueur

    La victoire sur le IIIe Reich, puis l’effondrement du bloc soviétique ont laissé le champ libre à la démocratie libérale. Le philosophe Denis Marquet souligne:

    Quand il s’achève, [le XXe siècle] ne laisse en lice qu’une ultime idéologie: le libéralisme dans sa version ultra. Celui-ci, achèvement de la modernité comme destruction de l’autorité, voit dans l’individu un être exclusivement pulsionnel et récuse toute transcendance qui s’opposerait, en lui ou hors de lui, à la pulsion; car l’homme pulsionnel est bon pour le commerce.

    L’être humain, désormais, est un consommateur. Le règne du moi est devenu celui d’un ego compulsif qui ne tolère aucune limite. Cette impasse a un nom: individualisme. L’individualisme désigne le fonctionnement d’une société dominée par l’individu3.
    Les conséquences actuelles de cette victoire

    Or, Denis Marquet prévient:

    Une société dominée par l’individu n’a pas de principe d’unité. Elle est donc nécessairement minée par le principe de séparation. Une société véritable se fonde nécessairement sur une dimension qui unit. Pour créer l’unité, une telle dimension doit être considérée comme transcendante par rapport aux individus et aux groupes qui composent la société.

    La patrie, par exemple, est un principe d’unité valide. En effet, tous les individus se sentent appartenir à la patrie et reconnaissent comme quelque chose qui les dépasse; à tel point qu’ils peuvent accepter de donner leur vie pour elle […]

    Mais, dans une société ultralibérale, l’individu est le seul principe reconnu transcendant. Or, il n’est pas principe d’unité, mais de division. Nous le voyons bien: nos démocraties occidentales, ont de plus en plus de mal à faire société. Le rejet des contraintes par l’individu, la force de dissolution exercée par les intérêts particuliers, les revendications des diverses communautés entraînent une dislocation progressive du corps social […]

    Après avoir abattu les autorités religieuses, puis l’autorité politique qui se fondaient sur cette dernière, la contestation du règne de l’autre ne peut laisser s’installer aucun ordre; elle veut terrasser tout ce qui peut être soupçonné de venir exercer un pouvoir étranger à celui du moi.

    Viscéral en Occident, le refus du règne de l’autre s’étend dans le monde entier en même temps que se mondialise la mentalité occidentale.

    Aujourd’hui, l’individu ne refuse pas seulement qu’on impose un sens à sa vie. Le droit de régner sur soi ne doit plus rencontrer de limite; il ne concerne pas seulement le sens de la vie, mais tous ses aspects: on veut régner sur son corps, sur tous ses choix de vie, sur son identité.

    D’où le rejet de toute forme d’autorité. D’où, également, de plus en plus prononcé, le dédain des formes traditionnelles de la civilité. Celles-ci, en effet, sont une contrainte intériorisée par laquelle j’accepte de modifier mon comportement spontané au nom d’une instance qui transcende mes besoins: autrui4.
    Une lutte idéologique qui se poursuit aujourd’hui

    Or, en fondant sa doctrine sur la primauté du Bien commun, le national-socialisme s’opposait de front à l’esprit libéral moderne. Le philosophe Denis Marquet ne l’a pas compris, mais l’un de mes correspondants, philosophe de formation lui aussi, m’écrit:

    Les forces de l’Axe sont le dernier soubresaut (maladroit, réducteur, naïf presque dans ses excès), mais éminemment sain, de l’instinct de survie de l’homme demeuré humain, de l’homme qui n’est ni dieu ni bête.
    Le IIIe Reich a été laminé en 1945. Toutefois, la guerre idéologique se poursuit dans les esprits. Les vainqueurs ont écrit une histoire mensongère qui les fait paraître comme des chevaliers blancs, n’ayant commis aucun crime (seulement des « fautes » excusables ou des excès imputables à la guerre).

    À nous d’écrire l’Histoire, la vraie, et de la diffuser au maximum de nos possibilités. Tant que cette mission n’aura pas été réalisée, tant que l’histoire mensongère des vainqueurs de 1945 ne trouvera aucun contrepoids, tout espoir de renaissance nationale sera vain, et le déclin de l’Occident se poursuivra irrémédiablement, jusqu’à la mort de notre civilisation.

    J’ai consacré ma vie à écrire cette Histoire authentique. D’autres la diffuseront pour que, le moment venu, elle puisse libérer les esprits, afin qu’ils rétablissent l’ordre des choses saccagé par l’ultra-libéralisme.

    https://blogue.sansconcession.net/20...-la-guerre-2-2
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  3. #1133
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    FILM STAR WARS (épisode inédit 2/2) VINCENT REYNOUARD

    Épisode 2 : TERRORISME DÉONTOLOGIQUE

    https://odysee.com/@leGrosMalin:d/FI...NT-REYNOUARD:7
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    Rapport de l’audition de Vincent Reynouard, hier


    La rédaction
    Démocratie Participative
    22 septembre 2023

    Avec un dossier originel faiblard, les juifs, via leurs laquais de la gendarmerie française, ont inventé une autre affaire pour justifier l’extradition de Vincent Reynouard, en l’occurrence 8 vidéos YouTube.

    La justice écossaise a donc dû se pencher sur ces accusations juives absurdes.

    Daily Records :

    Un juge a été prié d’ordonner l’extradition d’un négationniste français qui se cachait en Écosse.

    Cet homme de 54 ans est recherché en France en vertu des lois antinazies et les autorités de son pays d’origine ont demandé son extradition.

    Une audience d’extradition complète s’est tenue à la Cour du shérif d’Édimbourg jeudi, et Reynouard a comparu sur le banc des accusés après avoir été placé en détention.

    Reynouard a été arrêté dans la région d’Anstruther (Fife) en novembre dernier en vertu d’un mandat d’arrêt.

    L’avocat Paul Harvey a déclaré à l’audience que les vidéos de M. Reynouard témoignaient de « l’antisémitisme le plus effroyable ».

    M. Harvey a déclaré que les mots prononcés dans chacune des huit vidéos constitueraient un trouble à l’ordre public en vertu du droit écossais.

    Reynouard doit avoir commis un crime qui est également un délit en vertu de la loi écossaise pour satisfaire au critère d’extradition.

    Mais Fred Mackintosh KC, qui défend Reynouard, a déclaré que les vidéos de Reynouard ne constituaient pas une trouble à l’ordre public car elles n’appelaient pas à l’action de la part d’autres personnes.

    Le shérif Chris Dickson a fixé une nouvelle audience au 20 octobre, date à laquelle il espère rendre son verdict dans la bataille de l’extradition.

    Le tribunal a appris que Reynouard avait produit des vidéos ignobles sur des sujets tels que « le problème juif » et qu’il avait nié l’existence de l’Holocauste et des chambres à gaz du camp de concentration d’Auschwitz.

    M. Harvey a déclaré qu’il n’était pas nécessaire, en vertu du droit écossais, qu’un appel direct à l’action soit nécessaire pour qu’il y ait trouble à l’ordre public.

    Le procureur a déclaré que le fait de mettre les vidéos sur YouTube créait un « risque accru de troubles graves » car elles étaient « plus largement et plus durablement disponibles » sur Internet.

    M. Harvey a ajouté que les vidéos étaient contraires à la loi sur les communications, car elles étaient « grossièrement offensantes » et remplissaient également les conditions requises pour cette infraction.

    Dans ses observations, M. MacIntosh a déclaré que les vidéos de M. Reynouard ne constituaient pas un trouble à l’ordre public car « il n’appelle pas à l’action ».

    M. MacIntosh a déclaré que la « négation de l’Holocauste en soi » n’était pas un délit au Royaume-Uni et que les vidéos ne contenaient « aucun encouragement à l’action de la part d’autres personnes ».

    Il a ajouté qu’il s’agissait d’une « triste réalité » que la négation de l’Holocauste soit une « caractéristique de notre société ».

    M. MacIntosh a déclaré qu’il était « peu probable » que les actions de M. Reynouard entraînent une peine de prison en Écosse et qu’il serait donc « disproportionné de l’extrader« .

    Le Français a été condamné en vertu des lois antinazies en vigueur outre-Manche et a écopé d’une peine de quatre mois d’emprisonnement en novembre 2020, puis de six mois supplémentaires en janvier 2021.

    La négation de l’Holocauste est une infraction pénale en France depuis 1990, et Reynouard a été condamné à de nombreuses reprises.

    Les Français recherchaient Reynouard en vertu de deux mandats d’arrêt. L’audience d’extradition a été informée que le premier mandat était annulé car les Français considéraient que Reynouard avait purgé sa peine pour ce délit dans une prison écossaise.

    La presse française a affirmé que M. Reynouard avait travaillé comme professeur particulier tout en vivant sous une fausse identité au Royaume-Uni.
    https://dempart.one/rapport-de-laudi...eynouard-hier/
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Compte-rendu de l’audience du 21 septembre 2023


    23/09/2023

    L’audience plénière s’est finalement tenue comme prévu le 21 septembre. Sachant qu’il n’existe ni loi antirévisionniste ni loi antiraciste au Royaume-Uni, je serai extradé si les vidéos pour lesquelles la France me poursuit sont jugées comme menaçant l’ordre public ou comme « grossièrement offensant ».

    La Défense invite à revenir aux textes inculpés

    Prenant la parole en premier, la Défense souligna que, dans mes vidéos, je n’avais ni voulu appeler à la violence (ce qui constituerait une atteinte à l’ordre public) ni tenu des propos grossièrement offensants.

    Pour le démontrer, elle produisit les traductions des vidéos concernées, insistant sur l’importance de ne pas se contenter d’en lire quelques extraits, mais de considérer le contexte et le message dans leur entièreté.

    L’Accusation recourt à des racourcis

    Pour lui répondre, l’Accusation invoqua plusieurs jugements selon lesquels il ne serait pas obligatoire de démontrer que le prévenu avait voulu inciter à la violente; ses propos seuls suffiraient.

    Puis, elle invoqua le précédent posé par Alison Chabloz pour tenir le raisonnement suivant: « Mr Reynouard est antisémite (voyez l’extrait de sa vidéo sur la question juive poursuivie par la France 1) l’antisémite Chabloz a été condamnée pour avoir nié l’Holocauste en des termes grossièrement offensants; donc tout discours négationniste tenu par un antisémite est grossièrement offensant. Conclusion: les vidéos de Mr Reynouard sont toutes grossièrement offensantes. »

    Des failles dans l’argumentaire du procureur

    Le juge n’apparut guère convaincu par cette argumentation, et pour cause:

    1. Après l’audience, mon avocat m’expliqua que les jugements invoqués par le procureur concernaient des personnes qui avaient ouvertement appelé à la violence, par des propos tels que: « Jetons les islamistes à la mer, » « Sus aux immigrés, » « Mort aux supporters de Liverpool »… Les magistrats avaient donc considéré qu’en eux-mêmes, les propos tombaient sous le coup de la loi, sans qu’il soit besoin de démontrer l’intention de leurs auteurs. Toutefois, mon cas est très différent: « vous avez exprimé ce qui, à vos yeux, relève du constat. C’est tout. Vous n’avez appelé personne à agir d’une façon ou d’une autre. Or, tout le monde a le droit de dire qu’il a constaté ceci ou cela, même si personne n’est d’accord. »

    2. Quand à prétendre que, depuis la condamnation d’Alison Chabloz, tout discours révisionniste tenu par un antisémite (vértitable ou supposé) serait grossièrement offensant, c’est totalement faux! Dans le jugement d’appel de l’affaire Chabloz, on lit: « le fait qu’une personne soit négationniste ou antisémite ne prouve pas non plus tout ce qu’elle écrit ou chante serait grossièrement offensant » (§22). « Le caractère grossièrement offensant d’un discours donné doit être toujours jugé au cas par cas » (§14).

    N’ayant pu relever, dans mes vidéos, ni incitation à la violence ni propos grossièrement offensants, le procureur en a été réduit aux raisonnements fallacieux.

    La bataille juridique ne fait que commencer

    Au terme de l’audience, le juge annonça qu’il rendrait sa décision le 12 octobre. Bien qu’il me soit apparu peu convaincu par les arguments de l’accusation, osera-t-il prononcer ma remise en liberté? C’est incertain, car la présence d’observateurs antirévisionnistes dans la salle peut faire craindre qu’en cas de non-extradition, une campagne de presse virulente ne soit orchestrée, prenant le juge pour cible. Mon avocat me l’a dit: « le juge sait qu’il prendra une décision marquante. » Osera-t-il? On ne peut que l’espérer.

    Les enjeux étant lourds, la bataille judiciaire autour de ma personne sera menée jusqu’au bout par les deux camps: en cas d’extradition décidée, je ferai appel; dans le cas contraire, l’Accusation fera de même. Les délais d’appel avoisinant les trois mois, sans doute passerai-je un deuxième Noël derrière les barreaux.

    Retour à mon chez-moi

    À mon retour à la prison, sachant que les espoirs d’une libération avaient été douchés, les questions habituelles me furent posées: « êtes-vous tenté par le suicide? Voulez-vous vous mutiler? » Tout sourire, j’ai répondu: « Non, j’ai mes ennemis pour ça. » L’équipe de la réception a bien ri.

    À l’étage du bâtiment où je me trouve, ma bonne humeur et mon amabilité sont reconnus de tous, gardiens et détenus. Le 19 septembre, un prisonnier m’a confié: « tu nous manqueras. » La veille de l’audience, une gardienne est venue me dire: « Si vous êtes libéré, je vous souhaite bonne chance pour l’avenir. Vous avez été un prisonnier merveilleux. »

    Rester quatre mois de plus à la prison d’Édimbourg ne me dérange pas. Je suis heureux: ma cellule est devenue mon chez-moi, le hall, mon quartier et les codétenus, mes amis. Accepter son sort en considérant le bon côté des choses apaise l’esprit.

    « Le royaume de Dieu est à l’intérieur de vous, » enseignait Jésus (Luc, 17:21). En effet, nous créons nous-mêmes notre bonheur ou notre enfer, tandis que les événements extérieurs ne sont que des occasions de choisir son destin. Quand on a compris cela, l’avenir n’est jamais plus un objet de crainte.

    Land of hope and glory ?

    Si je suis extradé et lourdement condamné en France, mon destin servira plus tard la cause révisionniste: « Ils n’ont pas osé l’affronter sur le terrain des idées lors d’un débat loyal; à la place, ils l’ont jeté en prison… preuve qu’il disait vrai. »

    En cas de non-extradition, ce sera une victoire importante pour les défenseurs de la liberté d’expression et la Grande-Bretagne deviendra, pour les persécutés de la vérité historique, la « Terre d’espoir et de gloire, mère de la liberté, » chanté par Edward Elgar.


    Land of Hope and Glory, Mother of the Free,
    How shall we extol thee, who are born of thee?
    Wider still and wider shall thy bounds be set;
    God, who made thee mighty, make thee mightier yet (bis).

    Traduction:

    Terre d’espoir et de gloire, mère de la liberté,
    Comment ferons-nous ton éloge, nous qui sommes nés de toi ?
    Larges et toujours plus larges, tes frontières seront fixées.
    Puisse Dieu, qui t’a faite puissante, te rendre plus puissante encore (bis).


    Quoi qu’il arrive, j’ai gagné

    J’ai consacré ma vie au révisionnisme historique. Mon combat m’a permis de rencontrer des gens passionnants et de vivre des épreuves qui m’ont bonifié. J’ai compris qu’ici-bas, tout est impermanent, éphémère: il ne faut s’attacher à rien, profitant de ce que l’on a quand on en dispose et ne le regretter pas quand on ne l’a plus.

    Il faut aussi se rappeler sans cesse que si la Providence ferme des portes, Elle en ouvre d’autres. Ainsi, mon séjour en prison me permet d’améliorer mon dessin et de découvrir des auteurs (Jacques Ellul, Denis Marquet…)…

    J’ai également compris que, dans un combat, ce n’est pas la victoire qui importe — l’issue reste l’affaire de Dieu — mais la droiture dans l’action. Je suis resté droit, j’ai refusé de recourir aux moyens déloyaux, j’ai agi à visage découvert, sans cacher mes objectifs.

    Mais surtout, j’ai évité le piège de la haine, en me mettant sincèrement à la place de mes adversaires et en demeurant persuadé que nous jouons tous notre rôle au regard du plan divin.

    https://blogue.sansconcession.net/20...septembre-2023
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  6. #1136
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    Mais la question juive, Monsieur Reynouard? (1/3)

    25/09/2023

    Mais ne devriez-vous pas cesser le combat, Monsieur Reynouard ?

    Bien que je sois détenu en Écosse (où l’on ne me reproche rien) dans l’attente d’une éventuelle extradition vers la France, je continue le combat, car, même à supposer que je me taise, cela ne changerait rien aux yeux de mes adversaires.

    De 1991 à 1995, les autorités m’ont fait condamner en justice, et je n’ai pas cessé le combat. En 1997, j’ai été révoqué de mon poste de professeur dans l’Éducation nationale, et je n’ai pas renoncé au combat. En 2010, j’ai été jeté en prison, et j’ai repris le combat dès ma sortie. En 2015, j’ai été condamné à deux ans de prison ferme, et je me suis exilé pour pouvoir continuer le combat.

    Mes adversaires savent que je n’abandonnerai jamais: ils s’acharnent donc et s’acharneront toujours sur moi pour obtenir mon extradition et mon emprisonnement. Me taire n’y changerait rien.

    Mais n’est-vous pas un fanatique, Monsieur Reynouard?

    Certes, ma détermination risque de me faire apparaître aux yeux de la foule pour un fanatique. Toutefois, ceux qui me colleront cette étiquette sans réfléchir davantage sont les mêmes qui ne m’auraient jamais écouté.

    Quant aux autres, ils comprendront que face au comportement très agressif des gardiens de la Mémoire, seuls des jusqu’au-boutistes peuvent résister.

    La loi antirévisionniste Gayssot est d’abord un avertissement: les autorités vous préviennent que si vous soutenez publiquement les thèses révisionnistes, elles prendront votre argent, puis votre liberté, ce qui aura d’innombrables répercussions sur votre vie professionnelle et familiale.

    Le fanatisme de nos adversaires contraint la Providence à susciter des jusqu’au-boutistes, afin de soutenir le combat révisionniste en première ligne.

    Face à une pareille menace, quel citoyen « normal » peut braver l’interdit? Aucun, ce que je conçois sans peine. Seule une personne « hors norme » peut se lancer dans le combat révisionniste et persévérer.

    Cela ne signifie pas que le révisionnisme serait l’affaire de fanatiques; c’est là simplement la conséquence du fanatisme de nos adversaires.

    En résumé, le fanatisme de nos adversaires contraint la Providence à susciter des jusqu’au-boutistes, afin de soutenir le combat révisionniste en première ligne. Je me revendique comme jusqu’au-boutiste, non comme un fanatique.

    Mes positions sur la question juive le démontrent: je suis quelqu’un de mesuré dans ses opinions.

    Mais êtes-vous vraiment national-socialiste, Monsieur Reynouard ?

    J’ai bien conscience que ces opinions suscitent l’incompréhension, car dans les esprits, un national-socialiste est nécessairement antijuif.

    Toutefois, au sein des cercles dirigeants du IIIe Reich, figuraient des personnalités peu suspectes d’antijudaïsme: je citerai Albert Speer, Hjalmar Schacht, Walter Funk, Hans Fritzsche. Herman Göring était loin d’être un antijuif radical. Quant à Rudolf Hess, bras droit d’Hitler, il n’est pas connu pour ses positions antijuives.

    Le premier parti national-socialiste a été créé en France, en 1903.

    On me répondra que Mein Kampf professe un antijudaïsme virulent. J’en conviens; mais gardons-nous de confondre national-socialisme et hitlérisme.

    L’hitlérisme est une manifestation du national-socialisme à une époque donnée, dans un pays donné et dans des circonstances particulières. Ces facteurs lui ont conféré des caractéristiques propres dont certaines sont purement accidentelles.

    Le premier parti national-socialiste a été créé en France, en 1903. Il était l’œuvre de syndicaliste socialisant qui refusait l’internationalisme marxiste (d’où le nom qu’ils donnèrent à leur formation politique). Parmi ces syndicalistes figurait Paul Piétry qui raconte la création du nouveau parti dans un livre intitulé: Le socialisme et les Jaunes.

    Mais pour vous, qu’est-ce que le national-socialisme, Monsieur Reynouard ?

    En tant que doctrine atemporelle, le national-socialisme repose sur quatre piliers:

    1. La primauté du Bien commun sur les intérêts particuliers;
    2. la justice sociale au sein d’une société organique;
    3. la protection de la nation charnelle, incarnée par un peuple donné;
    4. la préservation de la race qui constitue le substrat biologique de ce peuple.


    Si des Juifs contrecarrent l’un de ces objectifs, ils seront combattus, mais ils le seront seulement en tant qu’opposants, non en tant que Juifs. Telle est ma position, celle d’un national-socialiste « canal historique ».

    Hitler, lui, fut beaucoup plus virulent dans l’antijudaïsme, car il jugeait que la situation en Allemagne l’imposait. Je l’ai expliqué dans un ouvrage intitulé: Pourquoi Hitler était-il antisémite ? (en vente dans la Boutique Sans Concession). Cet ouvrage a été condamné, mais pas pour incitation à la haine.

    https://blogue.sansconcession.net/20...-reynouard-1-3
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  7. #1137
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    Mais la question juive, Monsieur Reynouard? (2/3)


    27/09/2023

    Mais ne pensez-vous pas que les Juifs dominent-ils le monde, Monsieur Reynouard?

    Dans les milieux de la droite nationale, certains sont persuadés que les Juifs dominent le monde. Pour ce faire, ils invoquent notamment le fait que, par exemple, l’État d’Israël serait au-dessus des lois, que ses dirigeants se moqueraient des résolutions de l’ONU, et que rien de concret ne serait tenté pour remédier à ce mépris.

    Le monde compte de nombreux groupes de pression qui défendent des intérêts précis, bien souvent au mépris des lois. Je pense au groupe de pression des géants de l’Internet, à celui du diesel, celui du pétrole, celui des écologistes, celui des Chinois…

    Parmi eux figurent des groupes qui défendent les intérêts juifs, à commencer par ceux d’Israël. Ils bénéficient de soutiens politiques et financiers importants, comme beaucoup d’autres non juifs. En outre, profitant de la sidération du monde occidental face à l’“Holocauste”, leur action est bien souvent couronnée de succès.

    Oui, il existe des groupes juifs puissants, comme il en existe des non juifs; non, ils ne maîtrisent pas tout, tant s’en faut.


    Pour autant, les Juifs sont-ils maîtres du monde? Autrement dit, dominent-ils tout au point de pouvoir agir totalement comme ils le veulent? Assurément, non! Dans le cas contraire, gageons qu’ils auraient depuis longtemps résolu le problème palestinien d’une façon radicale.

    De plus, s’ils maîtrisaient toute la Presse occidentale, jamais le dissident juif Mordechai Vanunu n’aurait trouvé un grand journal britannique pour révéler l’existence de l’arsenal nucléaire israélien. Enfin, s’ils manipulaient partout la justice, dès le 9 décembre dernier, j’aurais été extradé vers la France.

    Je pourrais multiplier les exemples démontrant que l’image du Juif maître omnipotent du monde est erronée. Oui, il existe des groupes juifs puissants, comme il en existe des non juifs; non, ils ne maîtrisent pas tout, tant s’en faut.

    Mais ne pensez-vous pas qu’il existe un plan juif pour dominer le monde, Monsieur Reynouard?

    Mais j’entends déjà les tenants de la thèse du complot juif me répondre que, même s’il n’est pas encore entièrement réalisé, un plan juif pour dominer le monde existe bel et bien. Ils appuieront leur affirmation en me citant les Protocoles des sages de Sion dont Hitler défendait l’authenticité dans Mein Kampf, et dont le caractère prophétique plaide en faveur de sa pertinence.

    Dans une série de vidéos très documentées, j’ai expliqué pourquoi, à mes yeux, les Protocoles des sages de Sion sont un faux.

    Dans l’intérêt du lecteur qui n’aurait pas vu cette série de vidéos (publiée il y a bientôt huit ans), voici quelques observations qui, à mes yeux, discréditent les Protocoles des sages de Sion.

    Mais que faites-vous des prophéties des Protocoles des sages de Sion, Monsieur Reynouard?

    Certes, les Protocoles semblent prophétiques; mais, en réalité, bien des faits prédits ne se sont jamais réalisés, voire contredits.

    Les Protocoles annonçaient, par exemple, que désormais les guerres ne permettraient aucun avantage territorial. Cependant, la “paix” imposée à l’issue de la Première Guerre mondiale a démontré l’inanité de cette promesse.

    Les Protocoles affirmaient également que, face au principe de responsabilité imposé, plus aucun goy n’oserait se présenter aux élections pour accéder à de hautes fonctions. Cependant, cela ne s’est jamais produit.

    Les Protocoles annonçaient l’instantanéité de l’information. Cependant, l’instantanéité de l’information devait être, d’après les Protocoles, permise par des annonceurs qui parleraient sur les places publiques: il n’y avait donc aucune annonce du développement des techniques de diffusion par radio ou télévision.

    Je n’accorde donc aucune valeur aux Protocoles des sages de Sion.

    Les Protocoles annonçaient l’extension de la démocratie et la création d’une assemblée mondiale destinée à assurer une paix universelle. Cependant, l’extension de la démocratie et la création d’une telle assemblée figuraient parmi les aspirations issues du siècle des Lumières. Depuis la moitié du XIXe siècle, elle s’exprimait partout, et certains rêvaient d’une république universelle.

    Les Protocoles annonçaient des attaques contre l’Église menant à son discrédit. Cependant, cette annonce n’avait rien de prophétique, car, depuis la Renaissance, les découvertes des sciences expérimentales encore balbutiantes avaient commencé à miner la Foi. Au XIXe siècle, le scientisme triomphant fit que de nombreuses parties de la population se détournèrent de l’Église vue comme obscurantiste. La Foi était alors moquée comme un reliquat des anciens temps condamné à disparaître.

    En réalité, les auteurs des Protocoles ne firent que constater ces évolutions pour les attribuer aux Juifs.

    Mais ne pensez-vous pas que les auteurs des Protocoles avaient raison, Monsieur Reynouard?

    Toutefois, dernière question surgie: même si les Protocoles étaient l’œuvre de faussaires antisémites, les constats formulés ne sont-ils pas pour autant fondés?

    Pour ma part, je pense que les auteurs des Protocoles se trompaient.

    Considérez l’exemple des découvertes de l’astronomie qui chassèrent l’image de la Terre centre de l’univers — vision logique si toute la création avait été réalisée pour l’Homme — et qui la présentèrent comme une simple poussière perdue dans un espace immense gouverné par des lois naturelles. Ces découvertes furent celles non pas de Juifs, mais de chrétiens: Newton, Kepler et le chanoine Copernic.

    Le premier projet de paix perpétuelle réalisée par une assemblée supranationale fut présenté à la fin du XVIIe siècle par un prêtre: l’abbé de Saint-Pierre.

    L’ouvrage matérialiste L’homme machine, paru peu avant 1750, était l’œuvre d’un chrétien: La Mettrie.

    Bref, toutes les idées qui allaient chambouler le monde naquirent hors des milieux juifs. Je n’accorde donc aucune valeur aux Protocoles des sages de Sion.

    «Un révisionniste ne peut utiliser un faux.»

    Robert Faurisson

    Encore un commentaire au sujet de cet ouvrage: il affirme que la puissance juive empêchera désormais l’arrivée au pouvoir d’un antijuif dans un pays quelconque. Or, trente ans plus tard, Hitler fut nommé chancelier.

    Pour résoudre cette contradiction, les partisans des Protocoles prétendent que Hitler faisait partie du plan des Juifs, que ceux-ci savaient qu’il perpétrait l’“Holocauste”, mais qu’ils étaient prêts à sacrifier plusieurs millions des leurs pour obtenir la création de l’État d’Israël.

    Toutefois, s’il en avait été ainsi, pourquoi l’arrivée d’Hitler n’était-elle pas annoncée par les Protocoles? Plus grave: la création de l’État d’Israël n’est pas prédite non plus, pas plus que ne le sont la contraception, l’avortement, l’euthanasie, etc.

    Voilà pourquoi je reste d’accord avec le Professeur Faurisson qui refusait catégoriquement d’invoquer les Protocoles. «Un révisionniste ne peut utiliser un faux,» répétait-il.

    Mais la question juive, Monsieur Reynouard? (2/3) – Blogue Sans Concession
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  8. #1138
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    Mais la question juive, Monsieur Reynouard? (3/3)


    29/09/2023

    Mais que faites-vous des ouvrages (tels ceux d’Hervé Ryssen) qui dévoilent l’action des Juifs sur nos sociétés, Monsieur Reynouard?

    Les ouvrages et les conférences de penseurs antisémites tels que Hervé Ryssen et Pierre Hillard rencontrent un certain succès dans les milieux de la droite nationale.

    Ces penseurs déclarent que les Juifs agiraient pour maîtriser le monde (peu importe leurs raisons) par la puissance financière et l’occupation des postes stratégiques. L’argent, ils le gagneraient par le commerce, le trafic et les manipulations monétaires. Une fois aux postes stratégiques, ils corrompraient les goyim et favoriseraient leurs frères juifs afin de tout envahir, renforçant ainsi leur pouvoir.

    Il est vain d’appeler à lutter contre ces éléments extérieurs; ce qu’il faut, c’est d’abord corriger nos propres défauts.

    Encore une fois, admettons, dans le cadre de cet article, que cette vision des choses est vraie. Comment réagir?

    Déjà, en favorisant nous aussi nos frères (mais il semble, hélas, que les Blancs soient pour la plupart très individualistes).

    Ensuite, ne nous laissons pas corrompre par un que ce soit. Quant aux manœuvres monétaires, elles sont possibles, car elles sont effectuées au sein d’un système auquel tout le monde participe, directement ou non.

    Enfin, le commerce et le trafic ne se font pas tout seuls: il faut des acheteurs, des complices des profiteurs. Repoussons donc cette société d’hyperconsommation, refusons de profiter du moindre trafic, cultivons l’honnêteté pour éviter toute corruption, et soignons l’individualisme qui nous ronge.

    Voilà pourquoi j’affirme que les Juifs sont les révélateurs de nos manques. De façon générale, j’affirme que les éléments extérieurs sont là pour nous faire prendre conscience de nos défauts.

    Par conséquent, il est vain d’appeler à lutter contre ces éléments extérieurs; ce qu’il faut, c’est d’abord corriger nos propres défauts.

    Mais d’où vous vient cette vision des choses, Monsieur Reynouard?

    Cette vision des choses vient de ce que, selon moi, la vie a un sens: notre âme s’incarne pour se bonifier. Or, on ne s’améliore que dans les épreuves. Les lois de notre univers sont donc faites pour nous révéler nos défauts et susciter des épreuves adéquates.

    Permettez-moi de prendre un exemple très simple: voilà une vingtaine d’années, je discutais avec un catholique qui fustigeait la chanteuse Alizée pour sa chanson: «J’ai pas vingt ans», dans laquelle est lançait, à propos des ses amours: «J’aime pas l’habitude, j’aime pas quand ça dure, j’ai pas vingt ans.»

    Mon interlocuteur s’offusquait de l’exemple donné par la jeune fille: «C’est la promotion de l’infidélité, du caractère volage.» J’ai tenté de lui expliquer qu’Alizée n’était pas l’origine, mais un symptôme du problème.

    Il ne faut pas se contenter de dénoncer l’action des promoteurs de la décadence. Il faut aussi expliquer le défaut que cette action révèle en nous-mêmes et commencer à rectifier ce défaut.

    Au XIXe siècle déjà, des patrons chrétiens de grands ateliers sonnaient la sortie des ouvrières une heure avant celle des ouvriers, pour éviter que le fond de la journée de travail ne soit l’occasion de multiples ébats amoureux.

    Le phénomène était donc bien antérieur à Alizée. Aussi lui dis-je: «Ce n’est pas parce qu’Alizée chante que le peuple devient volage; c’est parce que le peuple est volage qu’il produit une chanteuse comme Alizée.

    Certes, une fois sur scène, cette demoiselle promeut le phénomène, donc l’aggrave; mais en l’aggravant, elle le dévoile publiquement, en se trémoussant dans des tenues indécentes, elle le place sous les feux des projecteurs. Ce n’est donc pas Alizée qu’il faut combattre, mais ce qu’elle révèle.»

    Je pense donc qu’il ne faut pas se contenter de dénoncer l’action des promoteurs de la décadence. Il faut aussi expliquer le défaut que cette action révèle en nous-mêmes et commencer à rectifier ce défaut.

    Mais comment vivez-vous cette vision des choses, Monsieur Reynouard?

    J’ai mis en œuvre cette discipline dans ma propre vie. En 2016, je pesais 112kg pour 1,71m. Si je m’étais contenté de fustiger les vendeurs de malbouffe, je n’aurais pas changé.

    J’ai donc préféré me discipliner en changeant ma façon de manger. Un jeûne de 45 jours et une modification radicale de mon régime alimentaire m’ont permis de perdre 40kg. La malbouffe existe toujours, mais je n’y touche jamais plus.

    Il en va de même en prison: je me suis arrangé pour y conserver mon régime végétalien (avec une exception pour le lait, que je bois en petite quantité). Aux frites, je préfère les légumes; aux biscuits et aux glaces, je préfère les fruits.

    En outre, deux fois par jour, je pratique le sport et cours onze kilomètres quotidiennement. Je cultive donc une force de caractère, afin de résister aux tentations, à commencer par celle de la facilité et du plaisir immédiat. Certes, la prison m’offre de bons repas avec de la viande en sauce, des frites et une part de gâteau en dessert. Je lui préfère la soupe, le plat de légumes et les fruits.

    Mais comment appliquez-vous cette vision des choses à la société, Monsieur Reynouard?

    J’extrapole cette discipline personnelle à la société. Les éléments extérieurs sont là pour que nous cultivions notre force intérieure. Même si les antisémites dressent des constats parfois véridiques, je réponds que les Juifs ne font que révéler nos vices: passer son temps à les dénoncer est inutile; ce qu’il faut, c’est nous corriger.

    J’ajoute que, de même que je n’ai jamais lancé un pavé dans une vitrine d’un McDonald, je déconseille de molester les Juifs: non seulement cela serait inutile, mais de plus, cela se retournerait contre nous.

    Cessons donc de lutter exclusivement CONTRE ceci ou cela. Luttons POUR: pour nous amender, pour un projet de société viable, pour une spiritualité vraie, pour une vision de la vie constructive. C’est là la seule voie de salut.

    L’Histoire nous l’enseigne. Au début de l’hiver 1941, Hitler ordonna la déportation des Juifs d’Europe à l’Est. Il voulait leur faire payer le fait d’avoir provoqué une guerre totale contre le Reich.

    Son ministre des affaires étrangères, Joachim Von Ribbentrop, tenta de lui expliquer que les Juifs puissants n’étaient pas, tant s’en faut, les seuls responsables de cette croisade anti-allemande: il fallait compter également les forces libérales et capitalistes non juives, les groupements chrétiens, des patriotes étrangers, des «anti-Boches» encore actifs depuis 1918…

    Toutefois, Hitler était devenu intraitable: pour lui, tout était de la faute des Juifs, et il ordonna leur expulsion dans les territoires récemment conquis aux dépens de l’URSS. Trois mois plus tard, un hiver très rigoureux s’abattit sur le front de l’Est, immobilisant les armées allemandes. À partir de ce moment, le sort des armes commença à tourner. S’y ajoutait la déclaration de guerre des États-Unis après l’attaque de Pearl Harbor.

    Lorsqu’à l’automne 1942, il apparut que le Reich avait manquait ses objectifs militaires à l’Est, Joachim Von Ribbentrop voulut initier des négociations pour tenter de signer une paix blanche, mais il était trop tard: prêts à débarquer en Afrique du Nord et ayant mis au point leur stratégie de m bombardements massifs, les Alliés n’accepteraient plus. Avec raison, Hitler répondit que toute tentative de négocier serait vaine: il fallait vaincre ou être écrasé. Hélas, l’hiver russe avait tout compromis.

    Cessons donc de lutter exclusivement CONTRE ceci ou cela: contre les juifs, les francs-maçons, les gauchistes, les féministes, les écologistes, que sais-je encore… Luttons POUR: pour nous amender, pour un projet de société viable, pour une spiritualité vraie, pour une vision de la vie constructive. C’est là la seule voie de salut.

    Mais qu’en est-il de votre combat révisionniste, Monsieur Reynouard?

    Certes, en tant que révisionniste, je lutte contre des mensonges historiques. Toutefois, mon message dépasse largement le révisionnisme historique. Ceux qui me suivent le savent.

    Beaucoup s’étonnent de ma capacité à résister dans les épreuves. Ce n’est pas le révisionnisme qui me le permet, mais ma vision de la Vie, vision que j’ai exposée à de nombreuses reprises. Elle en inspire plus d’un, et j’en suis heureux, car mon combat, c’est aussi — et avant tout — cela.

    Certes, mes travaux révisionnistes resteront (je pense en particulier à mon ouvrage sur le drame d’Oradour); toutefois, au-delà de mes recherches, j’espère qu’on se souviendra de l’homme sans haine, car persuadé que ses adversaires et les événements extérieurs participaient à la diffusion de la vérité et à la bonification générale.

    À mes yeux, sur la scène terrestre, chacun joue un rôle dans une économie générale du Salut. Quand on comprend cela, on se délivre de la colère, du ressentiment et de la haine (autant de forces sombres) pour privilégier les forces lumineuses de l’amélioration personnelle et collective.

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    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Peter Rushton: « L’affaire Reynouard en suspens » (1/3)


    02/10/2023

    L’article qui suit a été rédigé par Peter Rushton, universitaire anglais présent à l’audience du 21 septembre. Peter Rushton connaît bien le droit anglais, tout particulièrement en matière de liberté d’expression, ce qui rend son compte-rendu de l’audience est très pertinent.

    Comme ce compte-rendu est très détaillé, nous avons décidé de le publier en trois parties:

    1. Prologue;
    2. Plaidoirie de Maître Mackintosh;
    3. Réquisitoire de M. Harvey — épilogues.

    Le jeudi 21 septembre 2023, l’historien révisionniste Vincent Reynouard comparaissait au tribunal d’Édimbourg pour une audience plénière dans le cadre de son extradition.

    Cette audience a eu lieu presque dix mois après l’arrestation de Vincent à Anstruther, village écossais de pêcheurs, où il travaillait paisiblement en tant que professeur particulier tout en achevant son magnus opus d’histoire révisionniste sur le prétendu massacre d’Oradour.

    La police écossaise l’y avait arrêté, avec l’aide de détectives de Scotland Yard, à la demande des procureurs français qui souhaitent emprisonner l’historien pour des vidéos révisionnistes qui traitaient à la fois d’Oradour et des prétendues chambres à gaz homicides d’Auschwitz.

    Aucun de ces travaux révisionnistes ne contrevient à la législation écossaise ou anglaise, mais les autorités britanniques ont fait l’objet d’intense pression de la part de l’association juive « Campaign Against Antisemitism » et du pair ultra-sioniste Lord Austin (anciennement Ian Austin).

    Une situation ubuesque

    L’absurdité même de cette situation — l’inculpation d’un universitaire — m’a été rappelée par deux incidents (l’un anodin, l’autre grave) survenus au tribunal d’Édimbourg en attendant que l’affaire de Vincent soit entendue.

    Deux-poids-deux-mesures

    Dans les toilettes du tribunal est affiché un autocollant de la section d’Édimbourg du club de supporteurs de St Pauli. Les supporteurs de St Pauli (un club de football de Hambourg) sont connus dans le monde entier pour leur violent « antifascisme » et leur marxisme.

    Qu’un autocollant d’un groupe « raciste » ou « fasciste » violent (par exemple, de supporteurs d’un club tel que Lazio, Chelsea, Millwall ou Oldham) serait autorisé à rester exposé dans un tribunal est tout simplement inimaginable!

    Un agneau au milieu des loups

    L’autre incident est plus grave. L’affaire de Vincent était entendue dans une salle d’audience dédiée aux cas d’extradition. Cela signifie que dans cette même salle, on y entendit, pendant les plus de deux heures qui précédèrent l’audience de Vincent, toute une série de débats procéduraux préalables aux procès d’accusés sans lien entre eux, dont de présumés bandits d’Europe de l’Est.

    Le plus grave de ces débats concernait un accusé qui a comparu en liaison de télévision. Il s’agissait du tristement célèbre Antoin Duffy (aussi connu sous le nom de Anton Duffy), assassin et terroriste de la « Real IRA », qui fut condamné à 17 ans de prison ferme en 2015 pour la tentative d’assassinat sur deux anciens membres de l’Ulster Defence Association (Johnny Adair and Sam ‘Skelly’ McCrory) exilés en Écosse depuis leur expulsion de l’UDA.

    Duffy purge actuellement sa peine dans une prison de haute sécurité écossaise. Toutefois, les autorités judiciaires de la République d’Irlande demandent son extradition, afin qu’il soit jugé pour l’assassinat de Denis Donaldson, agent du MI5 infiltré dans l’IRA, qui a été tué en 2006. C’est en raison de cette inculpation que Duffy comparaissait le même jour que Vincent à la chambre des extraditions du tribunal d’Édimbourg.

    Nous autres, à Heritage & Destiny, ne sommes pas en mesure d’emmètre un avis quant à cette nouvelle inculpation, mais il est certain (à la lumière des précédentes condamnations, et des années de surveillance opérée par la police et le MI5) que Duffy est l’un des plus dangereux terroristes du Royaume-Uni.

    Des présumés bandits et terroristes; en un mot, des personnes accusées de véritables crimes: voilà bien le genre d’individus pour lesquels les procédures d’extradition existent. Et pourtant, à Édimbourg, cette semaine (ou plus exactement tout au long de ces dix derniers mois), Vincent Reynouard, qui est un universitaire et non un criminel, a été l’objet d’une telle procédure.

    Comme nous le faisons déjà remarquer dans un précédent article sur l’utilisation abusive répétée du Terrorism Act (en français: « Loi Terrorisme »), ceux qui cherchent simplement la vérité sur l’Histoire européenne sont persécutés par les autorités britanniques qui choisissent de suivre les instructions de groupes de pression internationaux douteux plutôt que la loi du Royaume-Uni.

    Néanmoins, nous avons des raisons d’être optimistes dans le cas de Vincent. Ce dernier était très bien défendu par son avocat non plaidant (solicitor) Paul Dunne et son avocat plaidant (barrister) Fred Mackintosh CR.

    Il convient de souligner que la défense de Vincent est (à juste titre) fondée sur des arguments légaux, et non sur ses opinions historiques et politiques en tant que telles. Comme dans toute autre affaire de ce type, il ne faut pas en déduire que Maître Dunne ou Maître Mackintosh serait, d’une manière ou d’une autre, favorable aux opinions de Vincent, pas plus d’ailleurs que l’un ou l’autre aurait des opinions ou des compétences en matière d’Histoire ou de politique; tous deux sont des experts dans le domaine du droit de l’extradition, et non du révisionnisme historique ou du national-socialisme.

    Étant donné que Vincent a déjà passé dix mois en prison (pour ce qui n’est même pas une infraction au Royaume-Uni!), le mandat d’arrêt français originel a été écarté. Ce premier mandat d’arrêt a été délivré en vertu d’une condamnation déjà prononcée par le Tribunal de Paris (en l’absence de Vincent), mais il ne peut plus servir de prétexte à l’extradition de Vincent, puis que ce dernier a, de fait, déjà purgé sa peine en Écosse, alors qu’il attendait que la question de son extradition soit tranchée.

    Peter Rushton: << L’affaire Reynouard en suspens >> (1/3) – Blogue Sans Concession
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Peter Rushton: « L’affaire Reynouard en suspens » (2/3)


    03/10/2023

    La plaidoirie de Maître Mackintosh

    Maître Mackintosh, après avoir établi la caducité du premier mandat d’arrêt, s’attaqua au second.

    Ce second mandat concerne des affaires qui n’ont pas encore fait l’objet de condamnations. Dès lors, la liste “cochez la case” de 23 crimes et délits du mandat d’arrêt européen d’autrefois (qui, post-Brexit, existe toujours sous une forme modifiée) ne s’y applique pas1.

    Maître Mackintosh commença sa plaidoirie en signalant que le principe traditionnel de la double incrimination pour justifier une extradition s’appliquait dans le cas présent.

    En d’autres termes, le tribunal d’Édimbourg doit donc être convaincu que les faits reprochés à Vincent en France constitueraient également une potentielle infraction en Écosse.

    Maître Mackintosh a également expliqué que le juge doit déduire les motivations de Vincent non pas en acceptant simplement les interprétations que donne l’Accusation de quelques phrases hors contexte, mais en examinant la conduite de l’inculpé en général et en étudiant dans leur entièreté les transcriptions de ses vidéos.

    Maître Mackintosh a souligné que le juge doit étudier avec une attention toute particulière la traduction complète de la vidéo intitulée: « Problème juif: quelle solution? » publiée le 22 février 2020, sur laquelle repose en grande partie le dossier de l’Accusation.

    L’avocat de Vincent n’a pas contesté que les vidéos de l’inculpé incluent des éléments qu’il a qualifiés de « négationnistes », que certaines traitent de la « question juive », et qu’une en particulier « nie » l’historicité du « massacre d’Oradour ».

    Le Royaume-Uni n’a pas choisi de faire de la « négation de l’Holocauste », sous quelque forme qu’elle puisse prendre, une infraction.

    Maître Mackintosh entama ensuite le cœur de sa plaidoirie en faveur de la non-extradition de Vincent, en s’appuyant sur un jugement de la Cour européenne des Droits de l’homme de 2015 dans l’affaire Perinçek c. Suisse.

    Ce jugement (qui concerne un activiste turc qui « niait » le génocide arménien commis par l’Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale) est pertinent en ce que la Cour européenne y détaille les lois disparates promulguées dans les différents pays européens à l’égard de la « négation » d’un génocide.

    Parmi les États européens qui ont ratifié la Convention européenne des droits de l’homme, la Cour a relevé:

    il existe aujourd’hui dans ce domaine parmi les Hautes Parties contractantes grosso modo quatre types de régimes, en fonction de la portée de l’infraction de négation de génocide :

    a) les États comme l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la France, les Pays-Bas et la Roumanie, qui ne criminalisent que la négation de l’Holocauste ou plus généralement des crimes nazis (la Roumanie de plus réprime l’extermination des Roms par les nazis, et la Grèce, outre l’Holocauste et les crimes nazis, réprime la négation des génocides reconnus par un tribunal international ou par son propre Parlement);

    b) les États comme la Pologne et la République tchèque, qui criminalisent la négation des crimes nazis et communistes;

    c) les États comme Andorre, Chypre, l’ex-République yougoslave de Macédoine, la Hongrie, la Lettonie, le Liechtenstein, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Slovaquie, la Slovénie et la Suisse, qui criminalisent la négation de tout génocide (la Lituanie réprime expressément aussi la négation des crimes commis par les Soviétiques et les nazis contre les Lituaniens, tandis que Chypre ne réprime que la négation des génocides reconnus comme tels par une juridiction compétente); et

    d) les États comme l’Espagne (à la suite de l’arrêt rendu en 2007 par son Tribunal constitutionnel, cité au paragraphe 96 ci-dessus), la Finlande, l’Italie, le Royaume-Uni et les États scandinaves, qui n’ont aucune disposition expresse réprimant pareil comportement.

    Perinçek c. Suisse, Requête n° 27510/08, §99, CEDH, 15.X.2015
    La Cour européenne des droits de l’homme affirme donc clairement que le Royaume-Uni n’a pas choisi de faire de la « négation de l’Holocauste », sous quelque forme qu’elle puisse prendre, une infraction.

    Maître Mackintosh affirma qu’en conséquence, pour obtenir l’extradition du prévenu, l’Accusation devra prouver au tribunal écossais que la conduite de Vincent (telle que décrite dans le mandat d’extradition) constitue ou bien une infraction telle que décrite à la section 127 du Commutation Act de 2003, ou bien un trouble à l’ordre public (infraction de droit commun).

    Les propos de M. Reynouard constituent-ils un trouble à l’ordre public en droit écossais?

    La question de ce que constitue un « trouble à l’ordre public » d’après la loi écossaise a été abordée à de multiples reprises au cours de dernières décennies, et c’est un domaine dans lequel Maître Mackintosh possède une expertise certaine, puisqu’il a rédigé un article précisément à ce sujet pour le Scottish Legal News.

    Du point de vue du droit écossais, un comportement ne constitue un trouble à l’ordre public qu’à condition d’être suffisamment grave pour « alarmer des personnes ordinaires » et de « menacer de perturber gravement la communauté ». Cette définition est appuyée par le jugement rendu en 2014 par Lady Clark de Calton. Maître Mackintosh indiqua que Lady Clark de Calton avait rappelé aux tribunaux de première instance que:

    Pour qu’un comportement soit susceptible d’effrayer ou d’alarmer une personne raisonnable, il faut qu’il soit plus qu’une cause d’agacement et de désarroi.
    Maître Mackintosh expliqua que, pour déterminer si un comportement « menace de perturber gravement la communauté », il est nécessaire de considérer le contexte dans son ensemble. Il cita alors plusieurs décisions de justice écossaises rendues dans le cadre de procès pour injures à caractères raciales ou sectaires prononcées lors de rencontres de football. Dans ces affaires, l’élément crucial résidait dans le fait que l’injure avait été proférée face à (ou à proximité) des supporteurs de l’équipe adversaire, dans la situation tendue d’une rencontre de football à laquelle assistaient des supporteurs d’équipes opposées.

    Il est essentiel d’évaluer le contexte général dans lequel les propos ont été tenus.

    Lors du procès du militant communiste Mike Duffield, en 1981, le tribunal avait estimé que scander des slogans pro-IRA tout en vendant le journal marxiste Fight Racism Fight Imperialism et le journal pro-IRA Hands Off Ireland constituait un trouble à l’ordre public, quoique les faits aient eu lieu au stade de Glasgow du Celtic FC, dont beaucoup des supporteurs partageaient les idées de l’inculpé.

    À l’autre extrême du spectre politique, un militant du National Front a été mis en procès pour trouble à l’ordre, pour avoir vendu le Bulldog, journal de la section jeunesse du parti, au stade d’Édimbourg des Hearts.

    Toutefois, dans chacun de ces cas, il était essentiel d’évaluer le contexte général dans lequel les propos avaient été tenus (dans le cas de Vincent, ce contexte est celui de propos tenus dans des vidéos publiées sur Internet). L’évaluation du contexte est devenue plus cruciale encore depuis les récentes clarifications de la loi écossaise.

    Le mandat d’arrêt de la Justice française incrimine huit vidéos. La première est dédiée spécifiquement à Oradour. La deuxième, la troisième, la quatrième détaillent les arguments qui, d’après Vincent, démontrent l’absence de chambres à gaz homicides à Auschwitz et le caractère fallacieux des preuves qui fondent le récit orthodoxe de l’Holocauste. La cinquième et la sixième discutent de la « question juive ». La septième et la huitième traitent à nouveau d’Auschwitz, des chambres à gaz et de l’Holocauste en général.

    Dès lors, pour être répréhensibles et constituer un trouble à l’ordre public, les propos de Vincent doivent être plus que simplement « négationnistes ».

    Maître Mackintosh souligna que dans le cas de six des huit vidéos, Vincent Reynouard n’a pas appelé à agir d’une quelconque manière que ce soit. Aucun propos ne peut être potentiellement qualifié d’injurieux, et pas un seul ne peut être considéré comme « menaçant ». Ces vidéos relèvent de la critique historique, critique certes controversée, mais légale en Écosse.

    Dans le cas des vidéos 5 et 5, Vincent répondait à un correspondant. L’Accusation a choisi d’en extraire certaines phrases et de les citer hors contexte. Cependant, Maître Mackintosh a rétorqué que, remises dans leur contexte, ces paroles démontraient clairement l’opposition de Vincent à toute politique d’ »extermination » des Juifs.

    Le tribunal ne doit pas déterminer si une « personne raisonnable » rejetterait ou non les opinions de Vincent, mais si ces opinions menacent de « perturber gravement la société ». Dans le cas où le tribunal accepterait l’argumentaire de l’Accusation, son jugement créerait une jurisprudence qui criminaliserait tout débat contradictoire sur l’Holocauste au Royaume-Uni. Maître Mackintosh indiqua que les Parlements de Londres et d’Édimbourg avaient la possibilité de faire de la négation de l’Holocauste un délit, mai qu’ils avaient choisi de n’en rien faire (jusqu’à présent).

    Dès lors, pour être répréhensibles et constituer un trouble à l’ordre public, les propos de Vincent doivent être plus que simplement « négationnistes ».

    Les propos de M. Reynouard sont-ils grossièrement offensants?

    Maître Mackintosh se pencha alors sur l’autre possible motif d’inculpation: la section 127 du Commutation Act de 2003. Pour qu’elles constituent une infraction telle que décrite à la section 127 du Commutation Act de 2003, les vidéos de Vincent ne doivent pas être simplement jugées offensantes, mais « grossièrement offensantes ».

    L’Accusation a fondé la majeure partie de son argumentaire sur le précédent posé par l’affaire Chabloz, telle qu’elle fut jugée par les tribunaux de Londres ces dernières années. Quoique non contraignant, ce précédent constitue, d’après le procureur, une jurisprudence tout à fait pertinente pour juger le cas de M. Reynouard2.

    Vincent expose ses idées (aussi controversées soient-elles) à la façon de placides analyses académiques, et non dans le style des injures violemment antisémites de Chabloz.

    En Appel, les juges avaient constaté que la conduite de Chabloz allait au-delà de la simple satire et constituait une injure vicieuse et délibérée. Maître Mackintosh affirma que, dans la présente affaire en revanche, le juge devrait remarquer (s’il examine les transcriptions des vidéos dans leur intégralité) que Vincent expose ses idées (aussi controversées soient-elles) à la façon de placides analyses académiques, et non dans le style des injures violemment antisémites de Chabloz.

    Maître Mackintosh se référa au jugement de rendu par Lord Binghan dans le cadre de l’affaire Collins, cas emblématique pour l’interprétation de ce qui est « grossièrement offensant » d’après la section 127.

    Ledit jugement stipule que le caractère « grossièrement offensant » doit être établi d’après les « critères contemporains, raisonnablement avisés, mais non perfectionnistes, d’une société ouverte, juste et multiraciale ».

    Maître Mackintosh expliqua qu’en conséquence, les propos inculpés devaient être perçus comme excessivement injurieux non seulement par les personnes qui se sentent concernées l’Holocauste et dont les opinions, pour quelque raison que ce soit, divergent de celles de Vincent, mais également par la société en générale.

    Si la « négation de l’Holocauste » et le débat sur l »historié du massacre d’Oradour devaient être jugés délictueux per se, la question du traitement à accorder au massacre d’Amritsar, au génocide arménien et à beaucoup d’autres questions d’histoire controversées se poserait inévitablement.

    Maître Mackintosh conclut sa plaidoirie en abordant la question de la proportionnalité. Un tribunal statuant sur une extradition est tenu d’examiner si les faits incriminés sont suffisamment graves pour mériter une peine de prison ferme. Par exemple, les tribunaux de première instance ont récemment reçu par instruction que les inculpés ne devaient pas être extradés pour des troubles à l’ordre public mineurs.

    Maître Mackintosh fit également remarquer que, même dans le cas Chabloz où le prévenu avait été reconnu coupable de conduite grossièrement outrageante (conduite qui diffère radicalement de celle de Vincent), aucune peine de prison n’avait été prononcée. Dès lors, il serait illégal et disproportionné de la part du tribunal d’Édimbourg d’extrader Vince Reynouard vers la France.

    (1) Pour rappel, dans le mandat d’arrêt européen, il existe une section contenant une liste de 23 crimes et délits qui font l’objet d’accords d’extradition entre les pays européens. Ainsi, si l’une des 23 cases de cette liste est cochée, l’extradition de l’inculpé s’en trouve accélérée, car la double incrimination n’a pas besoin d’être établie. ↩︎

    (2) À l’époque du procès d’Alison Chabloz, Peter Rushton avait prédit que la stratégie de la chanteuse poserait un précédent qui menacerait la liberté de Vincent Reynouard (article en anglais). Feu l’Agence Bocage avait fait les mêmes prédictions dans son article: “L’affaire Chabloz: entre stratégie problématique et danger réel”. ↩︎

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