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Thread: Le nouveau Sans Concession est paru

  1. #1151
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    Comment faire preuve de courage?


    25/11/2023

    Un aimable correspondant m’a envoyé la lettre suivante, me demandant comment faire preuve de courage:

    […]

    Plus je vous lis, plus je vois en vous une personne de bien, une personne très réfléchie. Vous avez une capacité de raisonnements bien supérieure à de nombreuses personnes qui vous suivent et c’est pour cela d’ailleurs qu’on vous suit.

    Malheureusement, il est très difficile de parler des sujets que vous abordez.

    Comment faites-vous pour avoir du courage ? (en dehors du fait d’accepter ce qui est pour pouvoir faire ce que l’on peut) Comment faites-vous pour accepter et non pas subir ? Comment trouver la foi (même les préceptes bouddhistes, je n’arrive pas à les faire miens) ? Je vous pose ce genre de questions, car je pense qu’elles peuvent aussi concerner pas mal de personnes. Vous avez ouvert des yeux, ce dont on peut vous remercier grandement.

    Comment peuvent faire face les « êtres de rien », ceux qui n’ont pas de courage (je pense qu’elle est là la question centrale) ?

    Je ne pense pas, comme le dit un de vos correspondants, que c’est par « plaisir de l’indignation ». Ne pas monter en première ligne, oui d’accord, mais il faut des relais pour entretenir les braises. Et comment avoir le courage pour cela? Tout est fait pour faire peur. Le peuple a compris ce que manifester (même sous toutes ses formes) pouvait entraîner (cf. Gilets jaunes, licenciement, attaques devant la justice).

    Comme vous l’écrivez, comment avoir un sens à notre vie?

    Et, au final, comment avoir du courage?

    […]
    Cher Lecteur,

    Un constat

    Vous en avez conscience: dans une société qui ne peut être embrasée par le feu de la vérité, notre mission consiste à « entretenir les braises ». Faut-il se borner à conserver les travaux révisionnistes dans quelques bibliothèques privées bien dissimulées? Non, car une thèse qui ne s’expose pas publiquement est vouée à l’oubli. J’imagine mal la formation d’une société secrète révisionniste. D’où la nécessité du combat en première ligne, mené par quelques têtes brûlées.

    Toutefois, vous le savez aussi: ces têtes brûlées doivent recevoir le soutien de l’arrière, et cela malgré la répression. Par conséquent, vous m’interrogez: « Comment faites-vous pour avoir du courage (en dehors du fait d’accepter ce qui est pour pouvoir faire ce que l’on peut)? »

    Le courage, une réalité aux multiples facettes

    Cette question vous taraude, ce que je comprends aisément. Pour y répondre, entendons-nous d’abord sur la notion de courage. Le courage, c’est accepter d’affronter des risques susceptibles de vous priver de choses que vous appréciez dans votre vie, voire que vous jugez indispensables. Il existe différents types de courage:

    • Dans la durée: courage habituel ou accidentel (donc qui se manifeste en certaines circonstances seulement);
    • Dans l’intensité: courage du héros qui, le premier, se lance à l’assaut de la tranchée ennemie, ou courage plus modeste du servant de la mitrailleuse protégé par des sacs de sable.


    Le courage est donc comme une pierre précieuse: il présente de multiples facettes plus ou moins brillantes, mais toujours la même réalité. Cette vérité est capitale, car elle permet de comprendre que la Providence n’exige pas de chaque citoyen d’être un héros (sans quoi la notion d’héroïsme s’évanouirait), mais demande à chacun « d’accepter ce qui est pour pouvoir faire ce qu’[il] peut » afin de servir le Bien commun.

    Ma conviction se fonde sur la parabole des talents rapportée dans l’évangile selon saint Matthieu. Le serviteur auquel le maître a confié cinq talents en a gagné cinq autres; celui qui en a reçu deux en a rapporté deux supplémentaires. Le maître récompense les deux serviteurs de la même façon (Mt 25:19-23). Dieu demande à chacun d’agir selon ses capacités.

    Celui doté d’un grand courage pourra combattre en première ligne; celui dont le courage est plus limité devra rester à l’arrière. Toutefois, dès lors qu’un militant de l’arrière met pleinement à profit les talents et les opportunités que la Providence lui offre, son courage est proportionnellement identique à celui du héros qui combat en première ligne, quoique les manifestations du courage de l’un et de l’autre soient différentes.

    Le combat quotidien et ses fruits

    Dans le cadre du combat révisionniste, rester à l’arrière signifie d’abord en parler à l’entourage immédiat: parents, famille, amis, voire collègues de travail. Quoique plus terne qu’un combat en première ligne, cette action n’en demeure pas moins essentielle. Rappelez-vous la parabole du semeur: les graines tombées dans la bonne terre produisent, trente, soixante, voire cent fois ce qui a été semé (Mt 13:1-8).

    L’ami qui, en 1990, m’a prêté deux brochures révisionnistes sur Oradour, est toujours resté en deuxième ligne. Pourtant, son geste fut capital: sans lui, je n’aurais probablement jamais mené mon enquête sur cette tragédie. Qui sait? Un jour, vous susciterez peut-être une vocation en parlant du révisionnisme à un ami.

    Et même sans cela, vous aurez contribué à entretenir les braises. Voilà peu, un correspondant m’a raconté qu’il avait montré à des proches les photos des cadavres sortis de l’église d’Oradour, en leur donnant quelques explications sur les différences qui existent entre le cadavre d’une victime d’un incendie et celui d’une personne tuée par une explosion. Ses interlocuteurs étaient désormais convaincus que les femmes et les enfants d’Oradour avaient trouvé la mort dans des explosions. Voilà comment la vérité se répand: de proche en proche.

    Le combat quotidien demande du courage

    Parler du révisionnisme à leur entourage immédiat: telle est la première mission de ceux que vous appelez sans mépris les « êtres de rien » « qui n’ont pas de courage » ou, du moins, pas assez pour s’exposer publiquement. En effet, s’afficher comme révisionniste auprès de sa famille, de ses amis ou de ses collègues comporte des risques: risques d’être confronté à l’incompréhension, aux sarcasmes, voire à la colère et à l’exclusion. Un certain courage est donc nécessaire, modeste, certes, mais bien réel et honorable.

    Naturellement, certains sympathisants révisionnistes pourront être invités à s’exposer davantage: se rendre au procès d’un militant poursuivi en justice; écrire sous son vrai nom aux autorités, afin de défendre la liberté de recherche; prendre parti ouvertement en faveur d’un militant attaqué. Dans de telles circonstances, un courage plus grand sera nécessaire. D’où votre question finale: « comment avoir du courage? »

    Comment vaincre la peur?

    Pour répondre, rappelons que le courage, c’est accepter d’affronter des risques susceptibles de vous faire perdre ce à quoi vous tenez dans cette vie. Par conséquent, le courage croît quand la peur diminue. D’où la question: pourquoi la peur devient-elle paralysante? Mon expérience m’a montré qu’elle le devient quand:

    1. On considère les pertes éventuelles comme irrémédiables;
    2. On ignore ce que le destin pourra nous apporter en compensation.
    3. Or, mon expérience, toujours elle, m’a démontré qu’il n’en est rien.


    1. Toutes les pertes ne sont pas irrémédiables

    Toutes les pertes ne sont pas irrémédiables. Les exemples sont nombreux. L’argent perdu en amendes et frais de justice peut être gagné de nouveau; des objets saisis peuvent être remplacés; la liberté perdue se retrouve; la tranquillité disparue peut revenir.

    On m’objectera que, pour compenser les pertes, il faut abandonner l’action publique, celle qui entraîne des procès et des conséquences sociales néfastes pour le militant. J’en conviens, mais faire preuve d’un courage ponctuel est mieux que rien. Celui qui a posé un acte courageux a contribué à l’avancement de la cause. S’il ne peut en poser un deuxième, ce premier restera à son actif. Vous l’avez écrit: « on doit accepter ce qui est pour pouvoir faire ce que l’on peut ». C’est très vrai.

    2. Toutes les pertes ne sont pas irrémédiables

    J’ajoute qu’un acte de courage ponctuel peut permettre de vivre une situation exaltante (source de souvenir radieux) et de rencontrer des gens formidables avec lesquels on se liera désormais d’amitié. Cela fait partie des compensations offertes par le destin.

    Ces compensations peuvent effacer des pertes irrémédiables. Un licenciement permettra de trouver un travail meilleur. Un déménagement contraint débouchera sur une situation bien plus enviable, dans un environnement plus clément.

    Enfin, les épreuves acceptées et surmontées nous rendent meilleures. À 54 ans, je suis bien plus sage, compatissant et serein que je ne l’étais voilà vingt ans ou même dix ans. Pour rien au monde, je ne reviendrais en arrière. De plus, j’ai le sentiment très reposant du devoir accompli (même s’il reste encore beaucoup à réaliser), à commencer par le devoir envers mes enfants.

    Pensez à vos enfants… Pensez à eux sur le long terme!

    Dans un article intitulé: « Il n’y a pas de « bon » moment pour prendre part à la lutte » l’écrivain norvégien national-socialiste « Russlleman » raconte qu’il craignait de s’engager pour plusieurs raisons: peur de perdre son travail, peur de perdre ses amis, peur pour ses enfants. Il écrit:

    La [peur] la plus compréhensible est sans doute la peur de ce qui pourrait arriver à ses enfants. Toutefois, ce n’est finalement pas une excuse suffisante, car si vous choisissez de ne pas vous battre pour l’avenir de votre progéniture, il est évident que cet avenir ne sera pas brillant. La seule chose que vous gagnerez, c’est que le Système viendra prendre vos enfants.
    Ce qui est vrai pour ses enfants l’est pour tous les autres. Nous retrouvons ici un élément capital de l’idéologie nationale-socialiste: le service du Bien commun, quel que soit l’espoir de la victoire. J’irai même plus loin: plus l’espoir est fiable, plus il faut s’engager avec tout le courage possible.

    Conclusion

    Au terme de ces développements, la conclusion s’impose. Pour avoir du courage, il faut accomplir son devoir sans se focaliser sur les pertes possibles. Certains en seront très capables et en viendront à combattre en première ligne; d’autres seront moins disposés et resteront davantage en retrait. Qu’importe: dès lors qu’un militant met pleinement à profit les talents et les opportunités que la Providence lui offre, son courage est bien réel.

    Les occasions d’entretenir les braises sont nombreuses: parler du révisionnisme à ses proches, aider matériellement les combattants en première ligne ou les soutenir par des manifestations d’encouragement. Autant d’initiative que les militants du rang peuvent prendre, afin de faire preuve du courage dont ils sont capables. Et ce courage sera proportionnellement aussi grand que celui du combattant de première ligne, avec, à la fin, la même récompense.

    À vous d’agir désormais.

    https://blogue.sansconcession.net/20...uve-de-courage
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  2. #1152
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    On ne peut pas défendre la liberté d’expression des négationnistes


    29/11/2023

    Certaines personnes condamnent les révisionnistes tout en réclamant pour eux la liberté d’expression. Dans cet article, Vincent Reynouard rappelle tout ce qui différencie un historien révisionniste tel que lui de ce que ses adversaires appellent « un négationniste ». Puis il explique pourquoi on ne peut pas, par conviction ou par stratégie, réclamer la liberté d’expression pour les négationnistes.

    Dans la dernière livraison de Réfléchir & Agir (n° 79, automne 2023), interrogé sur le révisionnisme, Scipion de Salm a déclaré:

    Je suis révisionniste pour la méthode historique, étudier librement le passé, questionner avec rigueur et sans tabou les vérités officielles. Mais je ne suis pas de la secte négationniste qui voit en Hitler un grand philanthrope philosémite injustement calomnié, sans souhaiter bien sûr sa persécution. Reynouard doit être libéré. (p. 44, col. B-C)
    J’ignore si Scipion me range parmi les adeptes d’une « secte négationniste », mais de nombreux lecteurs le croiront sans doute, car l’enchaînement de phrases conduit à cette conclusion. Permettez-moi donc de clarifier.

    Hitler, philosémite et philanthrope calomnié? Mais relisez mes livres!

    Auteur d’un livre intitulé: Pourquoi Hitler était-il antisémite? je ne vois pas dans le Führer un « philosémite ». Je n’ai jamais, non plus, qualifié Adolf Hitler de « philanthrope ». Le chancelier allemand aimait son peuple, c’est certain. Sur la base d’une documentation irréfutable, j’ai démontré qu’il voulait s’entendre avec la France et ses voisins, une fois réparées les injustices issues de la paix imposée aux vaincus de la Première Guerre mondiale par les traités de Versailles, de Trianon et de Saint-Germain-en-Laye.

    Dès 1940, le Führer annonça qu’il souhaitait une Europe unie et réorganisée économiquement sur la base des fondements nationaux-socialistes. Dans cette nouvelle Europe, chaque nation conserverait (et même cultiverait) ses particularismes nationaux. Cela ne fait pas d’Hitler un « philanthrope », mais les documents que j’ai produits démontrent que, sur bien des sujets, il a été « injustement calomnié ».

    Je ne nie pas, j’affirme

    Plus généralement, je ne suis pas un négationniste. Je ne nie pas des faits sans aucune raison valable. Bien au contraire, j’affirme en m’appuyant sur de nombreux éléments:

    • Sur la base d’arguments relevant de l’Histoire, de la topographie et de la chimie, j’affirme que les « chambres à gaz » homicides d’Auschwitz, de Treblinka, de Sobibor, de Bellec et de Chelmno, telles qu’elles sont décrites dans la thèse officielle, n’ont pas pu exister.
    • Après avoir étudié les ruines de l’église d’Oradour-sur-Glane, examiné les cadavres et comparé les témoignages, j’affirme que, dans ce village, les Waffen SS n’ont pas massacré les femmes et les enfants.


    Pas de liberté d’expression des négationnistes

    En évoquant une « secte négationniste », Scipion de Salm reprend le vocabulaire de mes adversaires. Certes, il s’en démarque en se déclarant opposé à toute persécution et en demandant ma libération, ce dont je le remercie.

    Hélas, cet appel restera sans écho, car le discours de mes persécuteurs est le suivant: « Tout le monde doit être révisionniste en Histoire. Cependant, les négationnistes ne font pas de l’Histoire; ils nient des évidences en proférant des âneries aveuglantes, parce qu’ils veulent susciter la haine, à commencer par la haine antijuive. Or, l’antisémitisme étant un délit, il est légitime de tout faire pour empêcher les négationnistes de s’exprimer, y compris en les jetant en prison. »

    En avalisant la première partie de ce discours, Scipion de Salm justifie, qu’il le veuille ou non, la seconde qui légitime la persécution des « négationnistes ». Je ne nourris aucun ressentiment à l’égard de Scipion: il a le droit de dire ce qu’il pense. Cependant, je conjure les lecteurs du blogue Sans Concession d’éviter ce piège.

    https://blogue.sansconcession.net/20...negationnistes
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  3. #1153
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    Votre mission révisionniste est-elle pertinente, Monsieur Reynouard ?


    02/12/2023

    Un correspondant a adressé à Vincent Reynouard un long courrier dans lequel il l’interpelle sur l’efficacité du combat des nationalistes français et lui demande si sa mission révisionniste est pertinente. Voici la réponse de M. Reynouard.

    Un correspondant m’a écrit un long courrier dont la substance est la suivante:

    1. Il s’interroge sur la mission des révisionnistes, mission qui, d’après lui, est présentée dans mes écrits de manière quasi mystique, liée à des croyances et conventions.
    2. Il critique l’inefficacité des nationalistes en France, les qualifiant de fantômes inopérants.
    3. Il remet en question l’engagement des révisionnistes dans ce contexte stérile.
    4. Il souligne l’aspect croyant des uns et des autres.
    5. Il illustre son propos à l’aide d’anecdotes qui dénotent des comportements contradictoires.
    6. Il conclut en expliquant le piège de la croyance, appelant à profiter de la vie loin de cette société en déclin.
    7. Il considère le changement de cette société comme impossible de l’intérieur, en raison de son état de pourrissement avancé.


    Monsieur,

    Votre texte démontre que vous êtes un homme d’affaires: terre-à-terre, observateur des réalités, nullement fantaisiste. Vous avez dû créer des entreprises…

    Je suis un insurgé

    De mon côté, je suis ce qu’Édouard Drumont appelait un insurgé, c’est-à-dire quelqu’un qui, poussé par une force intérieure, sacrifie sa vie pour défendre une cause.

    Le propre de l’insurgé […] est de se lancer dans l’inconnu, de forcer violemment la main à la Destinée et, par le seul fait de sa volonté, par l’extraordinaire puissance que lui donne le sacrifice qu’il fait d’avance de sa vie, de contraindre la Destinée à accoucher […]

    L’insurgé, au fond, ne sait jamais ce qui arrivera à la suite de ce qu’il fait, mais ce qu’il sait, c’est qu’il arrivera quelque chose. Il a produit de l’action et cette action crée des mouvements, des courants, opère des déplacements de situations et des troubles d’êtres qui seraient restés à l’état latent sans cette secousse.

    Édouard Drumont, La fin d’un monde (Paris: Albert Savine, 1889), p. 327-328.
    Un ami philosophe me qualifie de « rebelle » et souligne que mon « sacrifice permet de sensibiliser ceux qui ont encore quelque souci de la vérité ». C’est tout, cela ne va pas plus loin.

    Pour moi, une vie de repos (que vous me proposez aimablement) est une vie dépourvue de sens. J’espère mourir avant de ne plus pouvoir combattre, et suis persuadé que la Providence m’accordera cette faveur.

    Vous m’écrivez: « donnez la parole aux jeunes. » Certainement. J’encourage à s’exprimer tous les jeunes qui ont quelque chose à dire. Plusieurs d’entre eux pourraient en témoigner. Je crois que l’arène du militantisme est assez grande pour accueillir tout le monde.

    Dans une lutte hors norme, les combattants sont des parias…

    Je partage en grande partie vos analyses sur les milieux nationalistes en France. Si j’excepte une minorité, dans leur majorité, les nationalistes français actuels sont:

    • soit des gens qui ont renié la plupart des idéaux fondamentaux pour des raisons de politique politicienne (entre autres, pour « ratisser large » ou pour espérer des succès électoraux);
    • soit des marginaux.

    Pourquoi en est-il ainsi? Parce que, le peuple français rejetant le nationalisme, les nationalistes n’ont guère le choix:

    • soit ils doivent se renier pour s’intégrer;
    • soit ils sont rejetés et marginalisés.

    Cependant, qu’importe les hommes, c’est l’idée qui compte. Mon combat consiste à donner des arguments en faveur de la réhabilitation du national-socialisme. Je ne suis pas naïf au point de croire qu’ils seront repris de mon vivant et serviront aujourd’hui — quoiqu’à ce sujet, je puis me tromper: à propos de l’insurgé, Drumont écrit encore:

    Il est à la merci évidemment du hasard, mais il peut aussi être servi étrangement par ce hasard; il a des chances de renverser des gens pris à l’improviste et qui ne sont pas sur le même plan d’idées que lui il se heurte à des résistances imprévues, mais, très souvent aussi, il rencontre des défaillances incroyables, des affaissements inouïs, des facilités à passer sur lesquelles il n’aurait pas osé compter une porte de bronze derrière laquelle il devait y avoir des hommes prêts à se faire tuer jusqu’au dernier se trouve être une porte de carton et, quand on l’a enfoncée en pressant dessus, on aperçoit un vieux concierge débonnaire qui vous dit: « Donnez-vous donc la peine d’entrer. »

    Édouard Drumont, La fin d’un monde (Paris: Albert Savine, 1889), p. 327-328.
    … ou des jusqu’au-boutistes (comme moi)

    Vous me dites mû par la « croyance » et ajoute: « je la soupçonne d’être d’origine psychotique à bien des égards. » Votre position d’incroyant est logique, et votre message implicite est le suivant: « M. Reynouard, vous souffrez de désordres de l’esprit; soignez-vous et changez de vie, car vous avez le droit au bonheur. »

    En tant que croyant, je réponds: « le combat révisionniste est si difficile à mener jusqu’au bout que la Providence suscite des jusqu’au-boutistes pour cela. » Si j’étais « normal », j’aurais abandonné le combat depuis longtemps.

    La démocratie garante des « libertés individuelles »: voilà tout ce qui intéresse les Français

    En revanche, je ne crois pas que, comme vous l’affirmez, le révisionnisme aurait « gagné la partie ». Depuis plus de vingt ans, des sondages semblent permettre cette conclusion. Toutefois, mes observations sur le terrain, en France, en Belgique et en Angleterre, l’infirment radicalement. Je me méfie de ces sondages qui permettent aux gardiens de la Mémoire de justifier leur action toujours plus agressive.

    Vous prétendez enfin que les révisionnistes et les nationalistes seraient utilisés par la Système comme « épouvantail à élection ». D’où votre stratégie: que les nationalistes et les révisionnistes « disparaissent du paysage occidental » et alors « la population se rendrait compte qu’il n’existe plus d’opposition, et de facto les urnes se videraient… laissant place à une oligarchie rendue illégitime et parfaitement visible de tous ».

    Permettez-moi deux remarques.

    1) Si les nationalistes et les révisionnistes choisissaient de disparaître, le Système pourrait en susciter de faux en cas de besoin.

    2) Je ne crois pas que le peuple considère l’oligarchie comme illégitime. Certes, il ne l’aime pas, mais il voit en la démocratie la garante de ses « libertés individuelles ». Aussi supporte-t-il cette oligarchie et même la plébiscite d’élection en élection.

    Qui est vraiment libre?

    Voilà, Monsieur, ce que j’avais à vous répondre. Encore une fois, je vous remercie de votre sollicitude à mon égard. Vous m’avez écrit franchement, je vous ai répondu avec la même franchise.

    J’agis comme le semeur, sachant que je ne récolterai pas. Toutefois, c’est sans importance, car pour moi, ma récompense viendra après ma mort physique.

    Et si je me trompe? Si aucune récolte ne vient, aurais-je gâché ma vie? Non, car elle aura été bien plus remplie et bien plus excitante qu’une existence banale. Quand, de ma cellule, je contemple les gens des immeubles d’en face partir chaque matin au travail, je me dis: « qui est vraiment libre? » J’ignore ce qu’ils répondraient et ce que vous répondriez; mais à mes yeux, je suis libre, contrairement à eux. Libre, car j’ai choisi ma vie.

    https://blogue.sansconcession.net/20...ente-reynouard
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  4. #1154
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    Oradour: 13 millions d’euros pour tenter de contrer le révisionnisme

    20/12/2023

    Plus de 13 millions d’euros seront investis pour repenser Centre de la Mémoire d’Oradour pour « construire une Mémoire infaillible » « dans le cadre d’une démarche historique rigoureuse » , afin de transformer ce centre en « un rempart définitif à toute tentative de révisionnisme» . Vincent Reynouard nous communique quelques-unes de ses réflexions quant à ce projet.

    Construire « une mémoire infaillible » « dans une démarche de rigueur historique »

    Un article publié le 15 novembre dernier par Le Populaire du Centre nous apprend que le Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane sera « repensé »: « dans une démarche de rigueur historique », une « nouvelle scénographie » sera établie, avec pour objectif « la construction d’une mémoire infaillible »1. C’est avouer qu’à ce jour, la mémoire comporte des failles dues à un manque de rigueur historique. L’aveu est de taille. Heureusement, on nous promet les corrections nécessaires.

    Sachant que le Centre de la Mémoire (CMO) repensé devrait ouvrir ses portes en 2026, je ne puis encore rien dire de définitif. Toutefois, les informations données dans l’article permettent certains commentaires. Ainsi apprend-on que le « nouveau parcours offert au visiteur sera découpé en trois séquences2».

    1: Présenter le quotidien d’Oradour, paisible village… de résistants?

    « La première présentera le quotidien du village d’Oradour pendant la guerre et l’occupation. Ce premier espace sera conçu comme un album de famille ponctué de scènes de vie. » Le spectateur y verra sans doute ce que montrent les albums de famille de cette époque: mariages, communions, baptêmes, repas en commun, vacances, rentrées scolaires, photos de classe, fêtes de village, etc.

    La Comet escape Line

    Toutefois, ces albums ne dévoilent jamais les activités clandestines menées par certains. Or, nous savons désormais qu’Oradour était une étape dans un réseau d’évasion — appelé la Comet Escape Line — de pilotes alliés tombés en France. Grâce à la complicité du curé, certains fugitifs étaient cachés dans la sacristie de l’église4.

    Le village abritait en outre un maquis suffisamment organisé, équipé et armé pour fabriquer des faux papiers et résister à des soldats ennemis qui surgiraient5. Ces renseignements, occultés pendant plus d’un demi-siècle, n’émanent pas de Waffen SS, mais de Len Cotton, ancien pilote de la Royal Air Force qui fut caché à Oradour, et de Mathieu Borie, habitant d’Oradour qui fut lui-même impliqué dans la Résistance.



    Mathieu Borie, « Maison de Messieurs et Madame Dupic Jean, responsable de la Résistance à Oradour-sur-Glane ».

    (photographie, s. d., Oradour-sur-Glane (tiré du cahier de Mathieu Borie, coll. privée de la famille Borie), tiré de Oradour-sur-Glane : Le récit d’un survivant de Michel Baury éd. (Toulouse : Privat, 2018), p. 87.)

    Le carnet de Mathieu Borie

    Le carnet de ce dernier comporte des photos intéressantes. Entre autres, une photo du logis de Jean Dupic, « responsable de la Résistance à Oradour-sur-Glane6», et une autre de la maison où Mathieu Borie retrouvait des volontaires pour le maquis et des réfractaires au STO « pour lesquels [il] fabriquai[t] des faux papiers d’identité et à qui [il] distribuai[t] des journaux clandestins, des tracts…». Le 10 juin tragique, ayant entendu les coups de feu alors que les Waffen SS venaient d’investir le village, Mathieu Borie pensa: « Quelques-uns qui ne veulent pas suivre et engagent le combat. »



    Mathieu Borie, « Voilà la maison d’où je suis parti le samedi matin, maison où je dormais, parfois, et où je donnais rendez-vous aux volontaires pour rejoindre le maquis, aux réfractaires qui ne voulaient pas partir, pour lesquels je fabriquais de faux papiers d’identité et à qui je distribuais des journaux clandestins, des tracts… »

    (Mathieu Borie, photographie, s. d. (tiré du cahier de Mathieu Borie, coll. privée de la famille Borie), tiré de Oradour-sur-Glane : Le récit d’un survivant de Michel Baury éd. (Toulouse : Privat, 2018), p. 30.)

    Ces photos et cette page essentielles du carnet de Mathieu Borie figureront-elles, accompagnées des légendes nécessaires, dans l’album de famille du CMO repensé? Par souci pour la « démarche de rigueur historique », on est en droit de l’espérer. Quant à moi, je tiens à la disposition des concepteurs du CMO le fax dans lequel Len Coton décrit son séjour à Oradour, fin 1942. Ces documents essentiels contribueront à combler les failles de la mémoire.



    Extrait du Populaire du Centre. Copie en possession de l’auteur.

    Cet article du Populaire du Centre m’a permis de retrouver Len Cotton, aviateur de la Royal Air Force caché à Oradour par la Résistance.

    2: Présenter la tragédie du 10 juin… à quelques détails près?

    L’auteur de l’article poursuit: « La deuxième séquence, primordiale, sera factuelle, consacrée exclusivement au massacre du 10 juin 1944. » Le visiteur pourra y voir des photos prises peu après la tragédie (ruines et sauveteurs au travail), ainsi que des objets retrouvés dans le village.

    C’est certes utile, mais sans les explications nécessaires, ces éléments ne permettront pas de reconstituer les faits. Ils ne serviront qu’à susciter l’émotion. Une balance rouillée, la carcasse d’un landau, une poupée incomplète, un cadavre carbonisé ou déchiqueté, tout cela atteste une tragédie bouleversante, mais sans rien dire de ses causes ni de ses circonstances.

    L’exemple des cloches

    En voici un exemple. Depuis 1945, les cloches partiellement fondues de l’église sont exposées. Les visiteurs croient y voir la preuve que les Waffen SS ont incendié le lieu saint, brûlant les corps des femmes et des enfants qu’ils avaient d’abord tenté de tuer à l’aide d’une caisse fumigène, puis qu’ils avaient mitraillés jusqu’à épuisement de leurs munitions10.




    Les restes des deux cloches de l’église d’Oradour-sur-Glane.

    Outre une masse informe de bronze fondu, un marteau et un élément de fixation, on constate la présence de deux fragments intacts dont les bords sont doux.

    (Vincent Reynouard, photographie, 1996, fonds d’archives de l’auteur)

    Toutefois, observés avec attention, les restes des deux cloches infirment ce récit. En revanche, ils attestent qu’une explosion puissante souffla le clocher, provoquant le drame dans la nef où se trouvait la majorité des femmes et des enfants. Cependant, pour le comprendre, quelques connaissances techniques sont nécessaires, qu’il faut expliquer aux visiteurs. Sans ces explications, le public sera trompé. Les trouvera-t-on au CMO repensé?

    Les constats des sauveteurs

    L’exposition fut si soudaine et si inattendue que de nombreuses victimes n’eurent pas le temps d’esquisser un geste. D’où ce témoin qui, venu à l’église le lendemain du drame, souligna: « Il ne semble pas que les femmes et les enfants aient subi le même sort [que les hommes qui ont été mitraillés puis brûlés], puisque l’on a retrouvé dans l’église des corps que la mort a surpris dans une attitude normale. »

    Ce constat est confirmé par le commandant Briand qui dirigeait les équipes de secouristes: « Dans l’église en partie détruite […] Ce sont les restes des femmes et des enfants surpris par la mort et brûlés sur place. » Ces deux témoignages, essentiels pour comprendre les causes véritables de la tragédie, seront-ils offerts à l’attention des visiteurs? Sachant qu’au CMO repensé, « des témoignages des secouristes » seront produits « en diffusion sonore », la réponse devrait être positive.

    Et comment présentera-t-on le témoignage de Mme Rouffanche?

    Toutefois, j’en doute, car il faudrait alors admettre que le récit de la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église, Marguerite Rouffanche, est faux. En effet, le 30 novembre 1944, elle raconta: « le feu fut communiqué à l’engin dans laquelle une forte exposition se produisit et d’où une épaisse fumée noire et suffocante se dégagea. Les femmes et les enfants à demi asphyxiés et hurlant d’épouvante affluèrent vers la partie de l’église où l’air était encore respirable. »

    Or, si l’explosion avait été suffisamment forte pour souffler le clocher et faire fondre à 80% les cloches, l’onde de choc aurait été telle qu’elle aurait assommé ou tué la quasi-totalité des femmes et des enfants. Pourtant, jamais Mme Rouffanche ne parla d’une telle onde de choc, ni de gaz enflammés, ni d’objets violemment projetés, ni de corps renversés.

    Variation sur la caisse

    Il faut dire que la rescapée n’a cessé de varier dans ses déclarations.

    Fin juin 1944, elle déclara à Pierre Poitevin que la caisse n’avait pas explosé: « Mme Rouffanche m’indique les proportions de l’engin qui cracha ses fumées noires, asphyxiantes: “C’était une caisse du volume et de la hauteur de ma table de nuit. Personne ne voulut s’en approcher, mais elle n’explosa pas.”»

    Le 16 novembre, elle prétendit que l’engin avait été le siège d’une « petite détonation« .

    Deux semaines plus tard, enfin, elle parla d’une « forte explosion».

    2bis: Présenter la chronologie… mais laquelle?

    On nous annonce qu’au CMO repensé, « le récit du massacre, depuis sa planification par les nazis jusqu’à l’arrivée des premiers secours, sera déroulé par une bande dessinée murale relatant les événements tels qu’ils ont été reconstitués par le travail des enquêteurs».

    Pour la prétendue « caisse », les scénaristes auront le choix. Pas d’explosion, une petite explosion ou une forte explosion: ils auront toujours l’un des récits de Mme Rouffanche à leur disposition.

    Les spectateurs n’y verront que du feu (c’est le cas de le dire): ils ignoreront que la tragédie fut provoquée par l’explosion inopinée d’un dépôt clandestin de munitions aménagé sous les combles de l’église par la Résistance locale. On leur racontera que les Waffen SS ivres de sang ont mitraillé les femmes et les enfants avant d’incendier l’église pour la transformer en gigantesque four crématoire.

    Mais alors, comment la bande dessinée expliquera-t-elle la conservation miraculeuse du confessionnal en bois? Comment justifiera-t-elle que les cloches ont partiellement fondu? Comment élucidera-t-elle le fait que les corps des femmes et des enfants n’étaient pas carbonisés, mais déchiquetés?

    Pardonnez mon insistance, mais pour Mme Rouffanche…?

    Ce n’est pas tout. Comment les scénaristes montreront-ils Mme Rouffanche qui escalade le mur du chœur de l’église pour atteindre le vitrail central? Comment expliqueront-ils son saut incroyable, d’une hauteur de quatre mètres, sur un plan incliné, sans parapet au bas pour interrompre sa chute?

    Un objet qui n’existe pas

    Pour justifier qu’elle avait pu atteindre le vitrail, dans son témoignage du 30 novembre 1944, Mme Rouffanche prétendait avoir utilisé « un escabeau qui sert à allumer les cierges », et qu’elle aurait trouvé derrière le maître-autel. Toutefois, il est très improbable qu’un tel objet se soit trouvé là, car, pour allumer les cierges d’un autel, on utilise un allumoir, sorte de longue perche au bout de laquelle est fixée une mèche enduite de cire (d’ailleurs, généralement, on fixe aussi au bout de ladite perche un cône creux, afin que l’allumoir puisse également faire office d’éteignoir: du coup, pas besoin d’escabeau non plus pour éteindre les cierges).

    Un saut irréalisable

    Quant à son saut incroyable, jamais elle n’a expliqué comment elle avait pu non seulement arriver sur le plan incliné sans s’occasionner une blessure aux jambes (je pense aux chevilles notamment), mais aussi interrompre sa chute en bas du plan incliné malgré l’absence de parapet.

    Pour tenter de donner un semblant de crédibilité à ce récit, en 2007, les gardiens de la Mémoire triturèrent le témoignage de la rescapée et alléguèrent qu’un buisson haut de quatre mètres, situé sur le plan incliné, avait amorti et interrompu sa chute, la laissant évanouie. Or, les photos prises peu après la tragédie démentent l’existence de ce buisson. Par ailleurs, jamais Mme Rouffanche ne l’avait évoqué, tout comme jamais elle ne prétendit s’être évanouie sous le vitrail24.



    Photographie prise peu après le drame, montrant le vitrail par lequel aurait sauté Mme Rouffanche.

    Aucun buisson n’est visible, qui aurait pu amortir et interrompre la chute de la fugitive prétendue.

    (photographie, s. d., Oradour-sur-Glane (tiré du cahier de Mathieu Borie, coll. privée de la famille Borie), tiré de Oradour-sur-Glane : Le récit d’un survivant de Michel Baury éd. (Toulouse : Privat, 2018), p. 80.)

    Comment donc les auteurs de la bande dessinée décrieront-ils la fuite de Mme Rouffanche? J’attends avec curiosité de lire leur œuvre. Il est vrai qu’une bande dessinée ne montre pas toute l’action: les images en illustrent quelques instants seulement. Cela facilite le gommage des difficultés matérielles. Le choix de la bande dessinée ne me paraît donc pas innocent.

    3: Présenter le procès de Bordeaux… sans s’arrêter aux compromis de couloir?

    L’article précise: « La troisième séquence sera, quant à elle, exclusivement consacrée aux enquêtes et aux procès de Bordeaux et de Nuremberg, avec photos, récits, archives…» L’objectif sera de faire croire que la tragédie d’Oradour fut jugée minutieusement, les coupables ayant avoué leurs crimes. Toutefois, dans mon ouvrage, j’ai démontré qu’il n’en est rien.

    Le procès des Waffen SS venus à Oradour, organisé début 1953 à Bordeaux, fut un simulacre de justice: en échange de leur docilité qui consistait à ne pas remettre en cause le récit officiel tout en minimisant les responsabilités personnelles, les accusés se virent infliger des peines clémentes et furent vite relâchés.

    « Un combat universel pour la vérité »

    L’article conclut: « le CMO doit avant tout délivrer un message précis et sans ambiguïté, une forme de combat universel pour la vérité et contre l’oubli. » Un combat universel pour la vérité: voilà un bien noble objectif. Les gardiens de la Mémoire en seront-ils à la hauteur?

    La fin des combats sans adversaire ?

    Tout d’abord, permettez-moi de rappeler une évidence: pour qu’il y ait combat, l’adversaire doit être présent. Dès lors, un débat loyal, face à face, doit être organisé.

    Je propose cette confrontation depuis 1997, date de la parution de mon premier livre sur Oradour, mais mes contradicteurs l’ont toujours refusée. À la place, ils en ont appelé aux autorités et à la justice pour tenter de me bâillonner. Accepteront-ils enfin de débattre loyalement?

    La fin de la mémoire sélective ?

    J’ajoute que, pour avoir une portée universelle, un combat pour la mémoire ne doit pas être sélectif: toutes les stratégies meurtrières qui touchaient des femmes et des enfants doivent être dénoncées.

    Or, jusqu’à présent, la municipalité d’Oradour n’a pas proposé d’honorer le souvenir des victimes françaises des bombardements alliés meurtriers. En outre, je n’ai jamais vu une délégation d’Oradour déposer une gerbe de fleurs à Dresde ou à Hiroshima. Cela changera-t-il désormais?



    Dessin de Hideo Kimura, survivant du bombardement atomique de Hiroshima, représentant ses camarades de classe brûlés et hurlants. Certains sont coincés sous de lourdes portes et sous des maisons. D’autres sont dans la rivière, s’accrochant aux pierres de la berge (Hiroshima Peace Memorial Museum).

    La fin des enquêtes à sens unique?

    Enfin, s’il s’agit de promouvoir la vérité par l’enquête — l’article affirme que le CMO sera « recentré […] sur la notion d’enquête » — alors les gardiens de la Mémoire devront me convier à participer au projet de modification du mémorial. Toutefois, je constate qu’ils n’ont pas dénoncé l’extension, en 2017, de la loi antirévisionniste aux crimes de guerre jugés par un tribunal français ou international. Cet élargissement permet aux autorités françaises de me poursuivre — je dirais même: de me pourchasser — pour mes travaux sur Oradour. Les gardiens de la Mémoire me soutiendront-ils au nom du libre débat qui permet d’approcher la vérité?

    Si la réponse à ces trois questions est négative, alors la promesse d’un « combat universel pour la vérité » se révélera hypocrite.

    Mes travaux sur Oradour valent 13.500.000 €

    Peut-être m’objectera-t-on que mes travaux sont sans aucune valeur. Je répondrai en citant l’article du Populaire du Centre: « le nouveau Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane sera donc pensé comme un rempart définitif à toute tentative de révisionnisme. » Coût du projet: 13,5 millions d’euros. 13,5 millions d’euros pour tenter de contrer mon travail! Il est donc loin d’être sans valeur.

    Hélas pour les gardiens de la Mémoire, la vérité n’est pas une affaire de millions. 25 ans d’enquête m’ont coûté mille fois moins. En revanche, la propagande nécessite des fonds importants. Le 26 avril 2022, j’ai écrit: « Bénéficiant de nombreux moyens, [les gardiens de la Mémoire] développent encore et encore leur propagande mémorielle, mais intellectuellement, ils ont déjà perdu. » Ce jugement conserve toute son actualité.



    Livre de Vincent Reynouard Oradour-sur-Glane: le cri des victimes

    https://blogue.sansconcession.net/20...-revisionnisme
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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    Message de Noël 2023 de Vincent Reynouard

    23/12/2023

    À l’occasion de Noël, Vincent Reynouard envoie un message pour donner quelques nouvelles et adresser ses meilleurs vœux à tous.

    ______

    Je passerai mon deuxième Noël à la prison d’Édimbourg. Je ne suis pas malheureux. Quand l’esprit reste libre et la vie intérieure intense, les quatre murs d’une cellule n’existent pas.

    J’ajoute que les gardiens sont d’une grande gentillesse à mon égard: constatant mon amabilité et le respect que je leur porte, ils font tout pour adoucir ma détention. Je les en remercie, tout comme je remercie du fond du cœur ceux qui me soutiennent par des envois (lettres et colis), des dons et des prières.

    L’audience d’appel se tiendra le 11 janvier. Quel en sera le résultat? Qu’importe. La Providence veille et organise tout au mieux, je reste donc serein.

    En outre, plus mes adversaires s’acharnent et plus ils démontrent la pertinence de mes travaux. Lorsque, à Oradour, on annonce que 13,5 millions d’euros seront dépensés pour « repenser » le Centre de la Mémoire, afin d’en faire un « rempart à toute tentative de révisionnisme », je considère cela comme une mention « très bien » accordé à mon dernier livre Oradour-sur-Glane: le cri des victimes, qui synthétise mes recherches menées depuis 1990.

    Ni les pressions ni la répression n’ont jamais arrêté la vérité. Celle-ci chemine lentement, mais sûrement. J’ai semé, d’autres récolteront. Les destins personnels sont sans importance. L’important est d’accomplir son devoir. Pour ma part, je ne céderai jamais!

    Je vous souhaite à tous un joyeux Noël, aussi bon que celui que je passerai.

    Vincent
    Écrivez à Vincent Reynouard

    N’hésitez pas à écrire à Vincent Reynouard pour lui montrer votre soutien. Voici l’adresse:

    160071 — V. Reynouard
    HM Prison Edinburgh
    33 Stenhouse Road
    EDINBURGH
    EH11 3LN
    UNITED KINGDOM

    Rappelez-vous: il est du devoir de ceux l’arrière d’exprimer leur soutien à ceux qui montent à l’assaut en première ligne.

    Alors, écrivez, même de façon anonyme, pour exprimer votre soutien.

    D'avance, nous vous en remercions.

    L'Équipe Sans Concession

    PS: Non, il n’est pas nécessaire d’indiquer une adresse au dos de votre enveloppe.

    PPS: Non, le courrier (entrant comme sortant) n’est pas lu dans les prisons britanniques — c’est là un différence majeure d’avec les prisons françaises.

    ______

    Vincent Reynouard publie ses articles grâce au soutien de ses lecteurs. Pour recevoir de nouveaux articles et soutenir le travail de V. Reynouard, nous vous invitons à envisager de faire un don de temps en temps. D'avance, nous vous remercions de votre générosité.


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  6. #1156
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    Compte-rendu de l’audience d’appel du 11 janvier 2024


    13/01/2024

    L’audience d’appel s’est tenue ce 11 janvier devant la Haute Cour de justice d’Écosse, pour statuer sur la recevabilité de la demande d’extradition de M. Reynouard formulée par les autorités françaises auprès du gouvernement écossais. Voici le compte-rendu de cette audience par M. Reynouard.

    La plaidoirie de Me Mackintosh

    Mon avocat s’est montré plus incisif qu’en première instance.

    Après avoir rappelé que les vidéos visées par la France traitaient principalement de l’Holocauste, il souligna que j’y contestais l’Histoire officielle avec des arguments rationnels, sans polémiquer.

    Puis il en vint à la quatrième vidéo, qui traite de la question juive.

    « M. Reynouard, dit-il, se déclare d’accord avec Hitler sur l’existence d’un problème juif. Cette affirmation peut choquer, alarmer même. Toutefois, quand il affirme aller plus loin qu’Hitler, ce n’est pas pour inciter au meurtre, bien au contraire. Mon client explique qu’allant plus loin dans la réflexion, il en déduit que le problème juif découle des travers dont souffrent nos sociétés (perte de spiritualité, hédonisme…).

    » La phrase qui le dit a été omise dans le mandat d’arrêt sur lequel le juge de première instance s’est fondé. Elle est pourtant capitale, car elle explique que mon client ne prône ni le génocide des juifs ni l’éradication du judaïsme. En première instance, le juge a d’ailleurs reconnu que Mr Reynouard ne réclamait pas l’extermination des Juifs.

    » J’ajoute que, contrairement à Alison Chabloz, mon client n’est ni satyrique ni sarcastique: son discours est calme et réfléchi. »

    À cet instant, un juge intervient pour déclarer que l’affirmation selon laquelle Hitler avait eu raison de dénoncer un problème juif était en elle-même grossièrement offensante. Mon avocat répondit qu’il fallait juger le message non pas en extrayant quelques affirmations, mais en considérant sa totalité.

    Puis, il rappela que le Royaume-Uni avait refusé de criminaliser le révisionnisme.

    « M. Reynouard, conclut-il, est révisionniste. Il est poursuivi pour cette raison. Ordonner son extradition en invoquant l’article 127 de la loi sur les communications — article qui, à l’origine, devait servir à réprimer les appels téléphoniques obscènes — serait faire un usage abusif de cette loi. »

    Le réquisitoire du procureur

    Prenant la parole à son tour, le procureur lança: « M. Reynouard ne nie pas seulement l’Holocauste; il conteste également le massacre d’Oradour par des SS, qui fit 643 victimes. » Par cette allégation, le procureur tenait de me présenter comme un fou qui niait la mort de civils, ce que je n’ai jamais fait. Le but de cette manœuvre malhonnête était de saper l’argumentaire de La Défense selon lequel je m’appuyer sur des arguments rationnels.

    Le procureur poursuivit en affirmant que le juge de première instance avait bien analysé le caractère grossièrement offensant de mes vidéos, mais il n’osa pas prétendre qu’en déclarant aller plus loin qu’Hitler, je manifestais un « antisémitisme épouvantable », car cela aurait été vraiment trop ridicule.

    Puis, il considéra l’atteinte à l’ordre public. On se souvient qu’en première instance, le juge avait écarté cette accusation. Le procureur soutint que c’était une erreur: « Les vidéos visées par la France risquent d’être regardées par un certain public qui, après avoir écouté Mr Reynouard, sera incité à perpétrer des actes antisémites. » On reconnaît ici l’argument principal des adversaires de la liberté d’expression: « Vous pouvez vous exprimer librement, à condition que vos propos ne risquent pas de susciter la haine chez certains. »

    Mon avocat répliqua que dans mes vidéos, je n’appelais personne à agir, mais que j’encourageais les spectateurs à réfléchir en leur apportant des éléments de réflexion, ce qui est sans rapport avec les messages violents, tels que les injures racistes, les chansons satyrico-sarcastiques, les cris et les gestes dépourvus d’ambiguïté, qui sont ordinairement jugés comme portant atteinte à l’ordre public.

    Dans l’attente du verdict

    Les juges rendront leur décision le 1er février. Au terme de cette audience, je ne hasarderai aucun pronostic, pour une simple raison: tout se passera dans la tête de ces trois magistrats dont j’ignore l’état d’esprit.

    Jugeant souverainement, ils auront le choix. Si, par respect pour la liberté d’expression, ils souhaitent me relâcher, alors ils retiendront les arguments de la Défense. Dans le cas contraire, ils privilégieront ceux de l’Accusation. Il ne leur sera demandé aucun compte, du moins dans cette vie.

    Je demeure cependant serein, car, quelle que soit l’issue, je servirai la cause révisionniste. Certains affirment que je serais plus utile en liberté qu’en prison. Je pense que ce n’est pas nécessairement le cas. Subir la répression permet aussi de témoigner de la vérité. Les futures générations constateront: « Il avançait des arguments rationnels et proposait un débat loyal; ils l’ont pourchassé jusqu’au fin fond de l’Écosse et l’ont bâillonné. » La conclusion s’imposera d’elle-même.

    En guise d’épilogue

    Peu avant de monter sans le bus pénitentiaire, un gardien m’a soufflé: « Vous êtes un héros. Oui, un héros. » Je ne pense pas en être un; je me considère comme un homme qui accomplit son devoir envers les siens. Toutefois, cette marque de respect venu d’un simple fonctionnaire m’a touché. J’y vois un signe de la Providence qui m’indique ainsi que, dans l’ombre, mon travail se répand et le révisionnisme progresse.

    Je ne céderai jamais.

    Merci encore à tous ceux qui me soutiennent.

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    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  7. #1157
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    La Cour d’appel d’Édimbourg rejette l’appel de Vincent Reynouard et le livre à la justice française

    27 janvier 2024

    On pensait qu’il y avait eu un Brexit et que cela témoignait d’une certaine force d’indépendance. Pas pour l’Holocauste. Londres aura son mémorial et sa jurisprudence antirévisionnisme – et antirévisionniste.

    Cet après-midi, à Édimbourg, le président de la Court of Session, Lord Carloway, a rejeté l’appel de Vincent Reynouard contre son extradition vers la France, il sera donc livré aux griffes des tribunaux parisiens qui cherchent à le jeter en prison pour ses recherches remettant en cause l’histoire officielle de l’« Holocauste » et du « massacre d’Oradour ». Ainsi s’achève son exil en Écosse.

    Les lecteurs réguliers de ce blog connaissent le contexte de cette affaire. Vincent a été arrêté en novembre 2022 à Anstruther, un petit village de pêche du littoral écossais, et est depuis en prison à Édimbourg, soit quatorze mois de détention, bien que n’étant accusé (et encore moins condamné) d’aucun des crimes prévus par le Code pénal britannique.

    La France est l’un des nombreux pays qui sur le continent criminalisent toute recherche historique et scientifique remettant en cause la version orthodoxe de l’« Holocauste ». Mais au Royaume-Uni, le Parlement avait toujours manifesté une opposition de principe à l’adoption d’une telle législation, se défaussant en fait hypocritement sur la jurisprudence des tribunaux du royaume. Une attitude bien comprise par Lord Carloway, le plus haut magistrat écossais, qui vient de s’engager de façon décisive sur la voie de la criminalisation du révisionnisme, ne craignant pas de détourner d’autres lois telles que la loi sur les communications, ni de violer la procédure d’extradition.

    Voilà qui évite tout débat parlementaire qui aurait inévitablement dérivé sur le bien-fondé de la thèse révisionniste. Au procès également la question de l’historicité de l’« Holocauste » a été soigneusement tenue à l’écart des débats, mais cela n’a pas empêché Lord Carloway dans ses conclusions, alors qu’il n’a aucune compétence sur le sujet, de s’arroger le droit de pérorer sur « la fausseté patente » du travail de Vincent. Le voilà qu’il se permettait des déclarations sur le nombre de morts à Auschwitz et sur la fameuse « confession » du commandant du camp, Rudolf Höss, sans qu’aucun témoignage d’expert n’ait été présenté à aucun stade de la procédure d’extradition de Vincent sur ces questions.

    Il lui était alors facile de prétendre dans son jugement que les publications en ligne de Vincent constituent des délits passibles d’extradition parce qu’elles peuvent être considérées comme « grossièrement offensantes » en vertu de l’article 127 de la loi de 2007 sur la décence du contenu des communications (Communications Decency Act 2007). Rappelons qu’il s’agit d’une actualisation pour l’internet d’une loi conçue à l’origine pour criminaliser les appels téléphoniques obscènes.

    Vincent va donc être extradé d’Écosse pour obscénité, mais condamné en France pour négationnisme – sur la base de la loi anti-Faurisson, la loi Fabius-Gayssot.

    Pour justifier un lien que d’aucuns pourraient juger risqué entre un appel téléphonique salace et les camps de concentration, le juge précise :

    « En l’occurrence, la loi a été étendue pour couvrir l’offense faite aux membres de la communauté juive et des autres communautés dont les membres ont péri à Auschwitz et Birkenau. Il en va de même pour ceux qui vivent avec la mémoire d’Oradour. Il n’est pas nécessaire d’être membre des communautés concernées pour être grossièrement offensé par de tels propos; toute personne raisonnable le serait ».
    Toutefois, comme la loi sur laquelle il s’appuie concerne Internet, Lord Carloway est obligé de limiter quelque peu la portée de son jugement :

    « Bien que le fait d’avoir ces opinions et, dans certains contextes, de les exprimer ne constitue pas une infraction, le fait de les communiquer au public sur l’internet constitue une violation de l’article 127 de la loi de 2007 ».
    Il s’agit d’une attaque flagrante contre les droits humains fondamentaux : une attaque contre les principes de base non seulement de la loi britannique mais aussi des normes intellectuelles acceptées par la civilisation européenne.

    Nous vous informerons bientôt de la prochaine étape de la lutte pour la liberté de Vincent Reynouard et de la lutte pour la vraie histoire.

    https://jeune-nation.com/actualite/a...tice-francaise
    POUR UNE HISTOIRE DÉBARRASSÉE DES NOMBREUX MENSONGES
    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


  8. #1158
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    LA SENTENCE est cette fois exécutoire. La cour d’appel d’Edimbourg, le vendredi 26 janvier, a donné son feu vert à l’extradition de Vincent Reynouard. D’ici quelques jours, sauf surprise de dernière minute, le militant révisionniste devrait donc fouler à nouveau le sol natal. En première instance, le 12 octobre 2023, le tribunal d’Edimbourg s’était déjà prononcé pour l’extradition de l’auteur du livre sur Oradour, donnant ainsi une réponse positive à la demande des autorités françaises. Comme la loi l’y autorisait, Vincent avait fait appel de cette décision. La cour d’appel sans surprise a confirmé la décision prise en première instance. Même si Vincent pourrait en théorie déposer un pourvoi devant la Haute Cour du Royaume-Uni, sorte de cour de cassation britannique, outre que la procédure serait longue et très probablement vouée à l’échec, cette démarche ne serait pas en principe suspensive. De sorte que son extradition ne serait pas entravée ni retardée. Cette décision des juges écossais est en tout cas lourde de conséquences car elle tend à criminaliser le révisionnisme historique au Royaume-Uni, ce qui n’était pas le cas jusque-là. Ceux qui pensaient pouvoir publier, éditer des travaux révisionnistes en toute quiétude outre-Manche devront chercher une autre destination car désormais le révisionnisme n’y est plus toléré. Oh certes ce n’est pas officiel, ce n’est pas dit de manière aussi claire, aussi nette, mais c’est exactement ce que signifie l’extradition de Vincent Reynouard. Lord Carloway, le plus haut magistrat écossais, comme ce fut le cas en première instance, et déjà pour l’affaire Alison Chabloz, — cette chanteuse et musicienne révisionniste qui avait été condamnée en Grande-Bretagne pour ses productions artistiques historiquement et politiquement incorrectes, qui a d’ailleurs été plusieurs mois derrière les barreaux et qui, en 2019, chose ubuesque, a même été interdite, par la justice britannique de venir en France, et ce pendant quarante ans (oui, quarante ans !) —, a utilisé et détourné un article de la loi britannique sur les communications pour brider et brimer la libre recherche historique.

    La cour d’appel d’Edimbourg a en effet prétendu, dans son arrêt rendu le vendredi 26 janvier — alors que la décision devait initialement être connue le jeudi 1er février —, quelques heures seulement avant la journée annuelle (le 27 janvier) de « commémoration de la libération d’Auschwitz » et « en souvenir des génocides » (est-ce un hasard ?) et, ironie de l’histoire, le jour même où la Cour pénale internationale de La Haye met en garde Israël contre un « risque de génocide » du peuple palestinien dans la bande de Gaza, que les publications en ligne de Vincent Reynouard (la justice française poursuit sept de ses vidéos révisionnistes) constituent des délits passibles d’extradition parce qu’elles peuvent être considérées comme « gravement offensantes » en vertu de l’article 127 de la loi de 2007 sur la décence du contenu des communications (Communications Decency Act, 2007). Il n’est pas inutile de préciser qu’il s’agit d’une actualisation pour la Toile d’une loi conçue à l’origine pour criminaliser les appels téléphoniques obscènes. Autrement dit, on détourne une loi destinée à sanctionner les auteurs de communications téléphoniques obscènes pour réprimer pénalement le révisionnisme historique, pour empêcher la recherche, l’édition, la publication de travaux et de positions ne correspondant pas à la doxa, à la vérité officielle. Il n’y a pas de loi Fabius-Gayssot en Grande-Bretagne mais qu’importe, par ce tour de passe-passe, on s’en prend gravement à la liberté d’expression, de pensée et de publication. Lord Carloway fait preuve d’une grande hypocrisie dans les arguments qu’il développe pour justifier sa décision. A le lire, Vincent aurait le droit d’être révisionniste, mais à condition de garder cela pour lui, de ne pas faire état publiquement de ses positions. Ce qui lui est reproché, c’est d’exposer son argumentation sur les réseaux sociaux.

    POUR JUSTIFIER un lien que d’aucuns pourraient juger aventuré entre un appel téléphonique scabreux et l’étude critique de la Seconde Guerre mondiale en général et des camps de concentration en particulier, Lord Carloway ose écrire : « En l’occurrence, la loi a été étendue pour couvrir l’offense faite aux membres de la communauté juive et des autres communautés dont les membres ont péri à Auschwitz et Birkenau. Il en va de même pour ceux qui vivent avec la mémoire d’Oradour. Il n’est pas nécessaire d’être membre des communautés concernées pour être grossièrement offensé par de tels propos ; toute personne raisonnable le serait. Bien que le fait d’avoir ces opinions et, dans certains contextes, de les exprimer ne constitue pas une infraction, le fait de les communiquer au public sur Internet constitue une violation de l’article 127 de la loi de 2007 ». Et ainsi le tour est joué.

    On ne voit pas ce qui permet au juge écossais d’affirmer péremptoirement que « toute personne raisonnable » serait choquée par l’argumentaire de Vincent Reynouard. On ne voit pas davantage ce qui l’autorise à certifier « la fausseté patente » des conclusions du chercheur révisionniste. Que des juges s’aventurent sur le terrain de l’histoire, qu’ils décident ce qui est ou non raisonnable dans le débat intellectuel, dans la controverse historique, qu’ils tranchent sur l’argumentaire qu’on a ou non le droit d’exposer sur les réseaux sociaux est proprement hallucinant et très inquiétant quant à l’avenir des libertés individuelles et publiques. Comme le commente fort justement l’excellent site Jeune Nation, sous la plume du courageux Francis Goumain, cette décision de la cour d’appel d’Edimbourg est « une attaque flagrante contre les droits humains fondamentaux : une attaque contre les principes de base non seulement de la loi britannique mais aussi des normes intellectuelles acceptées par la civilisation européenne. »

    CETTE INJUSTICE flagrante n’a pourtant pas l’air de choquer le monde des media. Les nombreuses dépêches qui évoquent avec gourmandise l’extradition de Vincent Reynouard ne prennent nullement leurs distances avec ce qui n’est ni plus ni moins qu’une odieuse et honteuse persécution politique et une criminalisation gravissime de la libre recherche historique, du débat intellectuel. Il s’agit là d’une régression, d’une involution, d’une glaciation qu’il faut dénoncer et combattre ouvertement et énergiquement. S’affirment dans cette décision non seulement la toute-puissance d’un certain lobby communautaire mais plus encore le conformisme idéologique voire la veulerie de hauts magistrats. On ne le dira jamais assez mais le carriérisme, hélas si répandu dans toutes les sphères de la société, perpétue, renforce, aggrave, grave dans le marbre le mensonge, l’injustice, l’ignominie. Pour avoir la paix, celle de Pilate, pas celle du Christ, pour faire carrière, pour ne pas faire de vague, pour aller dans le sen du vent, pour sauvegarder son confort, ses intérêts, ses avantages, ses prébendes, beaucoup sont prêts à toutes les abdications, toutes les ignominies, à tordre le droit, à détourner la loi, à multiplier les sophismes, à promouvoir le mensonge et l’injustice.

    Dans l’article que Libération consacre à l’extradition de Vincent, la parole est donnée au général de gendarmerie Jean-Philippe Reiland, patron de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH). Le commandant de cet organisme dit « toute sa satisfaction à l’annonce de cette décision ». « C’est l’aboutissement d’un processus qui a mobilisé beaucoup d’énergie de part et d’autre de la Manche. Je voudrais remercier les autorités policières et judiciaires écossaises de s’être impliquées dans ce que je considère être un combat. C’est la victoire du droit sur l’ignominie » (sic !) tient à commenter le haut gradé de la gendarmerie (et sans doute de la franc-maçonnerie). Et d’ajouter : « Il est important que cette décision intervienne au moment où on constate une augmentation des actes antisémites en France et en Europe. » On comprend que le général Reiland ait été fait chevalier de la Légion d’honneur le 14 juillet 2021, moins d’un an après avoir hérité de la direction de cet Office central de lutte contre les crimes de haine. C’est en effet un zélé disciple de leur République. Il en possède tous les éléments de langage. Dans un long entretien accordé au Figaro le 26 décembre 2023, ce même général Reiland, décidément impayable, évoque en ces termes les « crimes de haine » : « Face à ce fléau (antisémite et homophobe), nous avons mis en place un dispositif de veille spécifique afin de retrouver des auteurs, en nous appuyant au besoin sur toutes les unités de terrain. À ce titre, nous allons améliorer l’efficacité collective au travers de la formation. Avant mai 2024, l’objectif ministériel est que 100 % des gendarmes et des policiers soient formés à la lutte contre l’ensemble des crimes de haine, dont ceux visant la communauté LGBTQIA+. C’est tout l’objet du séminaire que nous venons d’organiser le 19 décembre. » Oui, vous avez bien lu, les gendarmes et les policiers ne sont plus là pour défendre la veuve et l’orphelin, pour protéger les honnêtes gens, non ils sont là pour défendre les invertis et les circoncis, les détraqués et les dépravés, les participants à la Gay Pride, les folles, les trans, les homos et les bi, les non binaires et les personnes intersexes. Alors que se commettent chaque année dans notre pays des millions de crimes et de délits, le général Reiland a une seule mission, une unique obsession : traquer les révisionnistes, les antisémites, les homophobes, les lesbophobes, les biphobes et les transphobes. Voilà où en sont la police et la gendarmerie, et d’ailleurs tous les corps de l’Etat, dans notre pays. Un célèbre dicton ne dit-il pas que le poisson pourrit par la tête ?

    LE GÉNÉRAL REILAND est fier de lui et de ses équipes. Pensez ! « Le dernier bilan de l’Office (qui compte plus d’une centaine d’enquêteurs spécialisés) révèle un bond de 25 % de gardes à vue en matière de crimes de haine en 2023. » Et le haut gradé de se féliciter de la coordination réussie de « l’action d’unités de gendarmerie et de services de police en plusieurs points du territoire ». En effet, aller traquer des hommes libres et honnêtes ne pliant pas le genou devant le lobby juif et le lobby LGBT, aller tambouriner à six heures de matin chez des particuliers, de pacifiques pères de famille suspectés d’avoir tenu des propos antisémites ou/et homophobes pour leur mettre les menottes devant leur femme et leurs enfants, les conduire 24 ou 48 heures en garde à vue, puis les traîner devant des tribunaux correctionnels, oui, il y a en effet de quoi être fier. Cela mérite bien la Légion d’honneur. Autrefois les militaires glanaient leur décoration, gagnaient leur médaille grâce à leur bravoure sur le terrain. Aujourd’hui ils glanent leurs hochets grâce à Oradour-sur-Glane. Ils parviennent au sommet de la hiérarchie en se faisant les zélés défenseurs des invertis et du Lobby. Qui eût imaginé cela il y a seulement quelques décennies ? Reiland, muni de toutes ses décorations, se croit honorable alors qu’il est en réalité un misérable, un minable, un pauvre type, pathétique, plongeant jusqu’au cou dans le déshonneur, dans la promotion du vice, de l’immoralité, du LGBTisme, c’est-à-dire de toutes les perversions morales et sexuelles, de ce qui est injuste, laid, contre-nature, de ce qui crie vengeance devant Dieu selon le catéchisme de saint Pie X. Honte à lui et à ses pareils ! Avec de tels tristes sires, la dégénérescence du pays ne peut que se poursuivre et s’accélérer. Reiland voit partout des crimes de haine mais il est incapable de dénoncer le génocide palestinien. Il n’a pas un mot, pas un seul, pour le peuple palestinien assoiffé, affamé, bombardé, laissé sans soin, privé de tout par la criminelle entité sioniste. Pauvre homme !

    LA VEILLE de la décision de la cour d’appel d’Edimbourg, le jury du Prix International Robert Faurisson, réuni à Vichy, le 25 janvier, choisissait pour sa sixième édition d’honorer le révisionniste américain Arthur Butz, aujourd’hui nonagénaire (il est né le 10 novembre 1933 à New York) pour son œuvre majeure The Hoax of the Twentieth Century (La mystification du XXe siècle). Ce brillant et érudit professeur d’université spécialisé dans l’électrotechnique était profondément respecté et considéré par feu le professeur Faurisson pour la qualité de ses travaux. Il y a quatre ans, en janvier 2020, c’est Vincent Reynouard qui fut le récipiendaire de ce Prix international Robert Faurisson. Il va revenir dans quelques jours en France selon toute vraisemblance. Le laissera-t-on en liberté le temps que les affaires en cours soient définitivement jugées, comme la justice française l’a écrit, l’a promis ces dernières semaines à ses avocats britanniques, ou cherchera-t-on à le mettre en prison dès son arrivée sur le sol français en faisant état d’anciennes condamnations judiciaires non encore exécutées ? En théorie, Vincent ne peut être jugé que pour les dossiers pour lesquels son extradition a été réclamée. Mais, comme le disait le regretté Professeur Faurisson, et on expérimente cette vérité depuis longtemps, « en matière de répression du révisionnisme historique, il n’y a ni foi, ni loi, ni droit ».

    […]

    RIVAROL, <jeromebourbon@yahoo.fr>

    Source : Éditorial du Rivarol n°3599 du 31/01/2024


    https://jeune-nation.com/lectures/ce...quelques-jours
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    Message de Vincent Reynouard

    31/01/2024

    La nouvelle de mon extradition prochaine s’étant répandue, des correspondants m’ont écrit pour me dire que je devais être déçu et sans doute démoralisé. Je les remercie et je les rassure: je ne suis ni l’un ni l’autre.

    Quand, le soir du 26 janvier, un codétenu m’a informé que la télévision écossaise avait annoncé la décision de la Haute cour, je réalisais une aquarelle pour la veuve du révisionniste Carlos Porter. Après avoir posé quelques questions à mon informateur, je me suis tranquillement remis au travail.

    La déception et la démoralisation sont des conséquences de nos désirs personnels. Or, personnellement, je ne désire rien. Je remplis ma mission en diffusant le révisionnisme. À ma mort physique, j’en serai récompensé.

    De leur côté, mes contemporains méritent-ils la vérité? Si oui, alors je verrai mon travail porter ses fruits. Dans le cas contraire, les graines semées germeront après ma mort, ou peut-être jamais. Je n’y puis rien; c’est l’affaire de Dieu, pas la mienne.

    Ici, à la prison d’Édimbourg, ma vie n’a pas changé d’un iota. Dans le calme de ma cellule, j’écris, je lis, je dessine et je médite. Loin d’apparaître comme un spectre redoutable, l’extradition à venir se présente comme une simple porte ouverte sur la suite, une suite qui, si les épreuves sont vécues positivement, se révélera enrichissante. D’où ma sérénité.

    Dernière chose: d’après la BBC, les magistrats de la Haute cour ont souligné que dans le contexte actuel, toutes mes vidéos étaient "grossièrement offensantes" pour tous citoyens d’une société moderne. Preuve de l’importance du révisionnisme de la Seconde Guerre mondiale: il ne laisse personne indifférent. Je l’avais noté depuis longtemps. Pour le révisionnisme, c’est une belle victoire. Dès lors, pourquoi serais-je déçu ou démoralisé?

    Merci à vous qui me soutenez.

    Vincent Reynouard

    https://blogue.sansconcession.net/20...cent-reynouard
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    Une shoah a bien eu lieu


    02/02/2024

    Dans cet article, Vincent Reynouard répond à la question d’un internaute qui lui demande son point de vue sur les conditions dans lesquelles les juifs furent déportés pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Un internaute m’interroge:

    même si vous aviez raison sur les chambres à gaz (qu’elles n’aient pas existé), comment justifiez-vous l’horreur de déporter des êtres humains dans des wagons et de séparer les familles en sachant qu’elles vont à une mort quasi certaine (certes, pas volontaire, mais on s’imagine bien que ce ne sera pas le Club Med’)?
    Pour ma part, je ne justifie pas la déportation des Juifs; je me borne à expliquer ce qui, à mes yeux, s’est vraiment passé. J’expose l’enchaînement des événements, en considérant le contexte.

    La déportation envisagée avant la guerre

    Dans mon ouvrage Pourquoi Hitler état-il antisémite?, j’ai expliqué les raisons pour lesquelles le Führer avait adopté une politique antijuive. Je ne reviendrai pas ici sur les réactions de certaines associations juives internationales qui, dès mars 1933, orchestrèrent une campagne antinazie. La fièvre monta jusqu’à provoquer, le 9 novembre 1938, la « Nuit de cristal » en réponse au meurtre d’un conseiller de l’ambassade d’Allemagne à Paris, par un jeune Juif polonais.



    Si vous désirez vous procurer l’ouvrage Pourquoi Hitler était-il antisémite? de Vincent Reynouard, adressez-vous à la librairie Arts Enracinés.

    À partir de janvier 1939, les autorités du Reich renforcèrent leur politique d’émigration des Juifs. La guerre entraîna la suspension des opérations. La défaite de la France donna du crédit au « plan Madagascar »: certains membres du gouvernement allemand voulaient faire de cette île un territoire réservé aux Juifs. Toutefois, la poursuite du conflit empêcha la réalisation de ce projet.

    Le contexte dans lequel fut planifiée la déportation

    Hitler croyait que la guerre s’achèverait en 1942

    À l’automne 1941, le succès foudroyant des troupes allemandes à l’Est modifia la situation. Le Führer croyait qu’en quelques semaines, le pouvoir soviétique s’effondrerait. Il espérait que cette victoire militaire permettrait de terminer la guerre avantageusement.

    En effet, depuis plusieurs mois, Hitler répétait que des tractations secrètes entre Londres et Moscou expliquaient l’entêtement britannique à poursuivre une lutte désespérée. Les Anglais, disait-il, savaient que tôt ou tard,Staline se serait tourné contre l’Allemagne. Tel était leur espoir. En conséquence, Hitler présumait que la défaite soviétique contraindrait le Royaume-Uni à signer la paix.

    Dans l’esprit d’Hitler, judaïsme et communisme ne font qu’un

    Sachant que, dans l’esprit d’Hitler, le judéobolchevisme était l’ennemi n°1, une victoire complète impliquait, pour le Führer, non seulement la désintégration de l’URSS, mais aussi l’extirpation du judaïsme en Europe, autrement dit l’expulsion des Juifs hors du continent.

    D’où cette décision, à l’automne 1941, de déporter les Juifs dans les territoires récemment conquis aux dépens de l’URSS. Il s’agissait d’une solution temporaire: une fois la paix signée et le calme revenu, un territoire réservé aux Juifs serait établi quelque part. C’était l’affaire de quelques mois seulement.

    Tel fut, au départ, le projet décrit lors de la conférence de Wannsee (initialement prévue en décembre 1941): les Juifs seraient déportés à l’Est et mis au travail (construction de routes), une partie d’entre eux disparaîtraient naturellement, tandis que les plus résistants constitueraient le germe d’un renouveau juif (dans le cadre de cet article, je ne discuterai pas de la moralité de ce plan; je me borne à exposer les faits historiques tels qu’ils se sont déroulés).

    Le contexte dans lequel fut réalisée la déportation

    Espoirs déçus

    Cependant, l’hiver russe précoce et très rude compromit les rêves d’une victoire rapide. Hitler espérait toutefois qu’au printemps, un dernier coup de boutoir permettrait d’en finir avec l’Union soviétique.

    La déclaration de guerre de l’Allemagne aux États-Unis, le 11 décembre 1941, entrait dans ce plan: les autorités allemandes escomptaient qu’en retour, le Japon déclarerait la guerre à l’URSS, ce qui aurait ouvert un deuxième front à l’est de la Russie.

    Là encore, les espoirs furent déçus.

    Besoin de main d’œuvre

    Pourquoi, malgré ces déconvenues, Hitler ne renonça-t-il pas à la déportation des Juifs? Parce que depuis le printemps 1942, le Reich avait un besoin urgent et vital de main-d’œuvre. Le 16 mars, un plénipotentiaire à la main-d’œuvre fut nommé: Fritz Sauckel.

    Les autorités allemandes comptaient utiliser les Juifs aptes au travail pour les employer à la production de guerre. Quant aux inaptes, ils seraient laissés sur place ou déportés à l’Est pour y être parqués dans des ghettos.

    La vision de cette guerre qu’avaient les dirigeants allemands

    Toutefois, dans un contexte de guerre totale, avec l’intensification des bombardements sur l’Allemagne, les infrastructures étaient très defficientes, et les dirigeants allemands devaient avoir conscience que beaucoup de ces Juifs déportés allaient à la mort. Alors pourquoi ont-ils continué malgré tout la déportation des Juifs? Parce que la continuation et surtout l’intensification du conflit leur fournissaient une excuse qu’ils jugeaient légitime.

    Les dirigeants du Reich voyaient le peuple allemand souffrir, les hommes mourir au front, les civils subir les bombardements de terreur, le rationnement et la mise au travail. Dès lors, Hitler considérait comme équitable que les Juifs, qu’il considérait, à tort ou à raison, comme responsables de la guerre, subissent eux aussi les conséquences du conflit. Cette vision des choses du Führer explique (sans la justifier — ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit) pourquoi il ordonna que les Juifs soient déportés, mis au travail ou entassés dans des quartiers réservés, et que leurs biens soient saisis (pour être distribués à des sinistrés).

    À partir de 1942, la question juive n’intéresse plus Hitler

    À cette époque, Hitler ne voulait plus entendre parler de la question juive. Au chef de la chancellerie Hans Lammers qui l’interrogeait à ce sujet, il répondit que d’autres questions le préoccupaient: l’Allemagne était engagée dans une guerre à mort contre les trois plus grands empires mondiaux; il fallait vaincre; on trouverait un endroit pour y déplacer les Juifs ensuite.

    C’est ainsi que les déportations se poursuivirent, provoquant la mort de très nombreux juifs, surtout parmi les déportés à l’Est. La faim, la maladie et la misère les fauchèrent par milliers.

    À supposer que, comme le prévoyait Hitler, l’URSS se soit effondrée au printemps 1942 et qu’une paix eût été signée à l’Ouest, les déportations auraient sans doute été mieux organisées, avec un nombre de morts considérablement réduit. Je n’écris pas cela pour justifier ces déportations, mais pour souligner qu’au départ, elles ne devaient pas conduire à causer des morts par milliers. Toutefois, les événements ne se déroulèrent pas comme prévu, et des engrenages fatals se mirent en branle.

    Une shoah a donc bien eu lieu

    Voilà pourquoi j’affirme que, même sans les « chambres à gaz » ni volonté génocidaire, entre 1941 et 1945, les Juifs d’Europe vécurent une catastrophe, une « shoah » en hébreu. Les déportés ont souffert, nombre d’entre eux sont morts, la plupart dans des conditions terribles. Tels sont les faits qui m’apparaissent indéniables. Contester ces souffrances ou s’en moquer est injuste.

    Dans cette affaire, les coupables sont ceux qui ont provoqué la guerre: je désigne ici Churchill et sa clique, ainsi que Roosevelt et son administration. Leur responsabilité est écrasante. Je l’ai démontré dans des textes et des vidéos auxquels je renvoie le lecteur intéressé.

    Dernière précision: il va de soi que les souffrances des Juifs durant la déportation ne justifient pas le comportement des autorités israéliennes. L’histoire de la Shoah doit être révisée et la question d’Israël repensée. Je ne conteste pas aux Juifs le droit de disposer d’un foyer national, mais ce droit ne doit pas s’exercer pour le malheur d’autres peuples.

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    Vincent Reynouard: Je suis ingénieur chimiste et historien révisionniste français. J’expose de la façon la plus pédagogique possible les arguments révisionnistes. Je propose, j’expose, je n’impose rien. Chacun doit (ou devrait) être libre de se faire une opinion sur le sujet. .


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