Un détail qui pèse lourd


Et si nous soulevions la chape de plomb du totalitarisme holocaustique ? Il semble que nous vivions dans la dépendance du « détail » qui s'accroche depuis des lustres aux basques de Jean-Marie Le Pen comme une bogue de châtaigne à la semelle du randonneur Il s'immisce dans notre quotidien, infecte le débat politique, imprègne les consciences. Un détail associé à un phénomène purulent des récentes décennies : la suraffabulation du mythique holocauste, de la prétendue extermination des Juifs européens, dont nous subissons cependant en tous lieux et en tous domaines l'obsédante présence. Le solennel dîner du CRIF (conseil représentatif des institutions juives de France) semble tenir dans ses griffes la classe dirigeante française ! Non que nos concitoyens d'origine juive ne soient nos égaux mais peut-on admettre que certains d'entre eux poussent l'arrogance jusqu'à codifier notre vision historique, fixent des limites à nos jugements sur eux et réussissent – comble d'impertinence - à faire voter des lois criminalisant la moindre remarque à leur sujet – délit d'antisémitisme oblige! - comme s'il pouvait exister un délit de germanophobie ou de boudhismophobie. La loi Gayssot et ses homologues d'autres pays envoie en prison des citoyens de bonne moralité n'ayant ni volé, ni violé, ni assassiné, ni fraudé le fisc.ou..les pousse à l'exil pour échapper à l'inquisition.


La hargne qui poursuit Madame Le Pen, le lancinant slogan « faire barrage » au front national, en arguant apparemment de son désir de sortir de l'Euro et de donner en France la priorité aux Français, trouvent ostensiblement leur origine dans le « détail » qui diabolisa son père, un détail que l'on eût été bien inspiré d'examiner en profondeur pour s'apercevoir qu'il était inconsistant en ce sens que les magiques chambres a gaz n'ont jamais existé, la preuve en ayant été abondamment fournie par un chercheur universitaire voué à l'exactitude et non suspect de parti-pris, le professeur Faurisson. Le fondateur du Front National, n'osant peut-être pas s'aventurer si avant, remarqua que ce ne pouvait être qu'un détail puisque les chef des armées alliés eux-mêmes, ne le mentionnèrent point dans leurs mémoires de guerre ! Faut-il que septante années après soit entretenu une macabre mise en scène qui a depuis lors divisé les Français, pris dans la tourmente d'une guerre qu'ils avaient eux-mêmes déclarée, entre les bons et les méchants, entre vrais et faux patriotes, entre collaborateurs et gaullo-résistants puis entre droitistes et gauchistes et entre extrême-droitistes et extrême-gauchistes pour déboucher aujourd'hui sur macronistes, mélenchonnistes et autres sauveurs de la France, toujours avec en arrière-plan, souvent inexprimé, l'adossement à la fantasmatique shoah qui fixe impitoyablement ce qui peut et ne peut pas être dit et même pensé :! Madame Le Pen eut beau insister fréquemment sur son respect de la réalité juive et de l'Etat d'Israël, rien n'y fait et dès que semblent s'ouvrir pour elle les portes de la bienséance réapparaît le spectre du « détail » ou surgit quelque anecdote du même tonneau. La sortie ce mercredi du film DENIAL supposé enterrer le révisionnisme renforce l'impression qu'il s'agit bien de l'hydre abjecte qu'il faut terrasser et que l'on identifie volontiers à l'adversaire politique.


Elevons le débat : L'idée ne vient à aucun des adversaires politiques de Madame Le Pen de s'abstenir d' accusations alambiquées et d'invectives déplaisantes pour simplement proposer un programme susceptible de répondre aux aspirations de l'électorat, vraiment démocratique, social, patriotique et tout et tout, sans avoir à s'abaisser à la vile critique de l'adversaire. Projeter la lumière ne suffit-il pas à dissiper les ténèbres, à dévaloriser le contradicteur obtus? Quoi de plus convaincant que d'être un candidats sérieux ayant démontré ses capacités, sa compétence et son sens de l' honneur ? Que lui faut-il d'autre pour surclasser celui ou celle qui s'oppose à lui ? La malveillance n'est jamais bonne conseillère ! La politique y gagnerait en noblesse car est-il plus honorable engagement que de se mettre au service de ses concitoyens, sans en espérer aucun avantage, pour leur faciliter la vie en commun dans le respect des idées d'égalité et de fraternité et en veillant à ne pas empiéter sur la liberté du voisin, essentiellement de la liberté d'expression.


Jacques Vecker « Libre expression » Vaugran 30480 St Paul la Coste mercredi 25 avril 2017